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- Procès-verbal constatant que Germain Puy, de Ville-Vieille, député à Grenoble, passant par le Briançonnais et arrivé à la montagne de Lautaret, le 8 avril, fut obligé de s'arrêter à La Madeleine, « qu'est au pied de la montaigne, du cousté de Briançon, à cause du mauvais temps et nège, mesme... ...

- Procès-verbal constatant que Germain Puy, de Ville-Vieille, député à Grenoble, passant par le Briançonnais et arrivé à la montagne de Lautaret, le 8 avril, fut obligé de s'arrêter à La Madeleine, « qu'est au pied de la montaigne, du cousté de Briançon, à cause du mauvais temps et nège, mesme du vent qui vient du cousté de lade montaigne », et d'y séjourner (avril 1642). — Requête à l'intendant de Sève, par Barthél. Pauchon et Gaspar Borel, collecteurs et percepteurs particuliers des tailles « des villes de Briançon, Embrun et Gap, pays de Champsaur, Goudemar, Corp, Trièves, La Mure, Oysans et dépendances », afin d'être maintenus dans leurs offices. Accordé, 7 avril 42. — Ordonnance des trésoriers généraux en Dauphiné prescrivant rétablissement de collecteurs des tailles dans les paroisses où il n'en existe pas. Grenoble, 22 avril 42. — Mémoire, signé P. Meyer, député du bailliage de Briançon, contre Germain Villette, commis pour rétablissement des offices de secrétaires-greffiers, afin de conserver aux Briançonnais le privilège à eux accordé par Humbert II, dauphin, de nommer pour secrétaires-greffiers qui bon leur semblera, 16 mai 1642. — Lettres par Meyer à ce propos et sur d'autres sujets : « Leduc de Lesdiguières est arrivé à Grenoble, avec M. de Chapponey, son intendant de Paris. Je vous conseille de les y venir trouver, traitter avec luy pour la démolition ». Paris, 6 mai 42 ; — Garcin et son fils l'avocat, qui sont à Paris, travaillent fort « à faire casser notre arrêt... J'ay obtenu arrêt contre Prajela au Conseil des Finances », 9 mai ; — « Les Espagnols ont furieusement battu les nostres commandés par M. le compte de La Guiche, dans la Picardie », 30 mai 42. — Extrait du traité passé par le bailliage de Briançon avec Benoît Amat, trésorier provincial de l'extraordinaire des guerres en Dauphiné, au sujet des 8.000 1. à lever sur 320 feux dont se compose led. Bailliage, à raison de 25 1. par feu, « touchant l'office de regrattier ». Gap, 19 mai 42. — Pièces relatives à la saisie de deux mulets de Chaffrey Jouve, d'Aiguilles, à Embrun, au requis d'Alex. Chauvet, « pour prétendue debte », 22-30 mai 42. — Mémoire relatif à l'établissement de trois corps de garde en Queyras par ordre du sr Lambert (mai 42). — Arrêt du Conseil d'Etat qui ordonne l'exécution de celui du 4 juin 1630 [« L'arrest du 4e juin 1630 est imprimé à la suite des Transactions d'Imbert, dauphin, avec le Brinçonnois »]. Paris, 5 juillet 42. — Copie de l'accord fait entre « Laurens de Colizieux, gouverneur du chasteau de Queyras », et les consuls de la vallée, au sujet des arrérages prétendus par led. Colizieux ou Alex. Chovet, son lieutenant. Par l'entrevue de Michel Petit de La Touche, sergent major de la citadelle et ville de Valence, lesd. Consuls s'engagent à payer 2.000 1., dont 350 à recevoir des mains de n. Gaspar de Chabrières. Valence, 6 juin 42. — Lettres par Meyer : Cézerin doit « faire solliciter M. le Chancelier par M. le prince de Richemont, son beau-fils, nepveu de M. des Diguières », 3 juin ; — une transaction fut « passée avec Molines touchant le bruslement et incendie », 10 juin 42. Signification aux consuls du Queyras de l'arrêt du Conseil d'Etat contre Mathieu Humbert, cape châtelain royal de la vallée, le 1er févr., suivant lequel les consuls et habitants de la vallée pourront s'assembler librement, 19 mars 1612. — Extrait de l'arrêt du Conseil, qui annule celui du 1er févr., 5 juillet 42. — Lettre par de Cézerin : « Mon bonheur a voulu que le raporteur [de l'affaire contre le châtelain] s'est trouvé mon parent et Mgr le Prince, bien meu pour vos intérêtz, sur ce que je luy ey représenté les services que S. M. tire tous les jours de vostre valée, qui est comme le boulevart de la Province contre les courses des ennemys, et luy ey donné des preuves de vostre fidélité au service de lade M., qui l'ont meu à vous accorder un arrest dont on n'a pas ouy parler d'un semblable, il y a longtemps, au Conseil ». Paris, 8 juillet 42 ; — Meyer : « M. de Montehal... Sollicita puissamment, avec protestation que les habitants de Queyras, de l'une et l'autre religion, vivoient de fort bonne intelligence et comme très bons subjects du Roy, souffroient de grandes charges aux allées et retours de ses armées en Italie. De plus, recommanda nostre affaire à M. le Prince... Tant y a que le Roy, en son Conseil... Sans s'arrester à l'arrest du 1er février dernier, a ordonné que l'arrest du 4e juin 1630 sera exéquté ». Ci-joint « coppie de la lettre que S. M. envoie à nos sgrs le Chancellier et Bouthellier, pour la suppression des offices de la nouvelle création au Briançonnois, à quoy j'ay travaillé despuis 7 à 8 mois », 8 juillet 42. — « Arrest du Conseil d'Estat du Roy, donné en faveur des consuls, ville et communautez de la principauté et bailliage de Briançonnois, contre Germain Villette, « au sujet des offices de secrétaires greffiers ». Le Roi « maintient et garde les habitans du bailliage de Briançon en la possession et jouissance d'establir des greffiers des communautez ». Paris, 9 juillet 42 (in-4°, 2 p.). — Lettre par Bruchet, rappelant les soins que se. Sont donnés pour les affaires du Queyras les srs Meyer, Cézerin et lui. Paris, 21 juillet 42. — État par le même des frais contre Germain Villette, 228 1. 12., 21 et 22 juillet 1642. Lettres par Meyer, « parti de Paris le 22e du passé et arrivé le 1er du courant à Lion ». Le chancelier a eu « l'ordre de S. M. de se porter à Tarascon accompagné de huit Mtres de requestes pour faire et parfaire le procès à M. le Grant, aultrement M. de Saint-Marc, marquis d'Éfiat ». L'archevêque d'Embrun et son grand vicaire « sont extrêmement marris de luy (du châtelain) de luy avoir baillé lettre de faveur, qui ne luy avoit esté octroyé que pour faciliter la survivance de son office à son fils ». Avertir sa belle-sœur qu'elle m'envoie le mulet à selle et que l'homme qui l'amènera se trouve précisément le 20e du courant à Roquemaure... Je serai à Tarascon trois lieues de là... Le jour de mon départ de Paris, le Roy arriva à Fontainebleau, où M. le Chancelier se porta ». Menant le mulet à selle, Ayme « en pourroit bien conduire demi-dousaine, que je ferois charger de vin le plus excellant que je puisse boire, lequel est dans mes tonneaux. Je serois aise de nous en pouvoir resjouir ensemblement ». Lyon, 3 août 1642. — Lettre des consuls du Queyras au sr Prat, trésorier et receveur général du bailliage de Briançon, à Grenoble, lui demandant de fournir 400 1. au se Albert, député dud. Bailliage à Paris, 24 août 42 ; — du sr Rou, procureur au parlement de Paris, à Siraud, procureur à Grenoble, lui expédiant des paquets pour le Queyras. Paris, 5 septembre 42. — Sommation de la part de Germain Besson, agent de Jean Videl, cape châtelain de Briançon, aux consuls du Queyras de payer 40 1. 10, pour droits de geôle, 7 novembre 42. — Protestations contre les visites faites par Balthasar Rippert, « commis au faict du sel », pour « recherche des bilhettes du sel », 12 novembre 42. — Inventaire des actes remis par les comtés du Queyras à André Albert, au sujet de diverses dettes, 17 novembre — Requête aux élus de Gap par Jacq. Armand, Jn Hélène etc., afin d'obtenir la restitution de mulets et autres animaux saisis à Embrun au requis de Barthél. Pouchon, receveur particulier, 21 novembre 42. — Avis par Prat, consul de Briançon, contre l'office de collecteur du bailliage, 26 novembre — Extrait des registres du Conseil d'État, défendant d'établir en Briançonnais des « offices de collecteurs et controlleurs des secrétaires-greffiers », 18 décembre 1642, etc.