Reconnaissances en faveur des anniversaires : Pierre Martin, de Saint-André, reconnaît une .pension de 3 l. 3 s. imposée sur une terre sise à Saint-André, mas de Grégory , 5 juillet 1722 (f° 1er) ; — Pierre et Joseph Espoulet, chapeliers d'Embrun, une pension de 36 s. « incorporée sur une vigne d'environ 13 fossoirées, sittuée au lieu de Saint-André, mas de la Pinée , confrontant vigne de la chapelle de Saint-Martin en tête, » 28 janvier 1824 (f° 1er v°) — Jean Fache et Jacques Jouglar, une pension de 6 l. imposée sur un champ sis à Saint-Sauveur, mas de Tholozan et sur une vigne, sise au même lieu, mas de Chancholle , 29 janvier 1724 (f° 2) ; — Antoine Joubert, marchand d'Embrun, une « pension d'une émine et demy de vin, » imposée sur une vigne située à Belle Bouine , terroir d'Embrun, 17 mars 1725 (f° 3 v°) — Étienne Esmieu, de « Seillac, » une pension de 3 l. imposée sur une terre, sise à Ceillac, mas de Rioulle , 13 novembre 1725 (f° 4) ; — Pierre Chaix-Bougnier, « natif du lieu de Chorges, demeurant au quartier de Sarresaut , terroir dudit Ambrun, » une pension de 3 l. imposées sur le domaine de Serresaut. Présent : Alexis Fine, étudiant au collège d'Embrun (f° 4 v°) ; — Jean Buffe, de Saint-Sauveur, une pension de 2 l. 2 s. imposée sur un champ, situé au « mas de Valubaye , terroir de Baratier » et sur un autre champ, sis au « mas des Salettes , terroir de Saint-Sauveur, confrontant ruisseau de Vachères du midy, » 23 mars 1726 (f° 6) ; — Jacques Meyrssirel et autres habitants des Orres, une pension de « quatre esmines sept cyvayers avoine et orge, mesure d'Ambrun, » imposée sur des terres, sises aux Orres, mas de Pra-Moutton . Témoins, Pierre Silvestre et François Leydon, procureurs au bailliage d'Embrun, 5 août 1726 (f° 7 v°) ; — Jérôme Roman, boulanger à Embrun, une pension de 2 l. 4 s. imposée sur la maison « ayant appartenu à Claude Jamon... scituée à la paroisse Saint-Vincents, en rue Neuve, » à Embrun, 19 février 1727 (f° 10) ; — Claude Taxil, de Saint-André, une pension de 2 l. 14 s. imposée sur une terre sise à Saint-André, « mas dit Pragibaud ou Esclousarde ,» 22 février 1727 (f° 12) ; — Luc Donnette, cordonnier à Embrun, une pension de 18 s. imposée sur une vigne, sise à Chadenas , terroir d'Embrun, « combal du couchant, champ de l'abaye de Boscodon au pied, » 24 février 1727 (f° 13) ; — Nicolas Guignes, boulanger à Embrun, une pension de 4 s., imposée sur une maison acquise par lui de « Mr Me Jean-Baptiste Roux, docteur en médecine, scituée à la paroisse Saint-Vincents,... rue Traversière du couchant, » 27 février 1727 (f° 14). — Extraits de reconnaissances passées : en faveur, de « la luminaire de l'église Notre-Dame d'Ambrun, » par Jacques Imbert, marchand d'Embrun, d'une pension de 40 s.. imposée sur une maison, sise à Embrun, paroisse Saint-Marcellin, » confrontant la grande rue droite, vers le midy ; » juillet 1613 (f° 19) ; — « au profict des anniversaires, par Jeanne Réallon, de Saint-André, d'une pension de 6 l. 6 s., imposée sur un champ, sis à Saint-André, mas de Grégory , 16 mai 1680 (f° 22) ; — par Olivier Besson, des Crottes, d'une pension de 26 s. imposée sur un pré sis aux Crottes, mas du Plan , « confronte au pré de noble Mathieu de Rame, du couchant, » 8 juin 1680 (f° 23), etc. Ces reconnaissances sont faites, « à la poursuite de sieur Anthoine Danel, procureur desdits anniversaires, » 9 avril 1681 (f° 26). — Autres reconnaissances passées au profit des anniversaires : Paul Subé, fils de feu Esprit, et de Madeleine Arnaud, mariés, reconnaît une pension de 9 florins, imposée sur une maison, sise A Embrun, paroisse Saint-Pierre, 13 juillet 1684 (f° 44) ; — Joseph Gautier, avocat, une pension de 6 l. imposée sur une maison sise en la dite paroisse Saint-Pierre et rue Neuve, 11 novembre 1684 (f° 48) ; — Étienne Tholosan, bourgeois d'Embrun, une pension de 15 l. imposée sur une maison ; située sur la même paroisse Saint-Pierre, 14 janvier 1686 (f° 55 v°) ; — Claude Tourrés, « seigneur de Châteauvieux, les Pilles, conseigneur de l'Estret, conseiller du Roy, président et commissaire examinateur en l'élection de Gap, faisant pour et au nom de noble Paul Sipion du Bonet la Bastie et comme son procureur général, » une pension de 5 l. 2 s., imposée sur un pré, sis à Baratier, « appelle le Pré de la foire , » 28 avril 1686 (f° 60) ; — Madeleine et Enemonde Garnier, sœurs, de Saint-André, une pension de « trois florins, qu'est une livres 16 sols, » « assize au terroir de Saint-André, mas de la Pignée , confronte vignie de la chapelle de Saint-Martin en teste... vignie de la cure de Saint-Marcellin au midy, » 19 décembre 1686 (f° 63) ; — Charles Roux, fils de feu Salomon, avocat, et Henri Rispaud, de Chorges, une pension de 12 livres, imposée sur un ténement, sis à Chorges « au mas des pras Ponçonetz ou à la Mandouisz » ayant « le chemin royal au pied, chemin voisinal allant ez Risoul en testes, autre chemin voisinal allant aux Marais au levant, terre qu'estoit de la chapelle de feu Pierre Bourgaron, tenue à présent par ledit Sr Roux, du couchant, viol entre, » 27 mars 1680 (f° 71 v°) ; — Jean Chaud et autres habitants de Saint-Sauveur, une pension de « cinq florins, faisant à présent trois livres » imposée sur un champ, situé à Saint-Sauveur, « quartier du Coing , mas appellé Combe Massiée » 4 juillet 1694 (f° 83). — Répertoire des reconnaissances susdites (f° 84). — Collation, par le chapitre d'Embrun, « sur la nouvelle qui vient d'arriver que messire Antoine Arnoux, prêtre, curé de Savines et bénifficier de ladite église métropolitaine, est décédé ce jourd'hui, » lequel était titulaire de la chapellenie sous le titre Sainte-Catherine, et de ladite chapellenie, en faveur de Guillaume Salva, fils de Sr Louis bourgeois, qui est mis en possession « par l'imposition du bonnet à la forme accoutumée, comme étant ledit vénérable chapitre le premier prebtre du diocèze. » Sont présents : les chanoines « Guillaume Salva, sacristain, Laurent de Lange, Jean Arnaud, Jean-Pierre Donadieu, Barthélemy de Albert-Lévésie-Champcella, Étienne Donadieu, Guillaume de Pierre de la Faye, Jean de Navaisse, Antoine Silvestre et Jacques de Levésie ; » témoins : Jacques Taxil, secondaire en ladite église Notre-Dame et Balthazar Sibaud, 21 janvier 1679 (f° 91). — « Arrandement des droits de disme que le vénérable chapitre prend à Chérines et Saint-Appollenar , » passé en faveur d'Antoine Guieu, dudit « Chérines, mandement de Savines, » moyennant 129 l. tournois de l'édit par an et pendant quatre ans ; fait à Embrun, « à la maison des hoirs de Mlle de Gossolin, » 23 janvier 1679 (f° 91 v°). — Délibération capitulaire en vertu de laquelle le Sr Antoine Danel reçoit 40 l. pour les fournitures à faire aux églises de Baratier et des Crottes, en « exécution des ordonnances des visittes archiépiscopales faites à Baratier, le 25 juin 1672, et aux Crottes, le jour suivant, » 27 janvier (f° 92). — Affranchissement, par « messire Jean-Pierre et Étienne Donnadieus, frères, chanoines prébandés, » moyennant la somme de 194 l. 1 s. « en pistolles Espagne, escus blanqs et autre monnaye, » de cinq pensions dues par eux au chapitre et imposées sur des terres sises au lieu « des Cellons , au Petit-Puy » ; à Embrun, « au mas du Temple , confrontant chemin public du Temple du soleil couchant ; » sur une maison, « située à la Grand'rue... paroisse de Saint-Donnat... rue de Mal-Crouset, au dernier ; sur une vigne à la Gardette et sur une grange sise à Puy-Saint-Eusèbe, « mas de las Charrières , » 11. février 1679 (f° 92). — Fondation d'une messe dans l'église de Notre-Dame d'Embrun, le premier de chaque mois non empêché, par Marguerite Bertrand, veuve de Jean Laffont, tanneur, moyennant la somme de 20 escus, 11 février (f° 93) — Obligation, par Jean-Baptiste Faure, syndic, et Joseph Jouve, consul de la communauté de Savines, en faveur du chapitre, de lui servir une pension de 33 l. 7 s. 6 d. moyennant la somme de 667 l. 10 s. tournois, placés précédemment sur la communauté de Vallouise. Témoins : noble Jean Gontier de Lange, juge commun d'Embrun, 25 février 1676 (f° 93 v°). — « Réception in fratrem » de messire Joseph-Alexandre du Fayet, chantre et chanoine. Ce dernier expose « désire d'être reçeu et admis en frère, pour avoir entrée et séance dans les assemblées capitulaires et de siéger aux hautes chaires du chœur, pour jouir des mêmes honneurs, émollumentz et autres prerrogatives dont Messieurs les chanoines sacrés jouissent,... attendu qu'il est in sacris . » Après avoir reçu l'accolade des chanoines, il est conduit devant le grand autel, où, à genoux, « il a presté le serement suivant accoustumé, suivant et à la forme des statuts et coustumes dudit vénérable chapitre, à la forme que s'ensuit : Ego Joseph Alexander du Fayet, canonicus prebendatus et cantor ecclesiœ metropolitanœ Ebredunensis, juro obedientiam Rmo Do Do archiepiscopo Ebredunensi et successoribus suis, capitulo obedientiam et fratrum occurrentiam, onera met canonicalus et prebendœ supportare tam in servitio divino quam in alliis ecclesie necessitatibus annualem residentiam facere, fructus primos pacificos fabricoe remittere, permutationem prebendarum non permittere, capam more aliorum canonicorum solvere, secreta capituli nemini pandere, statu[ta] qu œcumque edita et edenda, canonica et civilia observare el illis non contradicere directe vel indirecte, honestum, utile et justum pro ecclesia procurare, el incommoda evitare ; et ita me Deus juvect per hec sancta Dei evangelia utraque manu tacta », 27 février 1679 (f° 94). — Acte de présentation d'Antoine Disdier, prêtre, du lieu de Faucon, par Joseph Caponi, procureur de « noble Jean-Pierre de Murianne, en qualité de père et légitime administrateur de la personne et biens de noble François de Murianne, fils et héritier de deffunte demoiselle Louise de Reynaud de Verdun, et icelle, fille de noble Balthazar de Verdun, et ledit Balthazar fils de noble Roman de Reynaud de Verdun, » en qualité de recteur de la chapellenie des Saints Pierre et Paul, et renonciation à ladite présentation, attendu que ledit Disdier « s'est establi en la vallée de Barcellonne, aux estats de Son Altesse Royalle », et qu'il ne désire point de revenir en France », 5 mars 1679 (f° 94 v°). — Arrentement par le chapitre à Barthélemy Arnoux, de Caléyères, d'une vigne « affectée au prieuré de Saint Marcellin », sise sur le territoire d'Embrun, au mas du Trueil , moyennant 8 l. de rente par an, 4 avril (f° 95). — Députation donnée par le chapitre à Étienne Donadieu pour poursuivre à Grenoble le procès contre Antoine Roux, prêtre, et celui contre Louis Méyère, curé de Selliac , 18 mai (f° 95 v°). — Arrentement de la dîme des grains de Savines, à percevoir « sur le terroir de la basse de Savine » et de la dîme du vin, à percevoir « sur le terroir de tout le mandement dudit Savine, Prunières non compris », passé à César Cuchet, de Mens en Trièves, et à Gaspar Poulmon, de Savine, pour 4 ans, moyennant la somme de 250 livres tourn. de l'édit par an. La dîme des grains se percevra « en gerbes, à la cotte 14e, et le vin, à la 20e, » 4 mai (f° 96). — « Acte de prise de possession de la cure de Savine, soubz le titre de Saint-Florens, pour messire Bernardin Joubert, docteur en sainte théollogie, de la ville de Seyne », par Honoré Agnel, secondaire de Savines , 5 mai (f° 96 v°). — Ouverture du chapitre général de la Trinité, qui doit durer trois jours (en latin), 28 mai 1679 (f° 97). — Arrentement de la dîme du Puy-Saint-Eusile à Barthélemy Michel et autres, moyennant la somme de 101 livres, 6 juin (f° 97 v°). — Nomination de Joseph Gérard, comme claustrier de l'église d'Embrun, 8 juin (f° 98). — Arrentement : de la dîme de Saint-André et Saint-Sauveur à Jean Leydon, moyennant la somme de 1025 livres de l'édit, 5 juillet (f° 99) ; — de la dîme des grains d'Embrun (Petit-Puy, Caléyère et Chauvet), à Laurent Gertoux, Denis Vachier, des Crottes, et Louis Martin, d'Embrun, à la condition que « de quatorze charges desdits grains, lesdits entrepreneurs en auront une », 5 juillet (f° 99 v°) ; — de la dîme des grains, vin et agneaux que le prévôt Roux d'Arbaud perçoit aux Crottes, à Jean-André Fortoul, moyennant 150 livres, 8 juillet (f° 100). — Acte de mise en possession de la chapellenie de Saint-Thomas, fondée en l'église d'Embrun, de Pierre-Paul d'Illy, sous-diacre, sous-diacre, d'Embrun, 10 juillet (f° 100 v°). — Convention entre le chapitre et Christophe Métoyer, maître fondeur d'Annecy, par laquelle ledit Métoyer s'engage à refondre la cloche « apellée la Tierce , » moyennant la somme de de 200 livres, 29 juillet (f° 101). — Ouverture du chapitre général de la Toussaint, qui doit durer trois jours (en latin), 1er novembre (f° 103). — Prestation de serment par Antoine Dou, prêtre, bénéficier en l'église d'Embrun ; étant à genoux, devant le maître-autel, « le sieur prévost luy a présenté un grand messel, contenant les saints évangiles ; sur lequel tenant les deux mains jointes, a presté le serment accoutumé à la forme suivante : Ego Anthonius Dou, presbiter, rector cappellaniœ sub titulo Omnium, sanctorum in presenti ecclesia metropolitana fundatœ, juro et promitto quod ero fidelis et obediens capitulo et ecclesiœ, et quod bona et jura ipsius capituli manutenebo et manutenere juvabo pro posse meo, et quod numquam, in quocunque statu fuero, me opponam publice vel occulte contra ipsum capitqaum, seu ecclesiam, seu contra jura ipsius, nec aliquibus adversantibus ipsi capitulo seu ecclesiœ vel juribus suis dabo consilium, auxilium vel favorem ; el ita me Deus juvet per hœc sancta Dei evangelia utraque manu tacta », 4 novembre 1679 (f° 103 v°). — Acte d'affranchissement, par la communauté de la Roche [-de-Briançon] et moyennant la somme de 461 livres tourn. de diverses pensions qu'elle devait au chapitre : « pour la fondation et dotation de la messe fondée dans l'hospital de cette ville (Embrun) par feu dame Lucresse de Trans, dame des Crottes, » (18 janvier 1630, Me Laurent Cellon, notaire) ; etc., 15 février 1680 (f° 104). — Arrentement par le chapitre à « maistres Guillaume et Louis Albrandz, oncle et neveu, du lieu des Crottes », des « herbages de la montagne que ledit vénérable chapitre a... au lieu et terroir des Orres, apellé : Séguret, l'Eissalette, Fouirouse et Alp de Verdun » depuis la Saint-Jean-Baptiste (24 juin) jusqu'à la Saint-Julien (28 août), moyennant 180 livres tourn., 1er avril 1680 (f° 105). — « Acte de serment presté par messire Barthélemy Bellot, prebtre, curé de Crévoux et bénéficier en l'église métropolitaine d'Ambrun, » en qualité de recteur de la chapellenie de Saint-André, fondée en ladite église d'Embrun, 31 mai (f° 105 v°). — Acte de mise en possession de la chapellenie des Onze mille vierges, conférée à « noble Guillaume de Lange », à la suite de la démission faite par « messire Jacques de Levésie, prêtre, docteur et professeur en théollogie, chanoine prébandé en ladite église et supérieur du séminaire archiépiscopal de cette ville » et de « la nomination faite... par noble Joachim Le Bout-Saint-Disdier, seigneur de Freissinières et autres places, » 28 juin 1680 (f° 107). — « Admission aux hautes chaires du chœur et aux distributions par antier en faveur de messire Bernard Jame, prebtre, bénefficier », 26 juillet (f° 107 v°). — « Acte de mise en possession de la chapelle Saint-André pour sieur Gaspard Vallier, clerc tonsuré, d'Ambrun », 6 août (f° 108), etc.