Arrentement par le bureau diocésain du clergé d'Embrun au sieur Antoine Ollagnier, bourgeois de Briançon, des revenus des « chapelles abandonnées aud. Clergé, sçavoir celles de Sainte-Catherine, Nostre Dame de Pitié, Saint-Laurens ou Saint-Hippolite, Sainte Catherine, Saint-Jacques le majeur, Sainte-Croix, Saint-Blaise et Sainte-Croix, Sainte-Marie-Madeleine : toutes fondées dans la parroisse de Briançon », moyennant 82 l. 9 s. par an, avec obligation de payer les décimes desdites chapelles et 24 l. au curé de Briançon pour le service religieux, 21 septembre 1683. — Baux à ferme des propriétés dépendant des susdites chapelles, passés, au nom du clergé du diocèse d'Embrun, par Antoine Ollagnier, notaire de Briançon, en faveur de divers particuliers, 16 février 1697. — Délibération du bureau diocésain qui nomme ledit Ollagnier économe des chapelles du Briançonnais. Prennent part à la délibération : Gabriel Viala, docteur en théologie, archidiacre de Notre-Dame d'Embrun, grand vicaire et official général ; Georges de Maniquet du Fayet, chanoine et chantre de ladite métropole, commis du chapitre ; Louis Meyère, curé de Saint-Vincent, paroisse d'Embrun, commis des bénéficiers de la cathédrale ; Louis Savournin, curé de Saint-Pons de Seyne (Basses-Alpes) », official forain établi aud. Seine pour les évêchez suffragans, 12 octobre 1696. — Bail à ferme par Antoine Ollagnier, premier consul de Briançon et procureur du clergé d'Embrun, à Raymond Ferrus, hôte de Briançon, de dix setérées de sagne (marais), dépendant « de la chapelle de Saint Étienne en titre Saint-Antoine », moyennant 22 livres par an, 21 avril 1705. — Copie de quittances données par led. Ollagnier aux fermiers des propriétés des « chapelles abandonnées », 1706-1709. — Lettres de J. Sibaud, curé de Savines, à M. le chanoine Ignace de Navaisse, syndic du clergé diocésain d'Embrun, au sujet des dites propriétés, 1748-41. — Assignation à comparaître par-devant le parlement de Grenoble, donnée par le sr chanoine de Navaisse, à demoiselle Justine Sylvestre, veuve et héritière d'Antoine Ollanier, pour avoir à rendre ses comptes au sujet de l'administration des chapelles susdites, 9 février 1741. Note marginale constatant que Joseph Ollagnier a payé la somme de 66 livres ; 6 avril 1741.