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- Procédure relative à la possession de la montagne des Combes, avec cles copies ou cles extraits d'anciennes reconnaissances. — Reconnaissance par les habitants de la comte du Puy [Saint-Pierre], extraite du manuscrit existant à la Chambre des Comptes de Grenoble intitulé : Copia recognitionum... ...

- Procédure relative à la possession de la montagne des Combes, avec cles copies ou cles extraits d'anciennes reconnaissances. — Reconnaissance par les habitants de la comte du Puy [Saint-Pierre], extraite du manuscrit existant à la Chambre des Comptes de Grenoble intitulé : Copia recognitionum antiquarum patriœ Briancsonesii , de l'an 1265 : les hommes de Saint-Martin-de-Queyrières doivent entretenir la tour de Queyrières ( manutenere turrim de Cayreria ) et se réunir au cri d'alarme ( ad ragdam omnes concenire ) ; le Dauphin a exclusivement droit aux nids des oiseaux ; il perçoit la quatrième partie du gros gibier; il a le haut domaine des mines ; il prend, à la montagne des Combes, le pâquerage, c'est-à-dire « les fruicts d'un jour » (dont la moitié naguère appartenait au Sénéchal et l'autre, aux enfants de Guil. Baile). — A cette époque (1265) Saint-Martin-de-Queyrières forme un mandement (f° 14) ; le domaine de Bouchier est partagé en deux parties, et celui de Queyrières en quatre ou « quartes » dites: des Bermonds , des Arnauds , des Jarentes et des Ramelles . Le Dauphin avait acquis, par droit d'épave et de forfaiture ( eschuta ), les possessions de ses pariers et des nobles (fos 11,12,13 v°). Ces derniers possédaient autrefois le plein domaine (plénum dominium), les justices, les bans, les lods au tiers (f° 13), et cela, un peu partout : à Queyrières, où existait une tour (f° 7 v°) ; à Bouchier ( Bocherio ), au-delà de la Durance ( ultra Aquam ) (f° 13); aux Clots (f° 13 v°) ; près du Pertuis-Rostan ( apud Foramen Rostagni ) près des murailles de Vallouise ( a muris inferius in pratis Mecret ) (f° 14), qui sont appelés ailleurs (ib.) de La Bâtie (Bastia) , et qui, probablement, ont donné leur nom à La Bâtie-des-Vignaux ; ces murailles allaient, à travers la Durance, depuis le village de La Bâtie, au Pertuis-Rostan et vers les montagnes de Saint-Martin-de-Queyrières, ainsi qu'on peut le vérifier encore de nos jours par les débris qui en restent. — Les nobles de Vallouise ( de Valleputa ) reçoivent leur part des pâturages, alpages, bois noirs, etc. (f. 7 v°). — L'Argentière forme un mandement à part, avec castrum (f. 7). — Les religieux d'Oulx, à cause d'un certain frère Pierre Odon, qui fut chanoine de leur prévôté, perçoivent la sixième partie de la Quarte des Arnauds, à Queyrières (f. 10 v°). — Le Dauphin perçoit à Saint-Martin-de-Queyrières : en argent : 9 1. 8 s. 2 d. et demi ; 13 fromages de cens, estimés 6 sols 11 deniers et une pougoise, chaque fromage valant 8 deniers ; 7 setiers un quartal de seigle; 9 setiers 1 émine d'avoine, 80 setiers de blé ordinaire pour le droit de tasche; 30 setiers de blé pour les mearia , les tercerées et les quarterées ; enfin, 40 sous pour le pâturage, les agneaux et les fromages (f. 14). — En 1306, il y a Queyrières une confrérie du Saint-Esprit (f. 3). — En 1336, la paroisse de Saint-Martin-de-Queyrières contribue aux cavalcates delphinales, à cause des hommes-liges du Dauphin ; elle paye : 64 livres de monnaie antique pour les tailles ; 150 setiers de seigle, à la mesure de Saint-Martin, pour les tasches des blés ; 30 sous pour les menus bans ( banna minuta ), et 12 deniers pro paera (?) (f. 6). — La procédure du 28 août 1649 rappelle : l'albergement du 8 septembre 1311 (f. 46) ; l'exemption d'un mouton ou « cibour », du 16 novembre 1315 ; la transaction d'Humbert II avec les comtés du Briançonnais, du 15 juin 1343 (f. 47) ; le cadastre fait le 22 janvier 1554 ; enfin, elle donne pour limites à la montagne des Combes : « le collet de Fanjas, le collet des Combes, le collet de l'Eschauda, Serre Chevalier, le collet de l' Alchauvin , le Leveys, Clousis , le Siblouc , la maison de Michel Baro, Roche-Crue, l'Aiguilha, et Pré-Piosel » (f. 50). — L'enquête du 3 octobre 1650 fournit à peu près les mêmes noms (f. 60-119). Témoins entendus : Claude Daurelle, charpentier, des Vignaux ; Claude Alixan, laboureur, de La Pisse (aujourd'hui le Pelvous) ; Jean Giraud, et Ant. Estienne, marchand pelletier, du même lieu ; Ant. Rabi , muletier, de La Salle ; Jaq. Ayme, dit Boge , etc. (f. 215).