« Ordonnance de la corvée », par l'intendant Christophe Pajot de Marcheval. Il enjoint aux consuls du Queyras de répartir les 476 toises à réparer entre trois brigades de travailleurs, à raison de 25 sols par jour. Pour l'Intendant absent, signé Moisson. Grenoble, 10 août 1763. — Promesse par Guil. Cot, des Fontenils, consul de Briançon, à André Fantin, avocat, député d'Arvieux, et Barthél. Marcou, id. Du Château-Ville-Vieille, de faire les travaux « assignés aux susdes comtés sur la grande routte. Territoire de Saint-Crépin dans l'Embrunois... Dans la partie des chemins concernant la vallée de Queyras », moyennant 624 1. Briançon, 6 septembre 1763. — Certificat par Jocteau, sous-ingénieur, attestant que Guil. Cot, du Fontenil, a terminé son travail. Grenoble, 4 novembre 1763. — Note constatant que, le 12 février 1787, le subdélégué Bonnot a reçu l'ordonnance du 16 avril 1764, signée Moisson, « qui décharge la vallée de l'entretien de la grande route d'Embrun à Briançon ».
Signification de la part de Barthél. Berthelot, député du Queyras, à Pierre-Jacq. Duraffourt et Franç. Bernaudon, consuls de Saint-Crépin, Jos. Brun et Jn Court, id. D'Eygliers, d'avoir à réparer le chemin de la Combe, surtout à la montée et descente de « l'Oratoire, Ponts-Neufs et l'Aulanier ou Meurtrière, auquel lieu deux ponts, qu'il est indispensable de rétablir, portoient autrefois la route, sur la rive gauche du Guil, où elle étoit à l'abri de la chute journalière des blocs de pierre... Dont de malheureux voituriers ont été les victimes », 2 novembre 1787. — Requête à l'Intendant parles consuls du Queyras, afin d'obtenir des comtés d'Eygliers et Saint-Crépin la réparation du chemin de la Combe, ou Pont-Neuf, où deux mulets ont péri, « le premier chargé de drap et le second de vin », les 11 et 14 juillet 1778. — Commission par l'intendant Pajot au sr Jobard, sous-ingénieur au département du Haut-Dauphiné, de faire un devis pour rendre praticable en tout temps, « si faire se peut », la route de Mont-Dauphin au Château-Queyras, « en passant par la carrière du Roy et suivant la rive droite du Guil », 2 août 1778. — Lettre par Fantin la Tour, annonçant qu'il a convoqué une « assemblée de vallée, pour prendre dans la garde-robe des archives, dont chaque comté à une clefs », les pièces relatives au chemin de la Combe, afin de « rendre justice aux deux voituriers qui ont perdu leurs mulets ». Arvieux, 22 août 1778.
Lettre par Berthelot, subdélégué, à Fantin la Tour, secréte du Queyras, lui annonçant qu'il a obtenu un atelier de charité de 1.000 1. « pour réparer les chemins de la Combe ». Briançon. 8 avril 1779 (restes de cachet arm.). — Engagement par Jn Martin, « du Chastelard des Escoyères », et Mathieu Morel, de La Chalp, hameau d'Arvieux, sous le cautionnement de Jn Meissimilly, f. de Jacq., ancien consul, de refaire le plus haut pont sur le Guil, du côté d'Arvieux, avec des bois à prendre dans la forêt, au-dessus de La Fusine, lieu dit Le Peyron , terroir du Château, moyennant 350 1. Ville-Vieille, 2 septembre 1779. — Plan du susdit pont (id.). — Promesse par Jn-Pierre Philip, ancien consul du Château, de faire 186 pieds cubes de roquetage « au rocher dit Les Armes du Roy , à la gauche en descendant » de la vallée, soit « 12 toises de longueur de mur de soutènement, à commencer à deux toises du gros rocher qui est dessous des Armes du Roy , à droite en descendant, entre le chemin et la rivière », et sous des conditions fixées antérieurement. Château-Queyras, 12 novembre 1779. — Déclaration par les consuls du Queyras, certifiant avoir dépensé, chez Jn-Pierre Philip au Château, 44 1. Item.
Déclaration des consuls de la vallée, donnant pouvoir à Chaffrey Vasserot, bourgeois d'Aiguilles, de contraindre « les comtés Embrunoises » à réparer le chemin de La Combe qui les concerne, et à Bonnot, subdélégué de Briançon, et Jean Eyméoud, ancien consul de Molines, de procurer le payement des fournitures faites lors du passage de l'armée d'Espagne dans la vallée en 1743 et 1744. Présents, Pierre Garcin et Daniel Berge, consuls de Molines, Jn Méyer et Claude Eymar, consuls d'Arvieux, Jos. Philip, id. Du Château, Claude Falque, id. D'Aiguilles, Damien Mathieu et Ant. Marrou, id. De Saint-Véran, assistés de nombreux députés, 26 avril 1781. — Signification aux consuls de Guillestre, Mont-Dauphin, Eygliers et Saint-Crépin, d'avoir, a en vertu des transactions intervenues à ce sujet », à réparer le chemin de la Combe qui les concerne, « très étroit », tellement que « lorsqu'il se rencontre deux bettes dans ce chemin... L'une est obligée de rétrograder, pour laisser passer l'autre, autrement il arriveroit que l'une des deux seroit précipité dans la rivière du Guil, qui coule le long de lade route », 28 août 1781. Commandement, de la part de Barthél. Berthelot, consul d'Abriès, agissant au nom du Queyras, à Jos. Laurens, not., et Franç. Gerbier, consuls de Guillestre, Guil. Argenty et Jos. Brun, id. D'Eygliers, Guil. Chapin et Jn Comier, id. De Saint-Crépin, de « réparer le chemin de la Combe du Véyer, le seul débouché pour communiquer de la vallée de Queyras dans l'Embrunois », surtout « à l'Oratoire », à la descente du côté de l'Embrunais où « les voituriers sont obligés de décharger leurs bêtes et de porter les charges à dos, et de conduire avec précaution les mulets par l'attache » ; à l'endroit appelé « Ponts-Neufs de L'Aulalnier », où le rocher est décharné, et sur Le pont de Pierre, démoli en 1692, refait en bois, a « été incendié, il y a quelques années ». Les Tourniquets et le « travers de Feuille-Voirant » sont très dangereux « par la chute desmurs de soutènement, surtout à l'endroit des voûtes, où l'on a soutenu le chemin avec des pièces de bois, qui forment une espèce de pont très périlleux ». Par actes de mai 1459 et 21 mars 1722, lesd. Comtés de l'Embrunais sont obligés d'entretenir le chemin, etc., 6-9 avril 1784. — Engagement de réparer le pont de La Saigne dans la Combe du Veyer par Jn Martin, f. de feu Barthél., du Châtellard, Pierre Blanc, f. de feu Pierre, du Coin, ham. D'Arvieux, et Jos. Marcellin, f. de feu Claude, du Véyer. La Chapelue, 31 juillet 1786.