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- Requêtes à l'intendant Bouchu par les consuls du Queyras, afin d'obtenir quelques secours pour les « ayder à suporter leurs malheurs,... n'ayant nulz moyen de payer leurs charges ny de pourvoir à leur subsistance et à la culture de leurs fondz... Ils ont esté accablé par les bruslementz,... ...

- Requêtes à l'intendant Bouchu par les consuls du Queyras, afin d'obtenir quelques secours pour les « ayder à suporter leurs malheurs,... n'ayant nulz moyen de payer leurs charges ny de pourvoir à leur subsistance et à la culture de leurs fondz... Ils ont esté accablé par les bruslementz, pillages et contributions considérables qu'ilz ont esté obligés de payer aux ennemis de l'Estat, quy ont monté, pandant 4 années, à plus de 40.000 l. toutes les années ». Leurs récoltes ont péri par les longs hivers et gelées en 1697. En juin 1698, la neige a détruit partie des blés. Les gelées en avril et mai 1699 ont détruit presque tous les blés, etc. (1699). — Répartition de 2.200 1. « pour l'abonnement des lods des échanges ». Total pour le Queyras, 353 1. (id.). — Lettres par Bellon, consul de Molines, annonçant sa démission de consul, 6 février 1699 ; — Ollagnier, consul de Briançon, convoquant une assemblée de bailliage pour le 3 févr., au sujet d'une « somme qui avoit esté promise à M. Marcellier, précédent fermier du Domaine, pour les lodz des eschanges ». 15 janvier 99 ; — Du Prat la Bâtie, à propos de la révision des feux d' octobre 1697, des parcellaires existant dans chaque comté «. « Expliqués-moy pourquoy Vallouise n'a pas son parcellaire », etc. Briançon, 24 janvier 99 ; — Grand de Champrouet, annonçant sa venue dans la vallée, afin d'être payé. Briançon, 7 février 99. — Assignation de la part d'Esprit-Pierre Vallin, hôte deVille-Vieille, afin d'être payé de 32 1. 3, 13 février 99. — Lettre par le lieutenant Berthelot, au sujet des demandes de son cousin Champrouet, grand ami des Fantin. Abriès, 21 février 99. — Commandement de la part de Jean Meyer, dr en médecine, de Ville-Vieille, aux consuls du Queyras de lui payer ses vacations « pour comender 130 hommes de la vallée pour s'oposer à l'entrée des ennemis de l'Estat et garder les frontières par ordre de M. du Sais, gouverneur de la ville de Gap, et envoyé sur les lieus par Mgr de marquis de Larray, lient, général, commandant dans cette province, du 23e juin 1690 », 1699. Lettres par : Fantin à son neveu Dalmas, secrétaire de la vallée, au sujet de ce qui est dû à M. La Coste. Briançon, 14 avril 99 ; — les consuls du Château, à propos des armoiries dud. lieu, 30 avril. — État des fournitures faites pour la vallée par Barthél. Merle : le 30 mars 1692 à Oulx, « pour parler à M. le marquis de Larray et luy demander permission de traiter de la contribution »; le 16 mai, vacation de son fils à Pignerol, « pour s'informer sy les ennemis avoint quelque dessein de verser dans la vallée » ; à deux messagers pour porter une lettre au chevr Vercelli, passant par la vallée de Saint-Martin, n'ayant pu passer par Mirabouc ; voyage à Embrun, pour porter le traité de la contribution à M. de Bachevilliers afin d'avoir « eslargissement des prisonniers » ; le 16 mars 1695, voyage à Luzerne et, de là, à Pignerol, « pour rendre compte à M. le mareschal de Catinat et avoir permission de traiter » ; le 8 avril 1693, à la dite vallée de Luzerne... au sujet que les soldats venoi[en]t journellement dans nostre vallée et y faisoit des désordres » ; perte d'un mulet, a quy avait esté blessé à Aiguilles par un détachement de M. des Essarts... Payement de la dépanse qu'a fait M. Mondon, cape vaudois, et 4 de ses soldats qui avoient esté battus par led. détachement à Aiguilles, le 24 juin 1693 » ; « donné aux deux frères du sr Peyrot, quy sont venus dans cette vallée pour prendre un estât des pillages quy ont esté faits pendant l'année, dans cette vallée, pour le porter à leur frère le cape, quy avoit promis de faire faire justice », 12 1. ; « vaqué à la vallée de Luzerne pour parler au sr Millor et luy demander justice des malversations que faisoit journellement les Vaudois », 18 1. ; le 14 avril 1695, « pour parler à M. le Mareschal, touchant les troupes qui estoit en quartier dans la vallée et pour avoir permission de traiter la contribution » ; vaqué « à la vallée de Saint-Martin, parler à M. de Villette et, de là, à Luzerne, parler à M. le chevr Versellie, pour se plaindre des malversations que faisoit les Vaudois dans ce pays, que pour faire rendre les mullets quy avoit esté pris au Meyries » ; le 25 octobre 1695, vaqué à Luzerne, à Turin et autres lieux, « au subjet que l'intendant Gropel avoit ordonné à nostre vallée de luy fournir quinze mil rups de fourrage » ; à « un soldat quy avoit fourny le bois pour garder le bestail prins à Aiguilles », 6 1. ; le 26 septembre 1696, « fourny la despanse qu'ont fait Mr Léger, Mrs Girard, Mondon et Negrin, capitaines, et autres avec leurs montures, [à] Abriès » du 8 au 26 sept., etc. Total, 928 1. 11 s., 20 mai 1699. — Lettre par Bérard le jeune, au sujet de l'assignation donnée à la vallée, de la part de Barthél. Audier-Merle, à propos des fournitures susdites, et de l'affaire d'Ant. Giraud, de Molines, qui poursuit sans relâche. Grenoble, rue Chenoize, 28 mai 99. — Requêtes à l'intendant Bouchu, afin qu'il fasse cesser les poursuites contre la vallée desd. Audier-Merle, Ant. Arnaud, de Molines, Et. Meissimilly, d'Aiguilles, Charles Fantin, not. d'Arvieux, Meyer, médecin de Ville-Vieille, les héritiers de du Puy, avocat, et autres qui prétendent des fournitures pendant la guerre. Vu par Bouchu, « à Saint-Clément » le 4 octobre 1699 ; — par Jn Meyer, dr en médecine, Pierre Meyer, chirurgien, et Franç. du Puy, héritier de Jn du Puy, avocat, son oncle, afin d'être payés de fournitures à la garnison du Château-Queyras en 1689, 22 octobre 99. — Lettre par Meinel, « portant deffense aux nouveaux convertis d'aller à Genève », afin de la faire afficher. Briançon, 19 novembre 99. Copie de la lettre de Larray, accusant réception de 28 moutons et signifiant aux consuls de faire remplir d'eau la citerne du château et d'y porter du bois et des vivres. « S'ils n'y satisfont promptement, vous ne manquerés d'envoyer prendre les consuls les plus hupez, pieds et mains liez, et me les envoyerés, pour les chastier sellon qu'ils méritent ». Camp du Mont-Dauphin, 1693.