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- Extrait de la sentence arbitrale du 18 juillet 1554, portant règlement de limites entre les comtés de La Salle et de Saint-Chaffrey et terminant les procès existant devant le vibailli de Briançon et, ensuite, le parlement de Grenoble. Jn Chemin, syndic de Saint-Chaffrey, Ant. Roux, conseiller... ...

- Extrait de la sentence arbitrale du 18 juillet 1554, portant règlement de limites entre les comtés de La Salle et de Saint-Chaffrey et terminant les procès existant devant le vibailli de Briançon et, ensuite, le parlement de Grenoble. Jn Chemin, syndic de Saint-Chaffrey, Ant. Roux, conseiller de Chantemerle, Franç. Hellion, Guigues Albert, Ant. Mathieu, Franç. Et Claude Rey, fils de feu Sébastien, procureurs du Villar-la-Madeleine, d'une part, et Ant. Monier, syndic de La Salle, d'autre, le 13 juillet précédent, avaient désignés pour terminer leurs litiges, les arbitres suivants : Georges Péralda, docteur en médecine, Jn Ferras le vieux, Jn Brun, bourgeois et marchand, Claude Chaix ; not. Et secrétaire de la châtellenie de Briançon, Jn Bertrand, not. Du Monêtier, et André Clément, not. Du Villar-Saint-Pancrace. Sur l'ordre du Parlement, « me Reymond Mulet, sgr de Saint-Marcel, conseiller du Roy en ladite Cour », procédait alors à une enquête au sujet des bois et montagnes contestés et revendiqués par le Villar-la-Madeleine, seul, mais qui fait partie de la comté de Saint-Chaffrey. Lesd. Arbitres, après examen des pièces et la visite des lieux litigieux, ordonnent de planter des limites à Planalp, Clot Joutru et au Pré de Vorze. « Le ban des Pananches », que les gens de Saint-Chaffrey « appellent La Gardiolle », appartiendra à La Salle. La partie supérieure du bois contentieux sera des « taillables du Planalp et Clot Joutru ». Les dépens seront compensés (10 juillet 1554). Le 11 juil., les arbitres vont planter des limites : 1° du côté du Monêtier, « au plus haut de la montaigne,... À l'endroit du Pré du Vorze , sur le sommet de ladite montaigne, à un p[e]u de clot,... Loin 15 battons de regest de la dépendance de la Val-des-Prés » ; 2° « sur un serre,... Où il y a plusieurs rocs », à 137 bâtons de la lre limite ; 3° vers le Pré du Vorze , à 143 bâtons de la 2e ; 4° « à la tête duel. Pré du Vorze », à 111 bâtons de la 3e ; 5° « à un serre bien apparant », à 49 bâtons de la 4° ; 6° « à la cotte,... Près dud. Pré de Vorze et du cotté de La Salle », à 75 bâtons de la 5° ; 7° à 80 bâtons plus bas ; 8° « au pied du Pré du Vorze », à 71 bâtons de la 7e, et, ainsi de suite, à Clot Bourret , à Planalp , au rif Chirouzain-Goytroux , au-dessus des maisons de Clot-Joutru , à La Broue de Payan, à Pierre Voulpelière, alias rouchas Charbonnel, à La Gardeolle, à la Combe. Couloubrose , sur « une grande pierre exculpée d'une croix et écrit 1554 », qui est « la 20e et dernière limite ». — Suit la délimitation du « bois adjugé à ceux de Clot Joutru et Planalp » ; 14 limites sont fixées aux lieux dits rif de Jonières, rif du Rullat, saigne de Jn Albert , ou aux environs. — De même, des limites sont plantées dans des lieux « bermes ». Les habitants de La Salle ont Toute liberté de passer et repasser par « la vie appellée la Verchière étant vers la dépendance des montaignes devers la Val-des-Prés, pour aller à leur montaigne... Appellée l'Oulle et Christouvoul , passant par la cime de Granoul ». Les prés sis à droite du ruisseau ( riail ) qui descend du Pré du Vorze, « par clot Bourrel,... Chinard,... Béal de l'Eitagnet ... Jusques à la brouc de Planalp », seront cadastrés sur La Salle, et ceux qui sont à gauche dud. Ruisseau le seront à Saint-Chaffrey. Tém. Chaffrey Dalmas, docteur ès droits, Jn Peytieu, Nicolas Peyron, Guil. Brun, Jn Ferrus le jeune, et Biaise Martin, de Briançon ; me Ét. Giraud, de Vallouise ; Barthél. Robert, originaire d'Arvieux, demeurant à Briançon, not. Briançon, maison de Claude Chaix, 18 juillet 1554. — Peu après, en présence d'Ant. La Rivière, docteur et avocat à Grenoble, Hugues Vallembert, docteur, « avocat de ceux du Villard de Saint-Chaffrey », demande la solution de quelques difficultés. Cela aura lieu le lendemain « sur les lieux contentieux ». Tém. Jn. Brunicard, « escuyer de Briançon » ; Barthél. Du Masset, secrétaire du sr de Saint-Marcel, de Grenoble, et Jacq. Mignet, clerc dud. Grenoble. — Suit l'approbation de ladite sentence arbitrale 1° par les habitants de La Salle. Présents : Pierre Queyras, Ant. Gravier et Jn Chemin, f. de feu Chaffrey, conseillers de La Salle, et Claude Bey, f. de feu Sébastien, procureur des habitants clu Villar-Saint-Pancrace ; Balthazar Bérard et Florimond Bompar, notaires, « Pierre de Salle feu Barthél. », Claude Taravellier, Martin Raby, Guigues et Thomas Prat, Claude Caire, Jacq. Queyras, « Robert de Salle, Reymond de Salle », Claude et Esprit Bérard, Barthél. Gallice, Bertrand et Guigues Gravier, Jn Queyras, f. de feu Claude, Pierre Bompar, « Gabriel de Salle », Jacq. Chabert, Hipp. Brunicard, Barthél. Arduin, f. de feu Jn, « Barthellemy de Salle », Franç. Hermil, Gabriel Gravier, « Pierre de Salle feu Alois », Ant. Albert, f. de feu Jn, « Lazare de Salle, Jn de Salle feu Barthél. », Pierre Rueil, « Hugues Salle fils Pierre », et autres. « Au pied du cimetière de l'église parroissialle dud. Lieu et au sortir des messes », 22 juillet 1554 ; — 2° par les habitants de Saint-Chaffrey, Chantemerle et Villar-la-Madeleine, le même jour. Présents : Jn Chemin, consul, Ant. Roux, syndic, conseiller de Chantemerle, Jn Agnès, Jn Peytieu, Jn Jouffrey, not., Franç. Blanchard, not., Pierre et Jn Blanchon, Ant. Silvestre, André Sertour, Jn Vallier, Pierre Jouffrey, Simon Reboul, Jacq. Sandre f. de feu Barthél., Jn Fine, Jacq. Eymard, Claude Callier, Hugues Salle, Barthél. Bérard, Esprit et Claude Ferrier, Jn Queyras, Guil. Panenc, Pierre Rey, Pierre Vernet, Bonnet Jouffrey, Grégoire Hellion, Chaffrey Baron, Claude Drevet, Guil. Jouve, Jacq. Pellisier et autres habitants de Saint-Chaffrey. « Devant la chappelle de Saint-Antoine, en place publique ». Tém. Jn Vallier, de Cervières, Jn Roviani, de Piémont, et Ant. Clément, de Vallouise, 22 juillet 1554 [Extr. Par Ant. Arduin, not. De La Salle, d'un « parchemin d'écriture peu lisible ». Villeneuve, 16 décembre 1774. — Autre copie, non authentique, de ladite sentence arbitrale, vers 1774].