« C'est ici le second cours de la visite générale qu'a fait Mgr messire François Berger de Malissoles, évêque, comte et seigneur de Gap, dans son diocèse » (f° 1). — « Raportoire... Par lettre alphabétique » (ib.). — « Hermitages. Il y a ceux de Charence, celuy de Notre-Dame des Alabres à Rambaud, celuy de Notre-Dame des Faisses à Ribiers, celuy de Notre-Dame de Saumane à Serres, celuy de La Peyrusse à Barras, celuy de Notre-Dame de Dromond à Saint-Geniez » (f° 2).

Champoléon, 1710, 26 novembre « estant en mission dans la paroisse de Champoléon, avec trois religieux capucins, nous y avons fait la visitte de l'église ». Le sr Piaurroy, marchand à Lyon, « fait construire une chapelle très propre » dans son village natal (f° 8 v°). — Orcières, 30 novembre « Mission par des religieux capucins ». Présents : le père Donnet, procureur du collège d'Embrun, Lagier, curé (f° 8 v°). — Saint-Nicolas-de-Montorsier, 30 décembre « Nous sommes partis de la paroisse de Saint-Jean-de-Montorssier, où nous faisons actuellement la mission, avec des religieux capucins, pour nour rendra à la susdite église de Saint-Nicolas ». Claude Bellon, curé. L'église est « extrêmement délabrée et située dans un endroit impraticable, surtout en ce tems-ci... Il faut nécessairement que nous la fassions transporter dans un lieu plus convenable et plus commode ». Présent, Ledoux, archiprêtre d'Ancelle (f° 9 v°). — Saint-Léger, 30 décembre « Nous nous réservons de rétablir la susdite confrairie (du Rosaire)... Jeudy prochain, premier jour de l'an, dans l'église de Saint-Jean-de-Montorssier, où nous résidons, à cause de la mission » (f° 10 v°). — Chabottones, 30 décembre Jean Allec, prieur-curé, résidera, sous peine d'interdit (f° 11). — Chabottes, 31 décembre Interdiction de l'église, « pour empêcher que nos ordonnances ne restent à l'avenir, comme par le passé, dans l'inexécution » (f° 13).

Buissard, 1711, 2 janvier. L'évêque ouvrira « incessament » une mission à Saint-Julien (f° 13 v°). — Saint-Pierre-de-Chaillol, 3 janvier Tout y est en bon état (f° 14).

— Saint-Michel-de-Chaillol. « Nous avons eu la douleur de voir que... L'on n'avait du tout rien exéquté de notre précédente visitte généralle du 4e d'octobre de l'an 1707, ce qui nous auroit déterminé à briser sur le cimetière le soleil, le ciboire et le calice qui n'estoient que d'alquimie, aussi bien que les chandeliers et plusieurs autres ornemens indécens ». Interdiction de l'église (f° 16). — Saint-Jean-de-Montorsier, 4 janvier « Nous avons... Receu tant de consolation, durant notre séjour à la présente parroisse, que nous n'avons qu'à demander au Seigneur qu'il conserve les fruits qu'il a semez et fait croître en notre présence » (f° 17). — Ancelle, 5 janvier Le prieur de Romette est décimateur et, en cette qualité, paye « les portions congrues aux sieurs curez de Saint-Martin et de Sainte-Catherine». Deux chapelles dans l'église de Saint-Martin : l'une, sous le vocable de Saint-Martin, tenue par le sr Reynaud, curé du « Glaizier », vaut 120 liv. Par an ; l'autre, sous le vocable de Notre-Dame de Pitié, possédée par le sr Chaix, curé de Saint-Michel de Buissard, vaut 1001. « Ladite communauté est composée de 200 habittants, dont il y a cinq de nouveaux couvertis, faisant en tout le nombre 634 communiants, qui entretiennent, pendant l'hyver seulement, un maistre d'escole » (f° 18). Dalmas, curé de Sainte-Catherine d'Ancelle (f° 19 v°).

Saint-Julien-en-Champsaur, 6 mars. « Nous sommes partis de Gap pour nous rendre en la parroisse de Saint-Julien-en-Champsaur, où actuèlement nous faisons faire la mission par des religieux capucins ». Tardieu, secrétaire de l'évêque (f° 20).

La Batie-Vieille, 1711, 3 mai. Louis Isnard, curé. L'évêque, qui est « prieur décimateur » du lieu, donne 100 liv. Pour faire une cloche de 4 quintaux (f° 20 v°). — Rambaud. Jean Faure, curé (f° 21 v°). — Saint-Laurent-du-Cros, 4 mai, Martin, curé. Quatre « mariages clandestins » entre nouveaux convertis seront réhabilités (f° 22). — La Bâtie-Neuve, 5 mai. Arnoux Raymond, curé. L'évêque « en qualité de prieur décimateur » fera terminer ce qu'il n'a « pu faire totalement jusqu'à présent, faute d'ouvriers ». II n'y a pas de fonds baptismaux (f° 23). — Laye, 6 mai. La paroisse est pauvre ; l'évêque contribuera à « l'achat d'une grosse cloche » (f° 24). — La Fare, 6 mai. L'église sera couverte de tuiles, « ne l'estant actuellement que de paille, ce qui est tout à fait indécent et qui la met en péril d'estre brûlée » (f° 24 v°). — Valserres, 7 mai. Ordre de « faire une église neuve dans le village, selon la dimension et la forme de l'ancienne, dont on prendra les matériaux, afin que la neuve coûte moins » (f° 25 v°). — La Rochette, 8 mai. L'église est si détruite, si délabrée et si dépourvue de toute sorte de vases sacrés et ornemens, que nous n'y avons pu faire aucune fonction ecclésiastique... Nous avons averti les habitans de nous suivre en la paroisse de Romette, pour y recevoir les sacremens » (f° 26v°). — Romette, 8 mai. Dominique Rolland, curé. On répare la maison curiale (f° 27 v°). — Jarjayes, 9 mai. Louis Tourniaire, curé, ne saurait se passer d'un cheval, « à cause de l'éloignement de ses habitans et de la difficulté des chemins ». Il est question d'annexer « les habitans des Tancs et de Malcor » à Valserres (f° 28 v°).

Rabou, 1711, 19 juin. Claude-Augustin Boisseau, curé (f° 29). — Chaudun, 19 juin. Le P. Rostan, «religieux observantin», fait le service de cette paroisse, dont St Jacques est le patron (f° 30). — La Freissinouse, 21 juin. L'église « sous le titre de Saint-André,... À l'avenir sera sous celuy de l'Assomption de Notre-Dame » (f° 31). — « Saint-Jean-de-Chassagne », 28 juin. Le sr La Combe », un des curez de Gap », est actuellement chargé du service de cette église. Le cimetière sera réparé (f°31 v°). — Saint-André-lès-Gap, 29 juin. Gabriel Disdier, curé. «Après avoir examiné l'église, située au-dessus des moulins de Chabert, environ cinq ou six cens pas de la ville, que nous avons trouvée entièrement délabrée, nous nous sommes transportez dans la chapelle Sainte-Magdeleine, sur Chauvet, où nous avions indiqué les paroissiens de Saint-André pour y recevoir plus commodément les sacremens... L'étendue de laparroisse est d'une lieue et demie au-dessus de la montagne, composée de 64 habitans, tous anciens catholiques, faisant le nombre de 215 communiants ». Le sr Rizoul, dernier curé, a légué 1.000 1. pour aider à reconstruire l'église « dans le centre de la paroisse, auprès de quelque hameau que nous réglerons avec les sieurs prieurs décimateurs » (f° 32 v°).

Pelleautier, 1711, 5 juillet L'église sera réparée (f° 33 v°). —Neffes. L'église n'est pas « entièrement rebâtie » (f° 34 v°). — La Baume-des-Arnauds, 26 juillet Louis Julien, curé. Parmi les nouveaux convertis il n'y en a que trois qui vivent en véritables catholiques. Signature du sr « La Roche-Flotte de Foresta » (f° 35). — Saint-Martin-d'Argenson, 27juil. « Le sr Dieuleveut, prieur-curé de Saint-Pierre-d'Argençon », est chargé du service de cette paroisse (f° 36 v°).

Tallard, 9 août. Allibert, curé, Faure, secondaire, Burle, chapelain, « et autres ecclésiastiques du Séminaire ». « Nous avons visitté l'église avec toutes ses dépendances, aussi bien que la maison du petit séminaire... A l'égard du petit séminaire, nous tâcherons... De le faire bâtir et de le mettre dans l'état où nous désirons le voir » (f° 37). — Lettret. « Église paroissiale sous le vocable de la Nativité de N. S. » (f° 37 v°). — Châtillon-le-Désert, 23 août. Joseph Pons, curé, ira passer trois mois au séminaire de Gap (f° 38). — Châteauvieux-sur-Tallard, 6 septembre (f° 40). — La Saulce, 8 septembre L'évêque est accompagné de ses « missionnaires » (f° 40 v°).

Saint-Bonnet-en-Champsaur, 4 octobre Dominique-Gabriel Rosty, curé, François Eyraud, sacristain. Procession générale autour du bourg. Excommunication d'un incestueux qui habite avec sa belle sœur (f° 41 v°). — Bénévent, 5 octobre Mathieu Martin, curé. La chapelle de Saint-Pancrace sert au culte (f° 42 v°). — Charbillac. Jacques Galland, curé (f° 43). — L'Épine, 7 octobre François Bernard, archiprêtre et curé, Jean-Pierre Bonnefoy, secondaire. « Nous y avons trouvé toutes choses en si bon état que nous n'avons pas cru y devoir rien ordonner pour cette fois-cy » (f° 44). — Montjay, 8 octobre Massot, prieur, Gleize, curé (f° 44 v°). — Furmeyer, 16 octobre Il y a « une mission des religieux dominicains de la Réforme du père Antoine » (f° 45). — La Cluse, 13 novembre Il y a à Agnières « des missionnaires de l'ordre de Saint-Dominique de la réforme du père Antoine» (f° 45 v°).

Saint-Étienne-en-Devoluy, 13 novembre « Où nous avons actuellement une bande démissionnaires capucins ». Guillaume Hodoul, prieur-curé. Il y a au moins 600 communiants « dispersés en onze hameaux, dont plusieurs sont très escartés et... Situés dans des lieux presque inaccessibles durant huit mois de l'année ». Établissement d'un secondaire, avec 150 livres de traitement (f° 46 v°). — Saint-Didier, 15 novembre « Après avoir clos la mission de Saint-Étienne... Nous sommes montés dans l'église paroissiale, située sur le haut de la montagne... Nous sommes ensuite dessendus pour visiter la chapelle située auprès de la rivière, sous le vocable de Saint-Joseph,... En mauvais état », laquelle est interdite. Trois capucins y font une mission « durant un mois entier... Aux fraix et dépens de M. Joseph Sauveur, prieur-curé » (f° 47). — Agnières, 16 novembre Urbain Melquiond, curé (f° 48 v°). — Chapelle de « Notre-Dame de Sauveterre, sous le vocable de l'Immaculée conception », située sur le territoire de la paroisse des Baux, en mauvais état. Elle est interdite, 30 décembre 1711 (f° 49 v°).

Saint-André-en-Bochaine, 1712, 15 janvier Les « missionnaires capucins y font actuellement la mission depuis un mois ». Le curé nouvellement pourvu à la place du défunt n'est pas arrivé. Jacques Paschalis, secondaire (f°50). — Montbrand, 16 janvier Sauvan, curé (f° 51). — « Chapelle de Saint-Laurent, dans l'hameau des Meyères », couverte de paille. Elle est interdite, 15 février (f°51 v°). — Chapelle du hameau de « Trois-Châteaux » (Treschâtel), paroisse de Gap, également interdite (f°52). — Aspres-sur-Buëch, 20 février Il y a une mission de capucins. Touche, curé et archiprêtre (f° 52 v°). — Agnielles, 21 février Bernard, prieur curé. « Le sr David, prieur de Furmeyer, archiprêtre de Veynes », accompagne l'évêque (f° 54). — Saint-Pierre-d'Argenson, 22 février (f° 55). — Aspremont, 22 février L'église, « prête à être emportée par la rivière du Buëch », est interdite (f° 56 v°). — « Peyre », 22 février « Mission absolument nécessaire » (f° 57). — Sigottier, 23 février Philippe Arnaud, curé. « Il faudra envoyer incessemment un vitrier en cette paroisse pour vitrer touttes les fenêtres de l'église » (f° 58). — Le Saix, 24 février (f° 58 v°). — Clausonne, 24 février L'église de « Clausonne est entièrement détruite » et « nous l'avons interditte ». « Nous nous sommes ensuite informés du nombre des habitans, et pour être instruits plus à fonds de leurs demeures, de leur nombre et de leur capacité, nous les avons tous visittés, les uns après les autres, et avons trouvé qu'ils étoient au nombre de treize familles, répendues en différans androits de la montagne, faisans le nombre de 82 âmes, si peu instruites... Que nous avons été... Fort touchés d'y trouver une ignorance si crasse ». L'église de Clausonne sera érigée en cure (f° 60). — Chabestan, 24 février Il n'y a « point d'église ». Le curé est « interdit par nous depuis plus de deux mois, pour bonnes raisons ». La chapelle de « Chamcroze», sous le vocable de Notre-Dame de la Nativité, a 5 cannes 1/2 de long sur 3 de large (f° 61). — Oze, 26 février Mazan, curé. Église délabrée, « plus semblable à une écurie qu'a une église » (f° 61 v°). — Saint-Auban-d'Oze. L'évêque ne fait pas de cérémonies, « à cause de la malpropreté » de l'église (f° 63). Cette église est érigée en cure (f° 64). — Châteauneuf d'Oze, 26 février Richaud, curé (f° 64 v°). — Savournon. Joseph Arthaud, curé. « Il y faut donner une mission, dont le Bersac, le Plan-du-Bourg, Montrond et l'Aup-Jubéo profiteront ». La communauté « entretiendra à l'avenir un maître d'école durant toute l'année ». Présents : Jean-Antoine Astier, curé du Bersac, Joseph Janselme, curé du Plan-du-Bourg (f° 65). — Plan-du-Bourg et Le Bersac, 27 février (f° 66). Saint-Genis, 27 février Jacques Flour, prieur curé (f° 67 v°). — L'Aup-Jubéo, 28 fév. Sur une « montagne presqu'inaccessible, éloignée d'une lieue des parroisses les plus voisines, n'ayant point de curé,... Ayant été les 18 mois de suite et même les deux années sans voir prêtre,... Contraints plusieurs fois d'enlever eux-mêmes leurs morts ». Ladite « église succursale sera desservie par un curé en titre qui persevra la portion congrue » (f° 68). — Montrond. Église en « très mauvais état, presque d'étruite » (f° 68 v°). — La Bâtie-Montsaléon. Jean Anglès, curé. — Saint-Marcellin-lès-Veynes, 29 février R. P. Gesse, curé (f° 69 v°). — Veynes. R. P. Gonon, prieur, Aillaud, curé, Santon secondaire (f° 70).

Chateauvieux-sur-Veynes, 1712, 1er mars (f° 70 v°). — Upaix, 5 mars. L'évêque se rend de Tallard à Upaix. Balthazar Roubeau, curé, Jean Venève, sacristain, Denis Bon, secondaire (f° 71). — Saint-Eusèbe-en-Champsaur, 28 mars. Jacques Roux, prieur-curé (f° 71 v°). — Les Costes, 29 mars, Jean-Pierre Amielh, curé. « Église pire que l'écurie la plus malpropre » (f° 72). — La Motte, 30 mars. Gaspar Pascal, prieur-curé. « A l'avenir la communauté entrediendra un maître d'école pendant toute l'année » et « elle le payera conformément aux déclarations de Sa Majesté » (f° 73). — « Les Infornas » (f° 73 v°). — « Aubessagne », 31 mars. Alexandre Garnier, curé. L'église est « toute découverte, le clocher prêt à tomber » (f° 74).

Saint-Firmin, 1712, 6 mai. Antoine Gentillon, curé (f° 75). — Saint-Jacques, 7 mai. Jean Guibert, prieur-curé (f° 75 v°). — La Chapelle, Jacques Payan, curé. « Messire Esprit Payan, ancien prieur-curé », a donné à l'église « un grand calice d'argent avec sa patène » (f° 76). — Saint-Maurice, 8 mai. Jacques Barban, curé (f° 77). — Aspres-les-Corps, 9 mai. Richaud, curé (f° 77 v°). — Saint-Jean et Saint-Jacques des Vertus. Alexandre Bernou, curé (f° 78). — Corps. Jean de La Font, archiprêtre. « Érection d'une confrérie de Saint-Joseph pour les agonisans » (f° 78 v°). —La Salette, « sous le vocable de Saint-Michel », 10 mai. François Tourniaire, curé. Il y a un secondaire au hameau de Saint-Julien (f° 79 v°). — Saint-Michel, 11 mai. Le sr Baruel est incapable de faire le service, à cause de son grand âge (f° 80). — Sainte-Luce. Paul Courbon, curé. Église « toute délabrée et scituée à quatre ou cinq cens pas du vilage ». Chapelle dans le village servant d'église paroissiale (f° 81). — « Meyerots », 12 mai. Jean Reymond, curé (f° 82). — Saint-Laurent-en-Beaumont, Joseph Maurel, curé (f° 82 v°). — La Salle, 13 mai. Jean-Antoine Blanquy, curé (f° 83 v°). — Quet, Jacques Galand, curé (f° 84).

Le Poet, 1712, 4 juin. Joseph Bessière, archiprêtre et curé du lieu. Jean Bon, secondaire (f° 85). — Volone, 5 juin. Denis Gaffarel, prieur-curé, Joseph Escoffier et Joseph Crudi, secondaires. La communauté entretiendra à l'avenir « une maîtresse d'école qui soit en estat de bien instruire les jeunes filles de la paroisse et leur apprendre ce qui concerne leur état » (f° 85). — Saint-Martin de Thoard, 7 juin. Antoine Dou, curé (f° 86). — Le Castelar, Jean-Louis Bernard, prieur-curé (f° 87). — Mélan, 8 juin (f° 87 v°). — Auribeau, 9 juin. Claude Chastoul, curé, Bernard, prieur décimateur (f° 88 v°). — Feyssal. Michel Jean, prieur-curé (f° 89). — Authon, François Borély, curé (f° 89 v°). — Chardavon, 10 juin, André Matheron, curé. L'église est « sous le vocable de Saint-Roch ou Notre-Dame de Consolation » (f° 90 v°). — Saint-Genis, Giraud, curé (f° 91). — « Naux », 11 juin. Joseph Bourgerel, « prêtre comis au service de ladite église ». Désormais on exercera dans cette église « toutes les fonctions curiales » (f° 92). — Mézien. Antoine Bourély, curé (f° 92 v°). — Entrepierres, 12 juin, Crudy, curé (f° 93 v°). — Beaudument, Moretti, curé. « Il faudra que nous aidions à rétablir et orner cette église » (note originale de l'évêque) (f° 94). — Sourribes, 13 juin. « La dame de Ressis, abesse de Sainte-Claire, décimatrice du lieu,... Pourveue depuis très peu de tems de ladite abbaye», a fait exécuter la plupart des ordonnances prescrites lors de la précédente visite (f° 94 v°). — Salignac, 14 juin. André, curé. Un habitant donne par testament « tout son bien tant à l'église qu'aux pauvres » (f° 95 v°).

Manteyer, 1712, 3 juillet Pierre André, prieur-curé (f° 96). — La Roche-des-Arnauds, 17juillet Jacques Oddoul, curé, Joseph Heiriès, secondaire (f° 96 v°). — Les Baux, Jean Ferréoud, prieur-curé (f° 97 v°). — Serres, 27-28 août. Louis Dupuy, curé, Jacques Amat secondaire. « Et sur ce qui nous a été représenté que les enfans manquoient d'éducation, faute de maîtres et de maîtresses, nous ordonnons, pour y pourvoir, que, conformément aux ordonnances de Sa Majesté, ladite communauté entretiendra à l'avenir, continuellement et sans interruption, un maître et une maîtresse d'écolle, deuement instruits et capables, et qui seront obligés, l'un et l'autre, de conduire aux saints offices de l'église et aux catéchismes qui seront faits, tous les jours de fête et de dimanche, tous les enfans qu'ils enseigneront ; à faute de quoy, nous les déclarons interdits de leurs fonctions, et enjoignons, tant au sr curé qu'au sr secondaire, de nous en donner avis incessemment » (f° 98). — Montclus, 28 août (f° 99 v°). — Montmaur, 4 septembre Gérard, curé, Faure, « faisant la fonction de secondaire ». L'église est presque découverte « en sorte qu'il pleuvoit jusque sur le grand autel». La chapelle des pénitents, « qui est derrière le grand autel, du costé droit », est interdite (f° 100). — Beaufin, 7 septembre Colomb, curé (f° 101 v°). Ambel. Pierre Gueydan, curé (f° 103). — Monêtier-d'Ambel, 8 septembre (f° 104 v°). — « Le Glaisier, sous le vocable de Saint-Cristophle », 8 septembre Eyraud, curé. « Il y faut une mission pour 1713 » (f° 106).

Lesdiguières. « Après avoir visitté la susditte parroisse, nous nous sommes transporté dans la chapelle des Diguières, dans laquelle sont fondez deux chapelains, sous la rétribution de 206 liv. Le chacun, à prendre sur les revenus principaux de la duché, n'y ayant actuellemant pour chapellain que le sr Étienne Brunet, l'autre appelé sr Pujain, se trouvant actuellemant à Grenoble, à cause de ses infirmitez ». Cette chapelle est « toute dépourvue d'ornementz, n'y en ayant plus que quelques uns devenus tout-à-fait indécens par leur long usage, ce qui nous a déterminé nous-mêmes d'en écrire à Mme la duchesse des Diguières, dont la grande piété nous est connue » (f° 107).—Le Noyer, 9 septembre « Il faut absolument faire couvrir la nef et le presbitère d'ardoise, de celle qui vient d'Oursières, q'on m'a asseuré estre la meilleure » (f° 107 v°). — Poligny, 10 septembre « Pour mettre cette église dans sa perfection, il faudra peindre la coquille, boiser avec du noyer le tour du sanctuaire et y mettre trois formes de chaque côté, avec un tableau sur l'autel, représentant saint Martin, évêque, placé dans un cadre doré ». « Il faut y donner une mission l'hiver prochain, dont le Noyer, la Fare et Saint-Bonnet » profiteront (f° 108 v°).

Venterol, 13 septembre Maximin, prieur de Beaujeu, secondaire. « Mission pour l'an 1714 » (f° 109 v°). — Piégut, 14 septembre (f° 111). — Urtis, Nal, prieur (f° 111 v°). — Curban, 14 septembre Arnaud, curé, Clérein, vicaire. « Mission pour l'an 1713 » (f° 112). — Lardier, 20 septembre Jean Albin, curé archiprêtre. « Mission pour l'an 1714 : le peuple en a un extrême besoin » (f° 112 v°). — Valença. Noël Albin, curé (f° 114 v°). — Vitrolles, 21 septembre Claude Clément, curé, Louis Candy, secondaire (f° 115 v°). — « Esparron-de-Vitrolles ». Marinon, curé. Les fonctions curiales se font « dans la chapelle de Notre-Dame de Pitié, dans l'hameau dit d'Esparron,... Depuis que l'église de la paroisse, scituée au bord de la rivière d'Éoules, est tombée en ruine ». L'église succursale du Cros est « sur le haut de la montagne, à une demi-lieue » d'Esparron et si délabrée qu'elle menace ruine ; celle de « l'hameau dit Les Praux »ou « des Espraux », située aussi à une demi-lieue, est en bon état (f° 116 v°). — « Barcelonette, en la vallée de Vitrolles », 22 septembre Jean Pauchon, curé. « Mission en 1713 » (f° 118 v°).

Lazer, 11 octobre Joseph Bois, curé. « Pierre de Jouffray, chanoine archidiacre de l'église de Sisteron et possesseur des biens de feu Charles Fauchet », qui, le 10 mars 1535, avait « fondé la chapelle de Notre-Dame de Consolation, dans le territoire de Lazer, sous la rétribution d'une sienne bastide au territoire de la Gardette », demande la construction de ladite chapelle (f° 119 v°). — Monteiglin. Gaspar Arnaud, curé (f° 120 v°). — Arzeliers. Jean Puget, prieur curé (f° 121 v°). — Eyguians, 12 octobre Antoine Richaud, curé. « Parroisse dans une pitoyable situation en tout sens ». Église fort délabrée. « Le sieur prieur-curé doit se rendre dans notre séminaire de Gap, le lendemain de la Saint-Martin prochain » (f° 122). — Étoile, 12 octobre Étienne Bonnefoy, prieur-curé. « Parroisse où le peuple est d'une piété parfaite » (f° 123). — Villebois, 12 octobre Pierre Reboul, prieur-curé. L'église est « d'un accès si difficile qu'on n'y put monter sans péril et, d'ailleurs, si ruinée et indécente que nous avons accordé au sr prieur et aux habitans la permission qu'ils nous ont demandé de la faire bâtir dans le village. Il faudra aider cette petite communauté, attendu son extrême pauvreté » (f°123v°). — Laborel, Henri Meynier, curé. L'évêque fait « la prière du soir » et une exhortation au peuple dans « la chapelle qui est au bas du village, attendu que l'église paroissiale, qui est au haut de la montagne, est indécente et menace ruine... Il faut tenir la main à la réparation entière de l'ancienne église, car touttes les difficulttés qu'on y fait naître, ne viennent que de la part du sr curé qui en aura un peu plus de peine. Le peuple y est fort porté à la dévotion » (f° 124).

Montauban, 13 octobre Louis Charras, curé, Joseph Martel, secondaire. « Mission en 1714 » (f° 125). — Rions, 14 octobre Antoine Roux, prieur-curé. « Désunion de la parroisse de Rions d'avec celle de Sainte-Euphémie. Cette désunion en étoit absolument nécessaire et un prêtre pourra subsister à Rions, y ayant 160 liv. De revenu. Il faudra seulement éviter qu'on luy fasse payer des décimes, sans quoy, il ne sçauroit y en avoir un » (f° 126). — Montguers. « Pons Gontard de Gontin, prieur» (f°126 v°). — Saint-Auban. Denis Jullien, curé. « Mission fort nécessaire, à cause des nouveaux convertis » (f° 127). — Sainte-Euphémie, 15oct. Roux, prieur. « Les nouveaux convertis de cette parroisse sont peu éloignés du royaume de Dieu et d'abou[tir] à la paix. En y donnant une mission, j'espère que le Seigneur les réunira au sein de l'Église. Nous y avons confirmé quatorze enfans des nouveaux convertis. Deo gratias (f° 128). — La Rochette. « Nous avons trouvé cette paroisse si bien instruitte et si bien réglée par les soins de M. Laurens Beauchamp, curé et archiprêtre, que nous y avons eu toutte la consolation possible » (f° 129). — Mévouillon, 16 octobre Alexis Petit, curé, Bonnefoy, secondaire. « Cette parroisse est excellente et le peuple y est tout à fait porté à la solide piété. Il ne manque encore que d'un peu d'instruction, ce que réparera la mission que nous y allons donner. J'ay eu la consolation d'y confesser aujourd'huy cinq heures tout au moins, sans y avoir trouvé -un seul péché mortel. Soli Deo honor ». Chapelles aux hameaux de Grêle et de Pelleret (f° 130). — Villefranche, 17 octobre Jean-Pierre Bonnefoy, curé (f° 132). — Aulan. Hilarion Berlet, prieur-curé (f° 132 v°). — Poëton, 18 octobre Jean-François Renard, curé (f° 133). — La Roche-sur-le-Buis, 18 octobre Hyacinthe Robins, prieur-curé. « Le peuple y est tout à fait pieux et docile ». Les « prieurs décimateurs sont en usage de fournir l'huile pour entretenir » la lampe du sanctuaire jour et nuit (f° 133 v°). — Eygaliers, 22 octobre L'église a été « voûtée à neuf depuis notre précédente ordonnance. Au surplus laditee église est encore très dépourvue d'ornemens, mais l'extrême pauvreté des habitans et du sieur prieur-curé nous met hors d'estat de pouvoir rien exiger d'eux pour cette fois. Il faudra chercher les moyens d'orner de mœubles cette église, sans qu'il n'en coûte rien au sr prieur curé ni à la communauté ». (En marge :) «Nota qu'il faut donner du secours à cette paroisse » (f° 133 v°). — Plaizians, 22 octobre Antoine Clémens, prieur-curé. « Mission pour 1713 » (f° 134 v°). — « Eiguières », 23 octobre (f° 135 v°).

Brantes. Joseph Renard, curé. « M. Joseph Sarobert, prêtre originaire d'Aurel, diocèse de Carpentras, et âgé de 48 ans, que nous avons vu et examiné à Brantes ce jourd'huy et que nous avons trouvé très bon sujet », est « sur le champ » pourvu du « bénéfice des Eygalières » (f° 136). — Savouillan, 24 octobre Denis Blanc, prieur-curé (f° 136 v°). — Reillanette. Louis-Ange Courtois, prieur-curé. Église en bon état (f° 137). — Montbrun, 24 octobre Denis Bérenger, curé. « Mgr a pourveu le Révérend P. Ripert, cordelier observantin, de la station du carême prochain, année 1713 » (f° 137 v°). — Barret-de-Lioure, 26 octobre Laurent Barruol, curé. Établissement d'un secondaire perpétuel (f° 138 v°).

Séderon, 26 octobre Charles Reynaud, curé, Jean Jullien, « prieur décimateur et secondaire » (f° 139 v°). —Vers, 27 octobre Jean Roux, « comis au service de ladite paroisse » (f° 140). — « Aygalaye », 27 octobre Louis Arnaud, curé (f° 141). —Izon, 28 octobre Antoine Gaudran, curé (f° 142). — La Chaup, 28 octobre « Mission pour 1713 ». On fait le service dans la chapelle des pénitents (f° 143). — Balons, 29 octobre Deyglun, curé (f° 143 v°). « Eures », 29 octobre Barthélemy Rousseau, curé. « Cette paroisse a un grand besoin d'instruction » (f° 144 v°). — Salérans, 30 octobre Claude Bernard, prieur-curé (f° 145 v°). — « Saint-Pierre-Avesq ». Pierre Davin, prieur-curé (f° 146). — Barret-le-Bas, 30 octobre Joseph Pally, curé. Grand nombre d'habitants ; difficulté de chemins ; éloignement des hameaux (f° 146 v°). — Barret-le-Haut, 31 octobre Richaud, curé (f°148). — « Entonnaves », 31 octobre Jean-François Gaudran, curé (f° 148 v°). — Pomet, 1er novembre Pierre Pellegrin, curé. L'évêque interdit « un tableau, peint à l'huile, représentant St Antoine », qui est « extraordinairement mal fait » (f° 149 v°). — Ribiers, 1er novembre François d'Ambrun, curé, Noël Maurel, secondaire. Les chapelles « sont, à l'exception de celle du Saint-Esprit, si bien apropriées et ornées qu'il n'y a rien à désirer » (f° 150 v°).

Gap. 1712, 18 novembre « Visitte des deux paroisses de la ville de Gap et dont le service se fait actuellement dans l'église cathédralle, lesquelles parroisses, faute d'église, sont confondues ». Le 18, ouverture d'une « mission de douze capucins, cy-dessous nommez : les RR. Pères Vital de Draguignan, gardien du couvent de cette ville, Joachim de Pimoisson », Augustin de Nîmes, Bonaventure de Saint-Maximin, Joseph de La Seine, gardien du couvent d'Apt, « Augustin des Martigues », François de Pignerol, François de Cotignac, Benoît de Barjac et Bonaventure de Salon ». Curés : Jean-André La Combe et Joseph François-Auguste Bondilh. Confréries : du Saint-Sacrement, de Saint-Joseph, de la. Miséricorde, des âmes du Purgatoire, des pénitents blancs, « qui toutes étoient presque détruites ». Le 1er janvier 1713, « nous avons donné la communion aux filles qui y ont esté au nombre de 603 » (f° 152 v°) ; le dimanche suivant, aux « femmes, qui y ont esté au nombre de 1.550 ; le dimanche d'après, aux hommes, au nombre de 1.260 ; le dimanche d'après, aux « garçons, qui ont esté au nombre de 800 » (f° 153). Total, 4.213 personnes. « A l'exception de sept personnes, tous les nouveaux convertis sont rentrez sincèrement dans le sein de l'église ». L'évêque rédige « des statuts et règlemens particuliers pour les confréries et autres bonnes œuvres ». Les deux paroisses de la ville proprement dite se composent de « 611 habitans qui font environ 3.000 personnes, outre lesquelles il y a 122 pauvres mandians », et, en outre : à la Tourronde, 40 habitants soit 200 âmes ; à « Trois-châteaux » (Treschâtel), 17 habitants soit 80 personnes ; aux Meyères, 40 habitants soit 60 personnes ; à Saint-Jean, 28 hab. Et 49 pers. ; à Sainte-Marguerite, 37 hab. Et 136 pers. ; au Plan de Gap et Chapelet, 12 hab. Et 63 pers. ; à Charance et Blocards, 53 hab. Et 237 pers. ; à La Garde, 31 hab. Et 139 pers. ; aux Sanières, 21 hab. Et 96 pers. Total, 1.160 âmes. Total général des deux paroisses, 4.282 âmes (f° 154). « Il y a un cimetière au coin de la place Saint-Arnoux, vis-à-vis le jardin de l'évêché, dont nous avons donné le sol à la ville et que nous avons fait clorre par une bonne muraille à chaux et sable, et garnir d'une croix et autres choses nécessaires. Lors de nostre arrivée, le tour de l'église et la place même servoient de cimetière, ce qui étoit d'une indécence déplorable, n'y ayant aucune sorte de clôture ». Chaque curé à un cheval pour ses courses à la campagne. L'hôpital est « encore fort délabré ». « La ville luy doit de grosses sommes, dont nous n'ozons encore point encore demander le payement, à cause de la calamité des tems et de l'extrême indigence où se trouve la communauté» (f°154v°). Le fonds « pour l'érection d'une Charité » peut valoir 1.200 liv. De rente, et on espère « la mettre sur pied... Conformément aux intentions du sr des Orres, son fondateur ». Il y a un petit collège tenu par les Dominicains Voir l'Inventaire de la série C, 148, p. 127., où « deux régens » sont chargés de faire toutes les classes jusqu'à la philosophie exclusivement, la ville donne pour cella 400 liv. » Il y a aussi : « trois maîtres et deux maîtresses d'école, tous approuvez par nous... ; un séminaire dirigé par les pères de la Doctrine chrétienne, composé actuellement d'un supérieur, appellé le père Croyni, de deux directeurs appellez les pères Tallatory et Savournon, et d'un frère, appellé frère Barral, avec deux valets ;... Un couvent de Dominicains, composé... Des pères Louis Clarion, prieur, Raymon Brutinel, Jean-Dominique Garnier, Michel Martely, Joseph Aubin, Toussains Giraud et de deux frères, dont l'un s'appelle Hyacinte ;... Un couvent de Cordeliers, réduit... Au nombre de deux prêtres, appellez le père François Doléon, gardien, le père Escallier, et d'un frère, Antoine Cassonnier. Ils sont logez dans une maison de la ville, à cause qu'on a pris, depuis près de cinq ans, leur couvent pour servir d'hôpital à l'année ;... Un couvent de Capucins, composé de dix prêtres,... De trois clercs... Et de quatre frères laïs ;... Un couvent de religieuses Ursulines, fort pauvre et dans un état pitoyable, tant l'église que les bâtimens (f° 155 v°). Les ordonnances du dernier synode ont été imprimées A Grenoble, chez Alexandre Giroud, 1712. In-12 de 12-300-263 pages.. Plantation d'une croix, le 22 janvier 1713, « avec un si grand concours de peuple qu'on n'en avoit jamais tant veu dans le pays, toutes les paroisses voisines y estant venues en procession ». Clôture de la mission, le 29 janvier « avec plantement d'une croix dans le jardin de l'évêché,... Et nous nous sommes retirez en paix, avec nos chers missionnaires dans la maison épiscopale où ils ont toujours logé avec nous et mangé dans notre réfectoire, et dans laquelle nous avons establi un bureau de paix pour accommoder les procès et différens » (f° 156 v°).— Procès-verbal de 1'« établissement du bureau de paix », 27 janvier 1713 (f° 157 v°).

Sigoyer-sur-Tallard, 3 mars 1713. François Amat, curé, Gaspar Paul, secondaire. L'église de Saint-Laurent en mauvais état (f° 158 v°). — Ventavon, 6 mai. Le curé Laugier demande « le rétablissement de l'autel de la chapelle de Saint-Jean et du service qui doit y estre fait » (f° 161). — Le Monêtier-Allemont, 8 mai (f° 162 v°). — Thèze, 13 mai. Deloye, curé, (f° 163 v°). — Claret, 14 mai. Condolet, curé de Claret, est infirme (f° 163 v°). — Melve, 15 mai. Antoine Gérard, prieur-curé, Jacques Gérard, secondaire (f° 164 v°). — Sigoyer-Malpoil. Le curé est « très malade à Thèze » (f° 165). — Vaumeilh. Gaspar Touche, curé, Antoine Bruny, secondaire (f° 166). — La Motte-du-Caire, 16 mai. Honoré Autran, curé, Charles Tourniaire, secondaire, Esprit Roux, chapelain (f° 166 v°). — Le Caire, 17 mai (f° 167 v°). — Clamensane, 17 mai (f° 168 v°). — Valavoire, 18 mai. Joseph Castor, curé (f° 169). — Reynier et Esparron, 19 mai (f° 169 v°). - Châteaufort. Joseph Pellicier, prieur-curé (f° 170 v°). - Antraïs, 20 mai. Le sr Roux, chapelain de La Motte en fait le service (f° 171 v°). - Nibles. L'église paroissiale est " scituée au haut de la montagne près de l'ancien château " (f° 172).

Valernes. Jean Ferréol, curé, Esprit Amayon, secondaire. Les habitants " qui sont au-delà de la rivière de la Sasse... Sont en grand nombre et hors d'état de se rendre dans l'église paroissiale une bonne partie de l'année, à cause de la susdite rivière " ; ils demandent un prêtre inamovible. " Nous n'avons pas voulu y faire droit que, préalablement nous n'ayons guéyé la rivière, quoiqu'avec grand peine... Aprez avoir jugé par nous-même du grand nombre des habitans... Et surtout de l'imposibilité où ils se trouvent d'y avoir aucune communication, pendant les temps de pluye ou lorsque les nèges fondent. Nous... Ordonnons... Qu'à l'avenir, il y aura toujours un prêtre non amovible, sous le titre de secondaire perpétuel de la paroisse de Valerne, lequel sera tenu de résider au quartier appellé de l'Hubac, au pied de l'église qui vient d'y estre réparée, dans laquelle église il fera toutes les fonctions curiales " (f° 172 v°). -Vilhosc, 21 mai. Joseph Bougerol, prieur-curé (f° 174). - Saint-Symphorien, 22 mai (f° 174 v°). - Requête présentée à l'évêque de Gap par les habitants de Villeneuve, relative à " l'église susdite de l'Hubac. " La clame abbesse de Sainte-Clère de la ville de Sisteron, qui est prieur dessimant de ce quartier,... Retire le revenu, qui abboutit à 500 1. de rente et par-dessus ce, possède une grange aud. Quartier qui s'arrante 35 charges froment " (f° 175). - Abros, 22 mai. Antoine Maurel, curé (f° 177). - La Forest. Claude Heyrieis, provicaire (f° 178). - Barras, 23 mai. " La chapelle Saint-Donin possédée par M. Louis de Laugier de Beaucouse " (f° 179 v°). - Mirabeau. Alphand, prieur-curé, Rispaud, secondaire (f° 179 v°). - Malijai, 24 mai. Pierre Rochebrun, prieur-curé, André Rochebrun, " son secondaire " (f° 180). - L'Escale, " sous le vocable de Notre-Dame de Mendanoïs ". Jacques Arnaud, curé, Michel Crudy, secondaire (f° 180 v°). - " Visite de la paroisse Saint-Marcel et chapitre collégial Notre-Dame de Chardavon à La Baume-lès-Sisteron ", 26 mai. Présents : Elzéar Allivons, ancien sacristain, Antoine Allivons, prieur claustral, Antoine Castagne, alias Castagny, Sébastien Chais, chanoines, lesquels demandent à rédiger " une table commune " que l'évêque approuvera ensuite (f° 181).

Mison, 1713, 26 mai. Martin Julien, curé, Jacques Collombon, secondaire. " Le pavé de l'église est tout gâté par les sépultures qu'on y a fait ". Défense " à l'advenir d'y faire aucune sépulture, à moins qu'on n'en répare proprement le pavé, et en cas que les héritiers en fissent difficulté, nous les déclarerions décheux de leur prétendu droit de sépulture ". Chapelles : de Saint-Nicolas, et de Saint-Jean-Baptiste (f° 181 v°). - Laragne, 23 septembre 1713 (f° 183). - Orpierre, 24 septembre Reynier, curé, Delpuech, secondaire (f° 183 v°).- Sainte-Colombe, 25 septembre Jean Roux, curé (f° 185). - Chauvac, 26 septembre Jean-Claude Allard, curé (f° 185 v°). - Roussieu (f° 183 v°). - Le Laux : " La présente parroisse est la plus pauvre et la plus délabrée du diocèse " (f° 187). - Saint-André-de-Rosans, 27 septembre (f° 187 v°).

Rosans. Sébastien Maffren, curé. " 66 familles enciennes catholiques " et 66 " de nouvelles converties " (f° 188).- Moidans, 28 septembre " Église entièrement délabrée, en sorte qu'elle est sur le point de tomber " (f° 188 v°). - Lemps, 28 septembre Charles-Ennemond Barjaud, curé (f° 189 v°). - Pélone, 29 septembre (f° 190 v°). - Sorbiers, Jean Grimaud, prieur-curé (f° 190 v°). - Verclause. Joseph Laurens, prieur-curé (f° 191). - Cornillon. " Il y faut au plustôt une mission ". Présent : Guillaume Guibert, " archiprêtre du Rozannois " (f° 191 v°). - Cornillac, 30 septembre (f° 192 v°). - Pommerol, ler octobre 1713. Jean-Baptiste Bernard, prieur-curé de Cornillac (f° 193). - La Charce. Église " ressemblant plutôt à une cave qu'à une église " (f° 193 v°). - Sainte-Marie, 2 octobre Nicolas Ripert, prieur-curé (f° 194). - Bruis. Jean-Pierre Bonnefoy, curé (f° 194 v°). - Montmorin, 3 octobre Vocable, St Arnoux. Jean-Louis Arnaud, curé (f° 195 v°). - Ribeyret, 4 octobre Gaspar Amielh, prieur-curé (f° 196). - Montjay, 5 octobre Guillaume Guibert, curé (f° 197). - Méreuil. Charles Gontin, curé (f° 197 v°). - Trescléoux, 6 octobre Jean Anglès, prieur-curé (f° 198 v°). - Lagrand. J. Ricou, curé (f° 199 v°). - Saléon, Jean Benoît, prieur-curé (f° 200). - Châteauneuf-de-Chabre, 7 octobre Gaudran, curé (f° 200 v°). - Saint-Auban-d'Oze, 15 octobre L'église paroissiale d'Oze est " située à une grande demi-lieue de la présente " (f° 202). - Acte de la consécration de l'église de Ribiers " sous le titre de l'Assomption de Notre-Dame, messire François d'Embrun, prêtre, en estant le curé ; messire Noël Maurel, prêtre, sacristain et secondaire, messire Jean Meygret, prêtre, recteur de la chapelle sous le titre de Sainte-Catherine de Jalasse, fondée au maître autel, et Me Jean-Antoine Marquis, prêtre et recteur de la chapelle Saint-Joseph, érigée dans ladite église ". Présents : le père Beauchamp, jésuite, qui fait le sermon ; Jean-François Tardieu, prêtre bénéficier en la cathédrale de Gap et " aumônier de mondit seigneur l'évêque " ; Jean Salva, bourgeois ; Alexis Arnaud, ancien maire. La signature de l'évêque est précédée de ces mots autographes : Conserva, Domine, domum istam immaculatan in œternum (f° 202 v°).