Signification faite, au requis du promoteur général du diocèse, aux consuls de Rosans de l'ordonnance épiscopale rendue en cours de visite, le 27 mai 1775, d'après laquelle l'église devait être « rétablie, suivant le vœu et le dessein des habitants », et de la nouvelle ordonnance, rendue le 4 novembre, d'après laquelle, « à deffaut d'avoir été satisfait à ce qui étoit porté par la susdite première ordonnance, ladite église paroissiale de Rosans, située dans le village », sera interdite, 27 novembre 1776. — Signification semblable aux consuls de Lachau et à « M. Chapuy, chanoine de l'églize de Forqualquier, prieur dud. Lieu », afin d'obtenir des réparations à l'église ou d'en faire « construire une autre », 12 mars 1776. — « Mémoire concernant la chapelle Notre-Dame de Lioncelle, fondée dans l'église de Gap par M. Bertrand de Lioncelle, évêque de Gap, en 1318 ». Les revenus n'en sont que d'une 12e de 1., provenant de censes établies sur une maison et un chasal situés place Saint-Arnoux, « faisant l'angle de la rue vis-à-vis la basse-cour de Me Vallier ». Le tout fut albergé, le 23 avril 1619 (Gay, not.), à Georges Rochas, sous la cense de 4 1. 2 d., et le 9 février 1645 (Pierre Ollier, not.), sous la cense de 5 1. En 1676, il y avait procès entre le sr Rochas et M. Tardieu, recteur de la chapelle. En 1778, Étienne-Cesmat, bourgeois du Forest-Saint-Julien, et héritier de Dlle Rochas, sa mère, possède lesd. Immeubles, etc. (1778). — Bail à ferme des vignes et terres dépendant de la chapellenie de Sainte-Catherine, fondée en l'église du Monêtier-d'Ambel, à Pierre Bonthoux, marchand de Corps, par « Messire Jacques-Marie Flour de Saint-Geniès, prêtre, chanoine prébandé en l'église cathédralle Notre-Dame de Gap, vicaire général du diocèse de Saint-Papoul, recteur » de ladite chapelle, pour huit ans, moyennant la somme de 120 1. 5 s. par an. Gaduel, not. De Corps, 10 avril 1788. — Requête à l'évêque de Gap par les habitants du Désert, afin d'obtenir de François Rouy, curé de Châtillon, le service de leur église. Observations dud. Curé : « Il n'y au Désert que 6 habitants et 15 à Châtillon ». La dîme produit environ 700 1., mais le curé « est chargé du luminaire, des réparations de sanctuaire et des ornements nécessaires au service divin ». L'évêque de Condorcet, en cours de visite, le 21 juillet 1743, ordonna que le curé de Châtillon ferait le service du Désert, durant 6 mois de l'année. Mgr de Narbonne réunit le Désert à Châtillon. Le curé actuel a été nommé en 1777, et il a toujours fait le service du Désert, suivant la transaction de 1776, mais, en décembre dernier, il l'a discontinué, à cause du danger « de périr en chemin, tout seul, par la quantité de neige, obligé de passer à travers des précipices ». Gap, 10 mai 1787. — Copies : de la transaction passée, le 18 décembre 1776, entre Jean Guichard, curé de Sigoyer, fondée de pouvoir de Joseph Maurel, prieur-curé de Châtillon et du Désert, et les habitants du Désert, par laquelle led. Prieur est obligé de faire le service du Désert pendant toute l'année, à charge par les habitants de lui payer à l'avenir la dîme à la côte 12e. Présent, Carnier de Lavalette ; Blanc, not. (1787) ; — de la délibération prise en assemblée générale de la communauté du Désert le 6 décembre 1789, au sujet de la montagne pastorale de Céüse et du service de la paroisse du Désert. Les prétentions du marquis de Savine qui revendique la propriété de la montagne de Céüse, ne sont pas justifiées, « puisque, depuis plusieurs siècles, les précédents seigneurs avoient concédé aux habitants dud. Lieu le droit de mener paître, sans exception, tous les bestiaux qu'ils pourroient avoir en hiver comme en été, sur la montagne dite de Séüse, duquel droit lesd. Seigneurs avoient retiré le payement suvivant les divers actes qui seront produits ». La montagne de Manteyer est « séparée de celle albergée aux auteurs des délibérants par huit différentes limites, ainsi que la chose est facile à vérifier ». Quant au service paroissial du Désert, il y a lieu de réclamer l'exécution des règlements antérieurs (6 décembre 1787). — Certificats délivrés par le receveur des tailles d'Upaix, attestant que les biens fonds de la chapelle de Sainte-Catherine d'Upaix doivent supporter au rôle des tailles de la communauté la somme de 29 1. 17 s. « sur le pied de 25 florins 4 sols d'allivrement », et ceux de la chapelle de Saint-Antoine, la somme de 3 1. 6 deniers, « sur le pied de 2 fl. 6 s. 8 d. d'allivrement ». Upaix, 29 décembre 1790. — Copie du bail à ferme des biens fonds desd. Chapellenies de Sainte-Catherine et Saint-Antoine d'Upaix, à Jean-Baptiste Truchet, fils de feu Jean-François, dud. Upaix, par Jacques-Marie Flour de Saint-Geniès, chanoine de Gap, pour 29 ans, moyennant 156 1. par an. Témoins : Ignace de Cazeneuve, chanoine, et François Marchon, chanoine, précenteur. Gap, 4 novembre 1784. — Déclarations faites par l'évêque de Gap, à la suite du décret de l'Assemblée nationale, du 9 novembre 1789, d'après lesquelles : il déclare surseoir à la nomination du recteur de la chapelle Saint-Honoré de Valernes, 19 mai 1790 ; — il charge le sr de Lafont, receveur des décimes du diocèse, de percevoir les revenus de ladite chapelle de Saint-Honoré de Valernes, 10 mai 1790. — Mémoire écrit en entier de la maison de l'évêque de Gap, « sur la requête présentée par quelques habitants de Sainte-Marguerite, paroisse de Gap, aux fins de suppression du vicariat établi aud. Lieu par notre ordonnance du 13 may 1788, et du rétablissement de l'ancienne chapellenie ». L'évêque conclut au rejet de cette demande, 6 novembre 1790. — « État et déclaration des revenus ecclésiastiques dont jouissoit Mre Augustin-Pierre-Joseph du Puy, chanoine de l'église cathédrale de Gap, en bénéfices cy-après désignés, d'après les baux subsistants,... En conformité de l'art. 22 du décret de l'Assemblée nationale du 24 juillet 1790, sur le traitement du clergé actuel » : le 7e canonicat de l'église de Gap, « qui est la troisième prébende de Montalquier », 841 1. 2 s. ; « chapelles de Saint-Martin de Sannier, Saint-Jacques et Saint-Philippe fondées en l'église paroissiale d'Ancelles,... Saint-Giraud et Saint-Paul à Rambaud,... Notre-Dame de Lioncelle, … Saint-Jean-Baptiste » à Ventavon, etc. Total général, 1.260 1. 14 s., 30 novembre 1790. Suit l'arrêté des administrateurs du directoire du district de Gap qui fixe le traitement dud. Chanoine du Puy à la somme de 1.330 1. 2 s. Gap, 3 décembre 1790. — Certificat desd. Administrateurs attestant que « Mr Augustin-Pierre-Joseph Dupui des Sandrais, cy-devant chanoine de l'église de Gap, n'a reçu sur son traitement de 1790 que la somme de 658 1. 7 s. ». Gap, 17 mars 1791. — État des fournitures dues « par le ci-devant chapitre de Gap à Me Pérachon, procureur ». Total 187 1. 11 s. 4 d. « Il a été délivré ordonnance de payement,... Pour 180 1., le 30 mai 1791, etc.