Le Républicain Briançonnais - Juin 1943 4 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°564, 5 et 12 juin ; n°565, 19 et 26 juin |
Le Républicain Briançonnais - Juillet / Août / Septembre / Octobre 1943 20 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°566, 3 et 10 juillet ; n°567, 17 et 24 juillet ; n°568, 31 juillet et 7 août ; n°569, 14 et 21 août ; n°570, 28 août et 4 septembre ; n°571, 11 et 18 septembre ; n°572, 25 septembre et 2 octobre ; n°573, 9 et 16 octobre ; n°574, 23 et 30 octobre |
Le Républicain Briançonnais - Novembre 1943 4 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°575, 6 et 13 novembre ; n°576, 20 et 27 novembre |
Le Républicain Briançonnais - Décembre 1943 6 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°577, 4 et 11 décembre ; n°578, 18 et 24 décembre |
Le Républicain Briançonnais - Janvier / Février / Mars / Avril 1944 18 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°579, 1er et 8 janvier ; n°580, 15 et 22 janvier ; n°581, 29 janvier et 5 février ; n°582, 12 et 19 février ; n°583, 26 février et 4 mars ; n°584, 11 et 18 mars ; n°585, 25 mars et 1er avril ; n°586, 8 et 15 avril ; n°587, 22 et 29 avril |
Le Républicain Briançonnais - Mai 1944 4 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°588, 6 et 13 mai ; n°589, 20 et 27 mai |
Le Républicain Briançonnais - Juin 1944 4 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°590, 3 et 10 juin ; n°591, 17 et 24 juin |
Le Républicain Briançonnais - Juillet / Août 1944 6 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°592, 1er et 8 juillet ; n°593, 15 et 22 juillet ; n°594, 29 juillet et 5 août |
CC 520 - Compoix du XVe siècle.XVe siècle 503 vues Dates : XVe siècle Contexte : CC - Finances, impôts et comptabilité Lieu de conservation : Archives municipales de Briançon |
G 16 - Fragment d'une procédure dont l'objet n'est pas déterminé, 1er-18 juillet 1534. — Pièces d'un procès intenté, par-devant le parlement de Grenoble, par Guillaume d'Hugues, archevêque et prince d'Embrun, à Esprit Guigues, Jourdan Eymé, Jacques Mottet, Honoré Bonabel, Honoré Saurel et autres... ... - Fragment d'une procédure dont l'objet n'est pas déterminé, 1er-18 juillet 1534. — Pièces d'un procès intenté, par-devant le parlement de Grenoble, par Guillaume d'Hugues, archevêque et prince d'Embrun, à Esprit Guigues, Jourdan Eymé, Jacques Mottet, Honoré Bonabel, Honoré Saurel et autres habitants de Châteauroux, au sujet de biens-fonds dont les archevêques d'Embrun avaient toujours joui et qui étaient alors possédés par lesdits habitants, 23 décembre 1616. — État des biens-fonds susdits : pré au Plan, « confrontant le Grand-Béal, du levant » ; vigne « en Champ-Materon, appelé le Chaval, confrontant le chemin royal, en teste, la dreyssière du gravais, du levant, autre dressière, du couchant, vigne au Buys, autres vignes au mas du Buys » (1617). — Requête présentée au nom de « Maître Honoré Saurel, notaire royal, châtelain de Châteauroux », et consorts tendant à faire débouter l'archevêque de sa demande, 2 décembre 1617. — Mémoire contre l'archevêque où il est dit que, le 30 décembre 1592, « les commissaires députés par le Roy à l'aliénation du temporel des ecclésiastiques, et soubz aussy l'authorité du Pape, auroient vendu à Guignes Emé, à l'indication du seigneur archevesque pour lhors dud. Ambrun, une pièce de pré scitué au lieu deChasteauroux », etc. (1617). — Copie de l'acte de vented'une vigne de 12 fessoirées et demie, appartenant à l'archevêché d'Embrun, sise à Châteauroux, lieu-dit le Cheval, à Guignes Emé, dudit Châteauroux, moyennant 41 florins par fosserée de vigne et « l'herme, à raison de 10 florins », et cela, en vertu des « édictz du Roy faictz sur l'alliénation du temporel de l'Église », au sujet de laquelle « l'archevesque et prince d'Ambrun » a été « cottizé à la somme de 6.500 francz, pour sa part et rate, par les commis et députtés pour fère la péréquation et cottization sur les bénéfices ». Présents : Vincent Salva, procureur de l'archevêque d'Embrun, Oronce Disdier, lieutenant du vibailli, Antoine Belle, procureur du Roi, Léonard de Picelly, vicaire de l'abbé de Boscodon, Jean Franco, chanoine et prieur des Balmes [Le prieuré de Notre-Dame des Baumes, de l'ordre de Saint-Augustin, était situé sur la commune de Châteauroux], Balthazar Chabrand, « lieutenant aussi du sr vibailly », Michel Faure, avocat patrimonial de l'archevêque. Embrun, « dans l'archevesché, à la chambre de M. François Faure, docteur ez droitz, vicaire dud. Sieur archevesque », 22 janvier 1566, « prins à la Nativité ». — Copie de la procédure faite pour la vente : de cinq pièces de vigne, de 80 fosserées, sises à Châteauroux ; d'une vigne de 27 fosserées, sise à Saint-Clément ; d'un pré sis au lieu de Rizol ; d'une terre située « audit lieu de Risoul » ; d'une maison et grange, sises à Saint-Crépin ; de cinq prés, situés à Selhac ; etc. Embrun, 25 octobre et 10 novembre 1565. — Inventaire des pièces produites devant le parlement sur cette affaire, 1618. — Arrêt du parlement qui adjuge à l'archevêque les terres en litige, « à la forme des ééditz du Roy, en rendant le prix porté par lesd. Ventes ». Grenoble, 4 juillet 1618. 89 vues Dates : 1534-1618 Contexte : Archevêché d'Embrun > Procès et procédures |
G 203 - Revenus du chapitre. 69 vues Dates : 1543-1544 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Titres de propriété, reconnaissances, etc Présentation du contenu : Censier, en latin, des pensions dues au chapitre de l'église métropolitaine d'Embrun : par Sébastien Chabassol, Oronce Sigaud, E. de Rama, Jérôme... ... Censier, en latin, des pensions dues au chapitre de l'église métropolitaine d'Embrun : par Sébastien Chabassol, Oronce Sigaud, E. de Rama, Jérôme Faucon, Guillaume Meyssirel, André Fortoul, Gaspar Rame, Barthélemy Roulph (Rodulphi), Jean Albert, Claude Taxil, François de Oliva, Raymond Rostolan, Urbain Olphand, le baile de la maison des chanoines (baiulus domus canonie), pour la ferme du Pré Mayaud, 30 juin 1544 (f° 8 v°) ; par Gaspar Chabassol, Michel et Arnolet Rame, Blaise Bolhelie, Jean Vieux, de Guillestre (f° 21 v°) ; par Oronce et Barthélemy Eme, André Albrand, tailleur de pierres (lapicida), Thomas de Navayssia ; Pierre Giraud, médecin, des Vignaux (de Vignalibus) ; les héritiers de noble Antoine de Arenis, de Seyne (de Sedena), André Gras, d'Embrun, 26 juillet 1544 (f° 23 v°) ; par les habitants : du Petit-Puy (de Podio Selonorum), Claude Saloni, Antoine Seloni, Marguerite veuve de Laurent de Canagnis, etc. (f° 24 v°) ; — de Caleyère (de Caleyeria), André Peyron, Pierre Fache, les héritiers d'Esprit Bertolon, etc. (f° 25 v°) ; — de Chauvet (de Chalveto), Guillaume Névière (Neverie), Catherine Botelhie, le couvent des Frères Mineurs, d'Embrun, héritier de Philippe Botelhie, etc. (f° 26 v°) — de Saint-André, Jean Salva (Salvati), Jacques Bérard, Guillaume Rostan (Rostagni), Antoine Baile (Baiuli), Jacques Jovene, etc. (f° 29) ; — de Saint-Sauveur, Fabien et André Rayne, Jean Guersi, Antoine Audibert, les héritiers de Jacques Tuberenchi, de Jacques Guillaume, de Sauveur Bompar, etc. (f° 31) ; — de Baratier (de Baraterio), les héritiers de François Paris, Antoine Paron, 17 juin 1544 (f° 34) ; — des Crottes (de Crotis), Claude Faucon (Falconis), Jérôme Névière, Jacques Berthe (Berto), les héritiers de noble Martin de Villeta, Étienne Tholosan (Tholosani), Laurent Amat (f° 34 v°) ; — de Châteauroux (de Castro Rodulpho), Antoine Meyfreddi, les héritiers de nobles Claude et Antoine Mottet (Motteti), Pierre et Michel Malaron, Esprit de Pontis (de Pontissio), les héritiers de Jean de Aymonetis, Antoine Peytavini, etc., 1er mars 1544 (f° 36) ; — de Saint-Clément, Guillaume Blein (Bleyni), Pierre Cortessy, les héritiers de Barthélemy Blaquerie (f° 40) ; — de Guillestre (de Guilhestra), Jacques Albert, Étienne Arnaud, 4 janvier 1544 (f° 42) ; — de Risoul (de Rysollis), Barthélemy Tron (Tronni) ; — de Réotier, Claude Escoffier (f° 42 v°) ; — de Ceillac (de Selhiaco), Pierre Fournier, Jean Grossan ; — de Saint-Crépin, Honorat de Burgo (f° 43) ; — de Vallouise (de Valle Loyssia), Louis Rous (Rodulphi), les syndics de Vallouise, Jean Trobat, Constance Barnéoud (Barneudi), Eynard Briansonety (f° 44) ; — des Vignaux, Guillaume Yssoardi (f° 46 v°) ; — de l'Argentière (de Argenteria), Pierre Faure (Fabri), Jacques Melquiond (Melquiondi) ; — de Chancella (de Chancelata), Jacques Granet, Gonet Cheylan, Jacques Jaqui (f° 47 v°) ; — de Freyssinière (de Freysseneria), les héritiers de Thurine Pallon (Palloni) ; — par Antoine Richard, du Puy-Saint-André (f° 48 v°) ; Gabriel Méyer, de Saint-Martin-de-Queyrières ; Pierre Meyssirel, du Villar-Saint-Pancrace (de Villariis Briansoni) ; Louis de Bardoneyssia, de Bardonèche (f° 49) ; Esprit Romain, des Orres (de Orreys) ; Pierre Bernard, de Crévoux (de Crevolis) ; Barthélemy Michel, du Puy-Saint-Eusèbe (de Podio Sancti Heusebii), 23 mars 1544 (f° 51) ; Étienne Thomé, de Réalon (de Realono) ; Claude Souchier (Socherii), de Saint-Apollinaire (f° 53) ; Eynard de Rousset, de Rousset (de Rosseto) ; les héritiers de Claude de Pontis (de Pontissio), de Pontis (f° 54) ; Antoine Nicolay, de Seyne (de Sedena) ; les héritiers d'Antoine Vieux (Antiqui), de Méolans (de Meolanis) ; les héritiers de Jacques Ysoard, alias Vilan, de Barcelonnette (de Barcillonia) ; Christophe Jacob, de Meyrones ; Jean de Bonne (de Bona), de Saint-Bonnet ; Gaspar Hugo, de Gap (f° 55 v°), etc. |
G 216 - Reconnaissances en faveur du chapitre. 179 vues Dates : 1606-1662 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Titres de propriété, reconnaissances, etc Présentation du contenu : Maître Michel Arnaud, d'Embrun, reconnaît une pension de 9 l. sur une maison, sise à Embrun, paroisse Saint-Marcellin, « confrontant maison des... ... Maître Michel Arnaud, d'Embrun, reconnaît une pension de 9 l. sur une maison, sise à Embrun, paroisse Saint-Marcellin, « confrontant maison des hoirs de maistre Bernard Arnaud du couchant, la grande rue publique au-devant, la place ou la fontaine dudit Saint-Marcellin au-devant, vers la porte dudict Saint-Marcellin, les maisons de M. Arctus Arnaud vers la montagne de Saint-Guilhiaume, » 7 avril 1606 ; — les consuls de Saint Clément, une pension de 36 l., constituée au moyen d'un capital de 720 l., provenant d'affranchissements de pensions antérieures imposées : sur le pré « dessoubz la Roche », de « feu noble Gaspard Chabassol, » et sur « la vigne de Rochas Pertusà » ; sur « un champ, situé Al Pénon », terroir de Châteauroux ; sur un pré « à Font Maurrine, appellé Pra Gaultier, terroir dudit Châteauroux » ; « sur un pré, vigne et vergier au mas des Ouches, terroir de Guilhestre » ; sur un pré sis « en Roche-Barron », terroir de « Saint-Martin-de-Queyrières ; sur un pré au « mas de Saint Jean dal Bosc », à « Villars-Saint-Pancrace » ; sur « un domeyne de la seynorrie des Orres » ; sur un « champ au terroir de Châteauroux, èz Matherons » etc. Présents : « Jehan Javelly, prévost, Jacques Franc, sacristain, Jacques Argence, chantre ; Anthoine de Lambert, archidiacre ; Loys Disdier, Guis Savinie, Anthoine Rame, Jacques Roman, Guillaume Eimé, Guillaume Lambert et Benoist Guilhaume, toutz chanoines prébendés ». Témoins : Antoine André, notaire, et Jean-André Guigues, d'Embrun, 3 novembre 1606 ; — les consuls de « Puy-Sagnières, » 30 l. acquises moyennant 600 l. tournois de capital, 8 novembre 1608 ; — Claude Barnéoud, fils de feu Melchior, notaire et secrétaire de Vallouise, une pension de 6 l. imposée sur un pré sis « au mas appellé le Grand Pra » terroir de Vallouise, à côté des « biens de la chapelle de Saint-Jean l'Évangéliste, du couchant », 5 juillet 1608 ; — les consuls de Prunières, une pension de 18 l. acquise au moyen d'un capital de 360 l., 14 janvier 1609 ; — les consuls de Saint-Clément, une pension de 18 l. 12 s., constituée au moyen de 372 1, de capital, provenant des fondations faites par Antoine Franc, chanoine et sacristain de l'église d'Embrun, Jacques Marcellier, aussi chanoine et sacristain, et « Jehan Baille, en son vivant archevesque et prince dudit Ambrun », 1er mars 1609 ; — Chaffrey Martin, serrurier d'Embrun, une pension de 2 l. 8 s. imposée sur une vigne sise à La Gardette, terroir d'Embrun, 19 octobre 1611 ; — les consuls de l'Argentière, une pension de 47 l. 8 s. acquise moyennant 900 l. provenant des fondations faites par Antoine Garcin, fils de Pons, bénéficier de l'église d'Embrun, Daniel Chabassol, chanoine, Guillaume d'Eymonet, chantre et chanoine, noble Pierre Just, demoiselle Jeanne, veuve de noble André Chabassol et mère de Denis Chabassol, Guillaume Lambert, chanoine et précenteur, Jean Taxil, chanoine, Hugues Disdier, chanoine, Jean de Ayon, chanoine, et autres, 9 avril 1613 ; — les mêmes, une pension de 30 l., constituée au moyen des fondations faites par Arnoux Rencurel, noble Bernard Disdier de Sarresaut, Claude Salva, et François et Joseph Melchion, « de Viniaux », 28 novembre 1613 ; — les consuls de Puy-Sanières, une pension de 55 l. 18 s. 10 d., 14 novembre 1615 ; — les consuls de l'Argentière, une pension de 30 l., 28 novembre 1616 ; — les consuls du Saulze, une pension de 51 l. 12 s. dont 23 l. 3 s. pour « les anniversaires », 8 l. 11 s. pour la « maison de chanonge », 3 l. pour le « Salve Regina », 1 l. 10 s. « pour la passion du jour des Rameaux », etc., 12 avril 1625 ; — les consuls de l'Argentière, une pension de 37 l. 10 s. acquise moyennant un capital de 750 l ; présents : « messires Jean Javelly, prévost, docteur ès droicts, conseigneur des Crottes, Hugues Émé, sacristain, Antoine de Lambert, archidiacre, Jean-Antoine Bruno, Guillaume Denis, Barthélemy Garcin, Jean-Pierre Disdier, Bernard Disdier-Sarressaut, Claude Arnoux et Laurens Roman, chanoines, » 6 juin 1628 ; — les consuls de « Bellins en Château-Dauphin », une pension de 25 l., constituée moyennant 400 l. de capital, pour la messe fondée par « Hugues Émé, docteur en droitz, sacristain et chanoine prébendé en l'église métropolle Nostre-Dame d'Ambrun et prieur d'Urre »,... « à célébrer perpétuellement dans icelle église à l'autel privilégié qu'est dans la chapelle Saint-André en icelle esglize, pour le reppos de son âme, que du feu sieur Guilheaume Émé, son bienfaiteur » ; ladite messe devant être célébrée, « à l'heure d'entre le don de la messe du Roy et la preffasse de la grand'messe, tous et chasquns les jours feriés », par chaque chanoine, à tour de rôle, 10 décembre 1629 ; — les consuls de Réalon, 18 l. 15 s., pour cinq anniversaires fondés par « messire Jean-Laurens de Rame, chanoine créé et bénefficier en ladite esglise » d'Embrun, 9 mai 1636 ; — « Estienne Lyons, feu Estienne, dudit Embrun, comme tenancier des fons de Jean et Espérit Lagier, des Salettes », hameau de Saint-Sauveur, une pension de 3 l. 12 sols, constituée sur une maison et un champ, sis « au terroir de Baratier, et au mas appellé Val-Ubaye », 5 janvier 1636 ; — les consuls « du Puy-Sainct-Heuzéby », une pension de 3 l. 18 s. constituée au moyen de 228 l. 10 s. de capital, provenant des fondations faites par « damoiselle Angélique de Faure (12 avril 1633), Jean Gontier de Lange, « vivant juge des chasteaux archépiscopaux de l'Ambrunois » (5 août 1633) ; témoins : Jean Queyras, notaire d'Embrun, et Jean David, dudit Embrun, 14 juin. 1642 ; — les consuls de Château-Queyras, une pension de 19 l. 3 s. 6 d. acquise moyennant 383 l. 10 s. de capital, provenant de fondations faites par « Mre Hugues Émé, docteur ez droictz, sacristain et chanoine », et Esprit de Levézie, « juge des châteaux archépiscopaux ». Présents : « sieur Paul du Puy, advocat et moderne consul du lieu du Chasteau-Queyras », Mathieu Morel, « collecteur des tailles audit lieu », Antoine Maritan, « secrétaire de ladite communeauté », 4 février 1653 ; — les consuls de « Ristolas en Queiras », une pension de 17 l. 10 s. moyennant 350 l. de l'édit, 22 juillet 1656 ; — les consuls de Vallouise, une pension de 27 l. 13 s. 6 d. moyennant 553 l. 17 s., 23 décembre 1658 ; — les consuls de Châteauroux, une pension de 25 l. 1 s., moyennant le capital de 501 l., et ce « au proffict de la messe fondée par noble Jean-Laurens de Rame, sieur de Chanterayne » (26 octobre 1660), 13 novembre 1660 ; — les consuls de Crévoux, une pension de 3 l. moyennant le capital de 60 l. Présent : Pierre Girard, apothicaire d'Embrun, 26 avril 1662 ; — les consuls du « Puy-Saint-Heuzèbe », une pension de 14 l. 8 s., moyennant le capital de 288 l., 6 mars 1662, etc. |
G 779 - Procès verbaux des visites pastorales dans les paroisses du diocèse de Gap par l'évèque Pierre Paparin de Chaumont. 588 vues Dates : 26 avril-6 août 1599 Contexte : Visites épiscopales Présentation du contenu : Table alphabétique des lieux visités et des principales personnes mentionnées (24 feuillets). — Les ordonnances de l'évèque, reçues par Jean-Louis... ... Table alphabétique des lieux visités et des principales personnes mentionnées (24 feuillets). — Les ordonnances de l'évèque, reçues par Jean-Louis Castagni, notaire royal de Sisteron et secrétaire épiscopal de l'évêché de Gap, sont relatives : à la reconstruction des églises paroissiales, renversées pour la plupart durant les guerres civiles, à l'achat des ornements et vases sacrés, à la clôture des cimetières et à leur séparation des cimetières des protestants, aux bénéfices ecclésiastiques, occupés presque tous par des laïques, qui en touchent les revenus et ne donnent rien, ni pour les desservants ni pour le service religieux. Gap. Paparin de Chaumont, le 26 avril 1599, « est expressément parti de La Baulme lès Sisteron... Pour se randre en ladite ville de Gap, en intension de illec commencer sa visite générale par tout son diocèse, puis qu'il a pieu à Dieu nous donner sa paix, ayant extresme regret que la malice des guerres ayt empesché que plus tost il n'ayt peu fère son debvoir » (f° 1). Le 27, visite de l'église cathédrale ; « de noveau couverte, et rebastie de plus de ¡a moytié », dont, le 8 mai, il fait « la réconciliation,... Ensemble du cimetière,.., et, le lendemain, dimanche,... A faict la confirmation dans ladite églize » (f° 1 v°). « La chasse des relicques de sainct Arnoulx Dans l'assemblée capitulaire du 19 septembre 1718, il fut décidé que les reliques de Saint Arnoux, qui « se truvent dans une boîte de noyer, très uzée et indécente », seront déposées dans « un bust représentant St Arnoux, en bois, où il y a au-devant une glace et une grille de fer assés propre ») et sainct Démètre, de ce qui c'est peu recouvrer après les troubles », est en assez bon estât (f° 2 v°). Pas de calices d'argent, ni d'ornements et de livres. Visite des « chapéles fondées par feuz le sr évesque Gaulchier de Forcalquier, sieur de Sereste, et Mr le prévost de SaliceRobert du Sauze ; il mourut prévôt de Gap, le 6 février 1521.) » (f° 3). Le chœur sera « faict comme il estoit antiennement, et il sera faict un clochier, avec trois cloches pour le moingz » (f° 3 v°). Les consuls feront « rebastir les maisons des curés » et fermer de barrières le cimetière, où « il n'entrera aulcune beste brute » (f° 4). « A semblablement visité une petite esglize près dudict cimetière appelé Sainct-Jean le Rond, qui estoit autresfois dévote et là où l'on faisoit les baptisers, qui est entièrement ruynée... Messieurs de la ville la feront rebastir, s'ils enthendent s'en servir à cet effect, ou bien ilz le feront razer du tout et nétoïer la place, et au milieu de laquelle il y sera mis une croix de pierre pour monstrer que c'estoit un lieu sainct et sacré, et là, l'on pourra enterrer ». Présents : Antoine Buisson, juge de Gap, Hugues Buisson, procureur d'office (f° 4 v°). Le 28, consécration de quatre autels (ib.). Saint-André-les-Gap, 9 mai. « Il ne s'y est treuvé que une bien pauvre chasuble, un calice d'estaing et une croix aussi d'estaing » ; frère Pierre Barbain, religieux de l'ordre de Saint-Dominique, curé. « L'églize et clochier seront bastie, non de rééle grandeur qui soloient estre, mais lade églize de six cannes de lonc,... Et dans led. Clochier, une cloche pour le moingz,... Le cimetière sera fermé tout à l'entour d'une murailhe de demie cane de hault, en sorte que le bestailh n'y puisse entrer » (f° 5). Rabou, 15 mai. « Aulcungcuré, ne repositoire du corps de Jésus Xpist, ne fontz baptismales, ne aulcungs huilles sacrés, chasubles, calice, aubes, napes, chapes, ne aultres ornementz d'aulcune valeur, excepté une croix anticque et une cloche dans le clocher, l'églize descouverte... Et le cimetière ouvert en plusieurs partz ». Présents : Honoré Buisson, chanoine, sacristain de l'esglize cathédrale de Gap, et Silvestre Gerin, chanoine, théologal de la même église (f° 8 v°). Les Baux, 16 mai. Église « toute disrupte ». Maître Jacques Bignon, prieur curé (f° 11 v°). La Roche-des-Arnauds, 17 mai. Patron, saint Pierre. « Sans aulcungz ornements et joyeaulx, fors une croix de loton, un calice d'estaing, une aube, une chassuble, trois nappes et un missel à l'usage de Rome, vieulx et déchiré en plusieurs partz, y déflfalhant beaucoup de fulhetz au commencement d'icelluy... La plus grande partie de la crotte (voûte) du presbytère (sanctuaire) est tombée, et une partie de la crotte de lade églize sur le milieu d'icelle aussy turnbée, et descouverte,... Le clochier la moytié tumbé devers le chasteau dud. Lieu, y ayant une petite cloche montée... Le cimetière ouvert de plusieurs partz.... Claude de Laup, curé... Noble Jehan de Plote, sieur de la Frédière,... Procureur du prieur », dit que le prieur payait « une pantion de quarante escutz à l'abbaye SainctMichel de La Cluze, chef de l'ordre Ce monastère célèbre était situé au pied du Mont Pyrchirien, près des cluses ou gorges que Didier, roi des Lombards, tenta vainement de fermer aux armées de Charlemagne, en 773. D'après l'opinion la plus généralement adopté, il avait été fondé, en 966, par Hugues Marin, seigneur d'Auvergne, au retour d'un pèlerinage à Rome. (Mabillon, Acta SS. 0. S. Bened, IX, 696 ; Ughelli, Italia sacra, IV, 1435.) ), le sixain des fruitz au prieur de Rométe, une obole d'or au château de Serre et deux escutz au prieur de Tallard, de sorte qu'il y demure bien peu pour le prieur ». Présents : Louis Roland, châtelain, Jacques Valentin et François Eyraud, consuls (f° 14). Montmaur, 18 mai. Titulaire, St Pierre. Visite de « la chapéle de Sainct-Balthesar du château dud. Lieu ». L'églize est « descouverte » (f° 18 v°). Saint-Étienne-en-Dévoluy, sous le vocable de Saint-Jean. Les murailles sont « presque tout par terre » (f° 21 v°). Le sieur de Villeneuve, gentilhomme protestant, perçoit les revenus du prieuré (f° 24). Agnières. Église de Notre-Dame de Nazareth, sans ornements (f° 26 v°). Saint-Didier-en-Dévoluy. « Ung missal à l'usage de Gap,... Ung calice d'estaing vieulx » (f° 29 v°). La Cluse. Église de Saint-Michel ; la voûte est tombée ; pas de cloches, « un missal à l'usage de Gap tout deschiré » (f° 32 v°). Veynes, 19 mai. Église de Saint-Sauveur. L'évêque défend d'enterrer au cimetière des catholiques un protestant, André Lambert, qui, le jour de l'Assension, en travaillant « se rompist le col,... Attandu que ceux de ladite R. P. ont des cimetières, mesmes ung... Au lieu de Nostre-Dame, qui leur avoit esté destiné cy devant... Pandant les guerres ». Les protestants, « conduits par mestre Jacques Barbier, soy disant ministre desdictz de la Religion », se rendant en troupe au cimetière de Sainct-Sauveur, « ont enterré led. Corps dans led. Cimetière, en la mesme fosse que mond. Seigneur avoit faict combler, laquelle ilz ont faict fère de noveau, estans tous comme en furie, et semble que ne cherchoient que sédition». Témoins assignés au sujet de cette affaire : « noble Martin Anglois, sieur de Sainte-Guitte », capitaine Raphaël Évesque, maître Pierre Anglois, maître Jean Pellegrin et Jean Pascal, consuls (f° 38). — Cléricature donnée à Balthasar, César Jean et Louis Anglois (Anglès), tous quatre fils dud. Martin Anglois et de Catherine Codelengue (f° 39). — Église presque toute démolie, « fors les murailhesdes deux coustés,... Le clocher se trouvant en bon estat et, dans icelluy, une petite cloche et l'horloge et une aultre» (f° 40 v°). « Ung homme docte théologal pour prescher la parole de Dieu et résister aux persuasions dud. Ministre » sera établi à Veynes par les soins de l'évêque « ou des sieurs de Sainct Anthoine », et entretenu avec les revenus des chapelles de Notre-Dame d'Espinasses et Saint-Antoine, de Sainte-Catherine et Saint-Jean et de la sacristie dud. Lieu (f°42 v°). Furméyer, 22 mai. Église de Notre-Dame de Consolation « descouverte, n'y ayant aulcunes portes » (f° 47). Chateauneuf-d'Oze, 22 mai. Église de Notre-Dame de Vinose « presque toute ruinée et descouverte ». Ils « n'ont poinct heu de curé y a plus de vingt cinq ans » (f° 50). Le Saix. Église de Sainte-Catherine « du tout razée... Le service divin se faict dans une maison profane ». Pas de prêtre. Présents : François de Poissac, prieur de Chabestan, René de La Lande, châtelain de Sigoyer (f° 53). Chabestan. « Églize perrochiale de Sainte-Marie de Val Saincte du lieu de Chabestaing », 23 mai. Pas de curé. Église encore en assez bon état. « Un calice d'estaing fort vieulx » (f°57). « Sainct-Laurent du lieu d'Oze ». Église « treuvé toute ruinée et démolie... Et le cimetière tout ouvert ». Pas de curé « long temps y a » (f° 59). « Église pèrochiale Sainct-Pierre de Véras... Treuvé en assés bon estât, fermée et couverte, y ayant quelques trous aux murailhes ; le pavé fort mal accommodé et l'autel de mesme ; n'y a poinct de clochier ny de cloches ». Présent : Étienne Eyraud, prieur de Véras (f° 62). Chateauvieux-sur-Veynes. Église de Saint-Jean « en fort pouvre estat, estant toute descouverte et la pluspart des murailhes d'icelle abattus, hors le presbytère, les murailhes d'icelluy estant encores en estât et tout descouvert ; n'y ayant point d'autel qui soit bien acommodé » (f° 65). Saint-Marcellin-de-Veynes. Église « en assez bon estat, la crotte ou voulte d'icelle estant encores toute entière, sans aulcung couvert au-dessus, icelle ne se ferme poinct ». Le clocher « est tumbé n'y a guères de temps » ; deux cloches du poids d'un quintal et demi (f° 68). La Faurie. « Église perrochiale Nostre-Dame du Vilar au lieu des Fauris en Beauchane,... Y ayant une autre églize appelée Saint-André, delà la rivière [du Buëch] et une chappelle au lieu appellé Seilhe, soubs le tiltre de Sainct-Jehan, où il se disoit une messe la semaine ». Les églises du Villar, de Saint-André, ainsi que la chapelle de Saint-Jean « sont toutes rasées res-pié, ras-terre ». La plupart des habitants, « bien que mal instruicts, sont demurés de la religion catholicque ». Julien Barthélémy, de « Saint-Julhian en Beauchanne », curé « sans tiltre », dit « qu'il a tousjours baptisé avec l'eau simplement » (f° 71). Agnielles. Église de Saint-Jacques, « toute ruinée et démolie jusques aux fondements,... Cimetière tout ouvert » (f° 74). « La Rochette-en-Beauchane ». Église de Saint-Pierre « toute ruinée et destruite, ensemble le clochier ». Maître Julien Barthélémy, curé (f° 76 v°). Saint-Julien-en-Bochaine Malgré l'orthographe usuelle et officielle de Saint-Julien-en-Beauchêne, je pense qu'il a y lieu d'écrire Bauchaine ou mieux Bochaine, d'après les nombreuses chartes qui portent : Biochana, Bioychana, Biuchaina, Biuchana, Byocheana, Byouchana, Byossana, etc., soit la vallée du Buëch (Biochium, Bochium, Boechium). Voir les Chartes de Durbon (en cours d'impression) . Église « toute destruite et ruinée, ensemble le clochier, n'y ayant aulcung autel», depuis « près de quinze ou dix-huit ans », et « despuis, la saincte messe ne s'y est poinct célébrée ». Le lendemain, 25 mai, l'évêque dit la messe dans une « maison profane » et y « donne la confirmation au puple en grand nombre » ; puis, il ordonne à « dom Pierre Masse, vicaire du monastère de Dorbon, de l'ordre des Chartreux », et à « dom Pierre Donomp, procureur dud. Monastère », qui perçoit les dimes de Saint-Jullien, de reconstruire le chœur de l'église, « qui sera voutté ou crotté en la manière que soloit » (f° 79). Montbrand. Église « toute ruinée et par terre » (f° 28 v°). La Baume-des-Arnauds, 26 mai. Église de Saint-Michel « toute ruinée et destruicte, excepté ung peu d'une chapelle et une partie des murailhes, led. Cimetière tout ouvert et desclos ; le clochier aussi destruict et ruiné, sans cloches » ; Maître Reynaud Alier, curé (f° 85). Saint-Pierre-d'Argenson. Église « en fort pauvre estat, presque toute descouverte, sans autel, ny fons baptismalles ; le cymetière tout ouvert et desclos » (f° 87 v°). Saint-Martin-d'Argenson. Église « presque toute ruynée et démolie, n'y ayant aulcun autel ; …ung calice d'estaing fort vieulx » (f° 89 v°). Sigottier, 27 mai. L'église est « toute couverte, en assés bon estat et bien fermé en ce qui touche la part de la commune et habitans ; le presbytère tout par terre et le cimetière tout ouvert ;... Ung missal à l'usage de Rome fort vieulx » (f° 91). L'évêque défend le « gouster » que le prieur dud. Sigottier offrait annuellement, le jour de Pâques, aux femmes (f° 93). Serres, 27 mai. Refus par le sieur d'Alons, « gouverneur pour le Roy aud. Serres », et par les châtelain, consuls et protestants de Serres, l'une des places de sûreté des Réformés, de laisser pénétrer l'évêque dans la ville pour y exercer ses fonctions : « La résolution de leur assemblée et églize est telle qu'ilz ne permettront jamais que dans led. Lieu se fasse aulcung exercisse d'aultre religion que la leur... Lhors que ceulx de leur religion pourront, en toutte liberté, fère exercisse de leur dite religion g[éné]ralement par toutes les villes et lieux de Dauphiné, ilz permetront que les catholiques Romains estant en leur ville y en pourront fère de mesme et non aultrement ». Peu après, devant le « logis du Daulphin, près la porte de la ville, sont comparus Maître François Bérard, juge, noble Gaspard Brunetz, chastelain, Maître Gaspard Feda, notaire,... Noble Esperit Vachier, sergent major, et plusieurs aultres », agissant au nom de la communauté, qui font la même réponse. « Et sur ce, mond. Seigneur révérendissime évesque, ayant enthendu ce que dessus et veu en ce lieu le grand nombre des catholiques dud. Serres que y sont venus pour recepvoir les sainctz sacrementz, et enthendu d'eulx comme il y a aultant et plus de nombre de ceulx de la religion catholicque... Que des aultres de la R. P., et que ceulx de ladite R. P. ont ung temple et cimetière, néanlmoingz détiennent et occupent l'églize et cimetière des catholicques, a ordonné, bien que par les édictz, tant vieulx que noveaulx, l'exhercisse de la religion catholique... Se doibt fère partout, mesmes aud. Serres, et l'églize et cimetière randu ausd. Catholicques ; qu'il se procédera à y prome[v]oir et des moïens qu'il y aura pour y entretenir des pasteurs, jusqu'à ce qu'il ayt faict. Enthendre à M. des Diguières, seigneur dud. Lieu, pour la révérance fue luy est debue, tenant le rans qu'il tient de lieutenant de Roi en Daulphiné, et à Nosseigneurs de la Cour du Parlement, comme les choses se sont passées, et les moïens qu'il fault pour y entretenir des pasteurs, aux despans de ceulx qui prennent les dismes et revenus des bénéffices dud. Lieu, pour, après, y ordonner ainsy qu'il appartient par raison » (f° 94). La Piarre. « Notre-Dame de Baulieu du lieu de Peyre ». Église « en fort pouvre estat, la voulte et murailhes d'icéle presque toutes rompues, n'y ayant aulcung autel ny fontz baptismales ; le cimetière tout ouvert » (f° 96 v°). Le Bersac. « Saint-Laurens du lieu du Barsac », 27 mai. Église « toute descouverte et ruinée, presque toute par terre » (f° 100 v°). Savournon. « Saint-Jacques du lieu de Savornon ». Église « assés en bon estat, excepté le presbytère qui a besoing d'estre réparé, le couvert de mesme,... Le cimetière tout presque ouvert et desclos ; le clochier en estat ;... Ung calice estain, gasté, ung missal de Gap et autre chose que vailhe » (f° 103 v°). Saint-Pierre du Plan-du-Bourg. Église découverte, avec une croix et un calice en argent, « et ung missal et baptistère à l'usage de Rome » (f° 110). « Notre-Dame de la Bâtie-de-Mont-Saléon », 28 mai. Église « toute ruinée et desmolie, excepté partie des murailhes de l'entour, sans autel, au moins qui soit en estât » (f° 112). « Saint-Jacques d'Aspres », 29 mai. Claude Marrou, curé. « Croix dont le crucifix est d'argent » (f° 115). Cléricature donnée à Jean Évesque, d'Aspres, Ant. Ricou, Jean-Pierre Aubanel, Jacques Espié et autres (f° 118). Saint-Pierre d'Aspremont. Noble Laurent Belle, seigneur. Église « en fort pouvre estat, toute ouverte et descouverte, bienque touteffois la voûte soit encore entière ; le clochier est tout entier, dans lequel y a une cloche d'ung quintal et une autre cloche de poidz de sept quintaulx, qu'ilz ont dans la maison commune » (f° 118 v°). Saint-Michel de Montclus, 31 mai. Église en assez bon état (f° 121 v°). Chanousse. L'église est « entièrement ruynée, hors les murailhes qui sont encore entières » (f° 123 v°). Saint-Martin de Montjai. Antoine Finat, procuré. Église « toute ruynée, excepté les murailhes, et le cymetière desclos, y ayant une croix de bois au milieu » (f° 126). Vaucluse. « Église perrochiale Notre-Dame de Rorrebel du lieu de « Valcluse » ou « Valclause ». Elle est « toute descouverte et la voulte toute rompue, sans qu'il y ayt rien d'entier que les murailhes de l'entour » (f° 128). Laux et Chauvac, 2 juin. L'église de Laux sous le vocable de Saint-Georges est « toute entière, couverte de paille, fors quelque peu du presbytère » ; celle de Chauvac, sous le vocable de Saint-Pierre, est « entièrement ruynée, fors une partie de la voulte du presbytère » (f° 132). « Rossiou ». Église de Sainte-Anne « toute descouverte, la pluspart des murailhes ruinées ; le presbytère et clochier d'icelle sont encore à leur entier ; le cimetière ouvert » (f° 136). Sorbiers. L'église, sous le vocable de Notre-Dame de Beaulieu, « entièrement ruynée et toute partie, n'y ayant aulcun autel, fons baptismalles, clochier, cloches, habitz ne ornementz » (f° 139). « Saint-André en Rosanoys ». « A présent se célèbre le divin service » dans « une chappelle scituée dans l'encloz du village ». L'église paroissiale est « celle du monastère et prieuré dud. Saint-André... Dépendant de l'ordre de Cluny, laquelle église et monastère... A treuvé tout en ruyne, remply de vieilles masures, ayant encores touteffois ladite église les murailhes droites ». L'évêque, tanquam delegaius a sede apostolica, exhorte «frère Claude de Laurans, humble grand prieur de tout l'ordre de Clugny,... Au nom de Dieu, de voulloir réparer ladite église et monastère, et la remettre au meilleur estat qu'il pourra, et y restablir le nombre de religieux acoustumé, et oultre ce, réparer les prieurez dépendant dud. Ordre, que sont aud. Diocèze, en l'estat qu'ilz doibvent estre, fère cesser les symonies » (f° 141 v°). 5 juin. Les consuls de Saint-André de-Rosans présentent à l'évêque une « sentence arbitralle de l'année 1360 », suivant laquelle le prieur et le sacristain de Saint-André seuls sont tenus de réparer l'église et le monastère (f° 144). — « Résignation de la cure du lieu de Montmaurin par Maître Paulet Cartier, prebtre, curé dud. Lieu », et collation de cette cure en faveur de Mathieu Mosan, prêtre, de la ville de Grasse, 3 juin 1599 (f° 145). « Église perrochialle du lieu de Moydans, soubz le tiltre Sainct-Florens ». Elle est en « assés bon estat, presque toute couverte de noveau avec de tuylles, sans aulcune voulte » et sans autel (f°147). Collation de l'église paroissiale de Saint-André-de-Rosans, sous le titre de Saint-Laurent, en faveur d'Antoine Mayol, de Cazanova, diocèse d'Apt, 5 juin (f° 150). Ribeyret. « L'église perrochialle dud. Lieu est esloignée dud. Lieu d'ung quart de lieue et toute ruynée » (f° 150 v°). L'Épine, 5 juin. Le service se fait dans la chapelle de Saint-Sébastien, « à cause de la ruine de l'église perrochiale Notre-Dame de Baulieu dud. Lieu ». Baptiste Martin, curé (f° 156). Collation de la cure de Notre-Dame de Bruis à Paul Cartier. Montmaurin, 7 juin 1599 (f° 159). « Saint-Arnoulx du lieu de Montmaurin ». Église « en fort pouvre estat, toute descouverte, la voûte encores entière, excepté le presbytère qui est tout par terre, et la murailbe du devant qui faisoit séparation dud. Presbitère aussy par terre » (f° 160 v°). Résignation de la cure de Saint-Pierre de Curbans par François Surius, 7 juin (f° 163 v°). Mise en possession de la cure de Bruis on faveur de Paulet Cartier, 7 juin (f° 164 v°). Bruis. L'église, « qui est proche du chasteau », est toute ruinée, celle de Notre-Dame qui « est au milieu du terroir,... Autour de laquelle est le cymetière, aussy ruynée, excepté une chapelle qui est au bout de ladite église, laquelle est toute descouverte et la voûte tumbée » (f° 165 v°). « Église perrochialle de La Val-Saincte-Marie, soubz le mesme tiltre », en assez bon état. Pas de curé. Présent, « noble Claude Rivière, seigneur dud. Lieu » (f° 167). Saint-André de la Charce. Église « entièrement ruynée et destruicte, les murailhes rasées jusques aux fondementz ne s'y reconnoissant aulcune forme d'église, et led. Cymetière tout ouvert et descloz » (f° 169). « Pommeyrol, soubz le tiltre Saint-Pierre Venculle » (in vinculis). Église « en assez bon estat, couverte de paylle, le presbytère voûté et descouvert ». Présents : « noble Pierre de Ramond, dict de Villeneufve de Destal, dud. Lieu ; Jehan de Salles, chastelain » (f° 171 v°). « Églises perrochialles Sainte-Marie-Magdeleine de Cornillac et Sainct-Michel de Cornillion », qui sont « unies ensemble, distantz lesd. Deux lieux d'environ ung quart de lieue », 8 juin. Église de Cornillac : « la voulte est encores entière, descouverte touteffois et y ayant deux trous à la voûte, la murailhe du presbitère rompue par dehors ». L'église de Cornillon est « toute descouverte et la voulte, rompue, excepté celle du presbitère, qui est entière, descouverte touteffois » (f° 176). Sainte-Marie-Madeleine de Valclause, 9 juin. Église « presque toute ruynée, démolie et renversée partie, excepté ung peu de la murailhe du presbitère» (f° 179). Rosans, 10 juin. L'évêque, « acheminé dans la chapelle de Sainct-Ayriès, a faict faire la procession par tout led. Lieu de Rosans, portant le corps sacré de Jésus Xprit ». Église « perrochialle dud. Lieu de Rosans, soubz le tiltre Notre-Dame la Blanche,... Toute par terre jusques aux fondementz, n'y ayant aulcune forme ne apparense d'église » (f° 181). Collation de la chapelle fondée en l'église de StPierre de Ribeyret, sous le titre de Saint-Michel, à Hector Arnaud, prêtre, de Caderousse, diocèse d'Orange, 11 juin 1599 (f° 184 v°). Saint-Pierre de Lens. Église « toute ruynée et renversée par terre, excepté quelque peu de muraille « (f° 186 v°). Cléricature donnée à « André Faravel, que se souloit appeller Abel, auquel il a changé le nom », 11 juin (f° 187 v°). Saint-Auban. Église « entièrement tumbée et desmolie, excepté nng peu de muraille » (f° 189). Notre-Dame de Montauban. Le service se fait «au hameau sive mazage des Bagnoux, en une maison qui est de la commune,... Pour la ruyne de l'église... Par les guerres passées l'église et la ville sont esté entièrement destruictes, qui est la cause que le peuple s'est retiré en sept hameaux ou mazages, appeliez : Rueine, la Combe, Bone, Bagnoux, Sommacure, Russac et Bouxes, lesquelz, distans et séparez, auront grand'peine d'aller à ladite vieille église, sans danger de vies ». Autorisation de bâtir une nouvelle église « au mazage de Bagnoux qui est au milieu des hameaux ou mazages » (f° 192). Église de Saint-Arnoux de Montguers : « Les murailles et la voûte du presbitère entière, descouvérte touteffois, et le surplus de l'église aussi descouvert, et la crotte rompue » (f° 198). Sainte-Marie-Madeleine de Rions. Église « en fort mauvais estat, la voûte tombée et les murailles rasées à demy, n'y ayant aulcun clochier, estant le cymetière tout ouvert ». Pas de curé (f° 199 v°). Sainte-Euphémie, 13 juin. L'évêque fait dire la messe « dans une maison prophane où l'on a accoustumé de la cellébrer aud. Lieu, pour la totalle ruyne de l'église perrochialle » (f° 202). Cléricature donnée â Melchion, fils du capitaine Hugues Melchion, présent « noble François de Draguignan, iilz de noble de Jehan, conseigneur dud. Lieu de Sainte-Euphémie », 14 juin (f° 204 v°). Collation de la cure de Notre-Dame de Montauban à Jean Faure, prêtre de la Baume prope Robinam, diocèse de Digne, 14 juin (f° 205). « La Roche-sur-le-Buy ». Le service se fait dans une « maison qui appartient à la commune,... Pour la ruyne et démolition de l'église perrochialle dud. Lieu, que soloit estre scituée sur ung hault rocher, joignant le chasteau » (f° 208). « Et parce qu'il y a une église au terroir d'Alloson, appellée Notre-Dame, deppendant du mesme prieuré et lieu, laquelle est à présent presque toute ruynée, hors le clochier, auquel lieu il y a vœu le jour de l'Assumption Notre-Dame, et ung cymetière joignant, auquel ceux dud. Terroir d'Alloson se font enterrer parfois », l'évêque ordonne de clore led. Cimetière (f° 209). Procès-verbal du rétablissement du culte catholique « au lieu d'Esgalliers », à la suite d'une requête des habitants, constatant que l'église est « ruynée et desmolie », 15 juin (f° 210 v°). « Pleysian » Église « joignant le chemin, quasi toute ruynée, n'y ayant qu'ung peu de muraille droicte, le pavé estant couvert de ruynes et vieilles masures » (f° 212). « Brante ». L'évêque est « conduit en procession jusques à l'église Sainct-Aulzias, de nouveau rebastie et réparée, dans l'enclos du village ; pour estre l'église perrochialle, fondée soubz le tiltre Sainct-Jehan, qui souloit estre scituée hors du village, toute ruynée et desmolie » (f° 215). Présentation à l'évêque, au nom de Marin Indignoux, prieur de Plaisians, d'une « transaction passée entre le prieur dud.lieuet la communauté, en l'an l480, de laquelle résulte que le prieuré d' Eyguières estoit anciennement ung mesme prieuré uny avec celuy dud. Pleysian, et que les habitans du lieu de Pleysian doibvent payer le dixme au dix-neufvain ». Reilhanette, 17 juin 1599 (f° 218 v°). Collation à Maître Antoine Charlan, prêtre, de la cure de Saint-Jean de Brantes (de Brantulis), 17 juin (f° 219 v°). « Savouilhan ». Église « soubz le tiltre Sainct-Martin et Saint-Agricole,... En bon estat, y ayant une chasuble, une aube, deux napes, un calice, une croix honestes » (f° 219 v°). Requête à l'évêque par « les habitants de Savouilhan, au comtat de Venesse », afin d'avoir un prieur qui fasse résidence (f° 222). Saint-Michel de « Reillannette », 17 juin. Église « en fort bon estat,... Bien fermée et garnie de tout ce qui est nécessaire » (f° 223). Notre-Dame de Tous les Saints de Montbrun, 18 juin. Présent, « frère Marcel Cordonier, camarier de l'abbaye Saint-André de Villeneufve lez Avignon, de l'ordre de Saint-Benoist, prieur du prieuré de Montbrun ». Église « toute ruynée et desmolie, et la voûte rompue, excepté le presbytère qui est encores entier » (f° 228). « Saint-Laurent de Barret de Liepvre », 19 juin. Église « en assés bon estat, couverte de tuilles, avec ung camarat ou plancher de gip (plâtre)... Entièrement bastie et construicte, despuis les fondations jusques au plus hault... Sans que le prieur dud. Lieu y ayt voullu rien contribuer » (f° 233). « Sédaron ». L'évêque se rend en procession à « l'église perrochialle dud. Lieu soubz le tiltre Notre-Dame la Brune, pour aultant que ladite église perrochialle de Sainct -Bauzilly (alias Baudisi) est toute par terre et fort esloignée du village » (f° 236). « Saint-Cosme et Saint-Damian du lieu de Vers ». Église « entièrement ruynée » (f° 240). Sainte-Marie-Madeleine de « Villefranque », idem (f°243). Balons. Église de Saint-Pierre, « toute ruynée » (f° 244). Saint-Sébastien d'Eygalayes. Église « toute rompue et descouverte » (f° 247 v°). Mévouillon. L'évêque ne peut visiter l'église, « à cause qu'elle est dans la forteresse dud. Lieu, en laquelle il n'a peu entrer pour estre occupée par ceux de la R. P. R., ce que voyant, est allé au masage appellé Grosse-Pière dud. Mévouilhon » (f° 250). Saint-Pierre « d'Aulanc ». Église « en fort pauvre estat, estant la murailhe du dernier ouverte et rompue, la voûte, qui est encore entière, toute descouverte, n'y ayant aulcun autel » (f° 251). La Rochette-sur-Saint-Auban. L'église de Sainte-Marie-Madeleine est « entièrement ruynée jusques aux fondementz, ne s'y connoissant aulcune forme d'église ; le cymetière tout ouvert » (f° 252 v°). « Saint-Pierre d'Yson ». Église « fort destruicte » et presque toute par terre » (f° 254). Saint-Étienne d'Éourres, 21 juin. Église « ruynée, excepté que les murailles d'allentour sont encore droictes, ung peu de la voûte du presbytère ; n'y a point de cloche ne de clochier ;... Cymetière descloz » (f° 259 v°). Notre-Dame de Lachaup. Église « ayant la voûte toute entière, descouverte la pluspart, le pavé mal acomodé » (f°263 v°). Saint-André de Salérans. Église « descouverte et entièrement ruynée, excepté les murailles d'alentour» (f° 267 v°). « Saint-Michel du lieu de Barret-de-Chefvre, aultrement dict Barret-le-Bas », 21 juin. Église « toute rompue, excepté les murailles d'alentour qui sont entières » (f°269). « Barret-le-Hault, soubz le tiltre de Saint-Blache ». Église « toute rompue et renversée par terre, excepté quelque peu des fondementz » (f° 273 v°). « Le cymetière, commung avec ceux de Barret-le-Bas, sera clos et fermé » (f° 275 v°). Sainte-Colombe, 22 juin. Église« scituée sur ung hault rocher esloigné du village, en lieu fort difficille, estant toute par terre et entièrement ruynée » (f° 277). Les cures de Sainte-Colombe et Saint-Cyrice sont « unies ensemble » (f° 278). Églises paroissiales de Saint-Cyrice et Villebois. L'église de Saint-Paul de Saint-Cyrice est « en assés bon estat, pour la pauvreté du lieu, ayant la voûte du presbytère quasi entière et le reste estant couvert de payle, n'y ayant aulcune porte » (f° 280 v°). Saint-Martin de Laborel. Église, « toute descouverte, la voûte du presbytère estant entière et descouverte aussi, le clochier en estat, sans aulcunes cloches, n'y ayant point de porte à ladite église et le cymetière estant tout descloz » (f° 285 v°). Saint-Julien d'Orpierre, 22 juin. L'église, « scituée hors la ville», est « toute rompue et destruicte, à l'oposite et tout contre le temple de ceulx de là R. P. R. qui occupent l'église ». Le ministre protestant « presche aud. Lieu d'Orpierre, et a séduit presque tout le peuple ». Dom Esprit Hugues, prieur de Lagrand, expose que led. Ministre « prend les revenus de la cure » d'Orpierre (f° 286). Méreuil. Église, « soubz le tiltre de Saint-Furmin », « despuis 25 ou 30 ans,... Toute rompue, fors une chapelle qu'il y a aud. Lieu, joignant le cymetière», dans laquelle l'évêque permet de célébrer le service divin (f° 288). Notre-Dame de Lagrand, 23juin. Le prieur dit que « le vicaire de l'abaye de Clugny l'a visité n'y a que quinze ou tant de jours, et a ordonné des choses qu'il luy fault effectuer en ladite église ; lequel ne recognoist aulcun supérieur et ne doibt recepvoir aulcune visite que de son abé. Sur quoi, mond. Seigneur le révérendissime évesque de Gap, comme délégué du Sainct-Siège apostolique, a ordonné estre signifié aud. Seigneur abé, par led. Prieur dud. Prieuré de Lagrand, prieur conventuel de Romette, son église, son monastère et le nombre de religieux qui y souloient estre entretenus, dans six moys prochains » (f° 289 v°). Trescléoux, 23 juin. L'église paroissiale, sous le tiltre de Saint-Michel, « est toute par terre, n'y ayant rien d'entier ». L'église de Notre-Dame « jugnant le cymetière », est en assez bon état et sera facilement « rabilhée » (f° 292). Sainte-Catherine de Saléons, 24 juin. Église « entièrement ruynée et démolie, n'y ayant aulcune apparence d'église » (f° 294). Upaix. «Église perrochialle de Notre-Dame Beauvéser ». JeanClaude de Trouillas, prieur. Cette église est en partie ruinée, « toute descouverte, n'y ayant point de fons baptismalles,... Le presbytère encore voûté,... Le cymetière sera cloz,... Les recteurs des chapelles de Saint-Blaise, Saint Anthoyne, Saint-Claude, Saint-Estienne, Saint-Pierre, Saint-Saulveur et Sainte-Catherine feront faire les autels dans ladite église ainsi qu'ilz souloient estre anciennement... Le prieur de Saint-Jaume dud. Lieu est exorté de faire réparer » son église et refaire l'autel (f° 296 v°). Cléricature donnée, à Upaix, « dans la maison de Françoys Ripert, hoste », à « noble George de Bone, filz de Rolland, sieur des Alos, et de Dlle Françoise d'Agolt, de Laser ; noble Benoist de Gaultier, fils de feu Abraham, et de Dlle Marguerite de Montjeu, de Gap ; noble Balthazard de Bonthoux, filz de Hanibal et de Dlle Félise de Chastel, d'Upaix », et autres, 25 juin (f° 299). Monteiglin. Église paroissiale sous le titre de Notre-Dame de Margailhan, « en asséz bon estat, excepté que y défault de tuilles en quelques endroictz du couvert » (f° 300). Arzeliers. Église paroissiale de Saint-Marcellin, « entièrement ruynée et démolie » (f° 302). Notre-Dame de Montrond. Église « entièrement ruynée, n'y ayant trouvé aulcung homme à qui parler » (f° 306). « Saint-Genyès ». Église « en fort pauvre estat, la pluspart des murailhes rompues à demy, la voûte du presbitère entière, ensemble le clocher, dans lequel n'y a aulcunes cloches » (f° 307). Cette église dépend de « Messieurs du vénérable chapitre Notre-Dame du Puy en Auvergne » Suivant le Rôle des décimes de 1516, et le « Poulié du diocèse de Gap », de 1708 cette église dépendait, non du « chapitre Notre-Dame du Puy en Auvergne », mais du « chapitre Notre-Dame de Dom d'Avignon ». C'est, d'ailleurs, ce que plusieurs documents des archives départementales de Vaucluse établissent clairement. (f° 309). Eyguians. Église de Sainte-Marie-Madeleine « en fort pauvre estat, toute descouverte ; vray que les murailles d'alentour et la voûte du presbitère sont encores entières ; le clochier est encores entier aussi, san saulcunes cloches dedans » (f° 309 v°). Lazer. Église sous le titre de Notre-Dame de Nazareth et Sainte Anne, « presque toute ruynée, n'y ayant aulcuns habitz, ornementz ne joyaux que vaillent» (f° 312). Ventavon, 25 juin. Église en bon état, par « la piété des seigneurs dud. Lieu n'y défailhant aulcune chose » (f° 315). Le Mometier-Allemont, 27 juin. Église de Notre-Dame de Pitié " toute ouverte, touteffois l'on a fette la plus grande partie du couvert et travaillent en grande dilligence... L'ayant toute baillé à priffait ". Il y a " un calice d'estaing presque neuf ". Claude Richard, curé (f° 317 v°). Beaujeu. " L'église toute ruynée, sans qu'il y soit faict aulcung service ". Du reste " led. Lieu est entièrement abandonné d'habitans ", et " il n'y demeure personne que la famille du seigneur dud. Lieu, laquelle est grande de cent ou six-vingt (cent-vingt) personnes " (f° 319). " Barcellonnette en la vallée de Vitrolle ". L'église, " fondée soubz letiltre Notre-Dame de Val-Saincte ", à la "voûte encores entière, mais elle est découverte en la pluspart " (f° 319 v°). " Visite de l'abaye de Clausone ", faite par Honoré Buisson, sacristain et chanoine de Gap, " sur l'adveu donné à mond. Seigneur (l'évêque) que par la faulte de l'abé, l'on a laissé ruyner l'église et y tient-on le bestail dedans, au grand mépris du service de Dieu et de son honneur, avec grand scandalle du peuple ". Le 28 juin, le chanoine Buisson "est allé visiter l'abaye de Clausonne et a treuvé que l'église d'icelle avoit esté autrefois belle, toute de pierre de taille, l'autel y estant encores, qui est beau ; et à la vérité, a treuvé que le bestail a habité dedans, fors quelque temps, estant la porte toute ouverte et la moytié de la voûte d'icelle église, tumbée par terre ; le reste qu'y est fort beau ; ayant faict venir avec lui Jacques Jousserant, rentier de ladite abaye ". Ce dernier dit " qu'il tient icelle abaye en arrentement de M. Rafurniet de Sainct-Ferréol, habitant à Romans, sans charge d'aulcun service, comme, à la vérité, il n'en a point veu faire en ladite abaye despuis vingt ans en çà ; aussi qu'il y a peu d'habitans, pour estre le lieu scitué en pais montueux et fort mal propre, joinct que l'abaye tient quasi tout le territoire;... Que son maistre ne luy en a point donné de commandement (de fermer l'église), ny defaire aulcun service, si ce n'est que, quand l'abé y mande ung prebstre, les dimanches, il est tenu luy donner à disner, ainsi qu'appert par son contract d'arrentement ; touteffois il ne luy en a jamais mandé aulcun, de sorte que, quand ilz ont de baptisés ou enterrementz à faire, ilz vont quérir le curé du Sais " (f° 322). Esparron. L'église " perrochialle Saint-Pierre et Saint-Paul d'Esparron de Vitrolle " a " la voûte toute entière, couverte de paille ; l'autel est entier, y ayant au-dessus une pierre toute d'une pièce ; le clochier aussi est entier, y ayant une cloche pesant environ deux quintaulx, le cymetière est tout ouvert, ensemble la porte de l'église;... Ung calice d'argent avec sa platine d'environ ung marc,... Une croix d'argent, avec ung missal de Trente ". Présent, " frère Jehan du Mas, religieux de l'ordre de Saint-Anthoyne en Vienoys, percepteur de la préceptorie de Saint-Anthoyne de Déoulle et curé dud. Esparron, unie à icelle, ainsi qu'il a dict ". L'église "Saint-Pierre des Cros ", que l'on " dict estre aussi perrochialle, avec une autre église de Saint-Pierre des Praux,... Scituées toutes deux au mesme terroir d'Esparron ", sont, la première, " toute entière, avec la voûte descouverte, l'autel estant droict, avec le clochier, dans lequel n'y a aulcunes cloches, et souloit avoir des fons baptismalles,... Avec le cymetière qui est à l'entour tout descloz " ; la seconde, " toute entière, avec sa voûte descouverte, l'autel en estât, avec le clochier, dans lequel y a une cloche d'environ deux quintaux ; il y avoit dans ladite église des fons baptismalles ; le cymetière est tout ouvert " (f° 324). Vitrolles. L'église, " soubz le tiltre Saint-Michel,... Toute rompue ". Antoine Lagier, curé, et Balthasar Ysnard, " châtelain de la vallée de Vitrolle,.... Ont remonstré... Qu'en leur lieu y a le prieuré Saint-Pierre Dauzard Douzard, près de Vitrolles, de la dépendance de l'abbaye de Cluny., où est leur cymetière, auquel il souloit avoir service, mais à présent l'on n'y en faict aulcun, ny despuis vingt ans en çà, ny moings aulcune aumosne ; néantmoings M. Joseph d'Aigremont, notaire royal de Sisteron, soy disant procureur du prieur, a prins les fruictz et revenuz despuis dix ans en çà " (f° 328 v°). Églises paroissiales de " Saint-Pierre de Lardiers et Notre-Dame de Belleveue de Vallensa, unies ensemble ". La première est " toute descouverte, les murailles d'alentour entières, n'y ayant aulcun autel en estat, ny fons baptismalles " ; la seconde " entièrement ruynée et desmolie ". Antoine Borrel, curé (f° 331 v°). L'évêque unit à la cure les revenus de " la chapelle de Sainte-Croix, qui est ung lieu fort dévot ", situé audit lieu, alors possédé " par ung appellé La Croix, soldat de la R. P. R. ", à condition que la chapelle sera réparée, ainsi que celle de "Notre-Dame de Tournou ou Fouilhiouse ", qui est située sur la " parroisse du lieu de Lardier ", et est " toute rompue et ruynée " (f° 334). La Saulce, 28 juin. L'église de Saint-Jean-Baptiste est " toute ruynée, excepté que les murailhes et la voûte du presbytère sont encores en entier, avec le clocher, dans lequel il n'y a aulcunes cloches, ne porte à ladite église " (f° 336). " Églises perrochialles des lieux du Dezert et Chastillon unies ensemble ", 30 juin. L'église de Saint-Michel de Châtillon est " entièrement ruynée, le cymetière tout ouvert ", de même que celle du Désert. " Le cappitaine Chapan a achepté la seigneurie " f° 337 v°). Sigoyer-sur-Tallard. Église de Saint-Pierre, " entièrement ruynée " (f° 339). Mantéyer. Église de " Notre-Dame de Pomyers... En très mauvais estat, ayant une partie des murailles par terre, du costé de la porte, la voûte du presbitère rasée à demy, ayant seullement une partie du couvert de paille, qui a esté faict de nouveau... L'autel y est entier et une pierre toute d'une pièce au-dessus, avec le clocher, dans lequel n'y a aulcunes cloches, estant le cymetière tout ouvert " (f° 342 v°). " Neffes ". Église de Notre-Dame de Consolation, " toute destruicte et ruynée " (f° 345 v°). Église " perrochialle du lieu de Peillhautier, soubz le tiltre de Saint-Pierre des Costes ", 1er juillet 1599. Église " toute ruynée, excepté les murailles, qui sont entières, et le clocher qui est aussi entier,... N'y ayant dans ladite église aulcung autel ny fons baptismalles " (f° 349 v°). Romette, 3 juillet L'église paroissiale sous le titre de Saint-Pierre est ruinée et le service se fait dans " ung lieu qui s'appelle la Sacrestie, lequel est... Assez grand pour le peuple qui est à présent aud. Lieu ". Présents : Pierre Magnan, prêtre, vicaire du prieur de Romette et pitancier, frère Balthasar Falcon, religieux. " Le sacristain est ung moyne de Boscodon ", que led. Vicaire n'a jamais vu. De Malany, prieur (f° 352). Jarjayes, 6 juillet Église de Saint-Thomas, " fort ruynée, presque toute descouverte et la voûte tombée, toute ouverte,... Le clochier est entier, excepté qu'il est ouvert " (f° 356). Valserres, 7 juillet Église de Notre-Dame de Puy-Cervier " trouvée en fort pauvre estât, la voûte du presbitère tumbée, les murailles à demy rasés, et ladite église toute ouverte, ayant touteffois la voûte entière, et le clochier aussi, qui néanlmoings sont descouvertz,... Le cymetière tout descloz ". Pas de curé (f° 359). Rambaud. Église de Saint-Nicolas, " en fort mauvais estat, ayant la voûte entièrement par terre, les murailles d'alentour estant touteffois entières, fors devers le couchant, et telles qu'elles porteroient encores ung bon couvert,... Le cymetière estant tout descloz ". Claude Ollivier, curé (f° 362). La Batie-Vieille. Église de Saint-Martin " toute descouverte et ouverte, le presbytère encores voulté ". Esprit Archaud, curé (f° 364 v°). La Batie-Neuve, 7 juillet Église de Notre-Dame " en fort mauvais estat, presque toute ruynée en la pluspart, et n'y ayant aulcuns habitz ne ornementz que soient de valeur, excepté une croix d'alchimie, qui est assez honneste ". Le 8 juillet, l'évêque fait dire la messe " dans une chapelle qui est dans le chasteau dud. Lieu, non encores consacrée " mais qui l'est, le 9 juillet, à la prière de " noble Estienne de Bonne, seigneur d'Auriac et dud. La Bastie " (f° 369). - Nomination de François d'Abon, clerc, en qualité d'archidiacre de l'église cathédrale de Gap, en remplacement de Jean Buisson. Présents : Silvestre Gerin, chanoine, théologal, et François Surre, curé de la Baume-lès-Sisteron. La Bâtie-Neuve, 19 juillet 1599 (f° 370). La Rochette. Église de Notre-Dame " toute descouverte, n'y ayant aulcune porte, les murailles toutes entières, ensemble le clochier, dans lequel il n'y a aulcunes cloches, et le presbitère, voulte entière et couverte " (f° 373). Ancelles. Église de Saint-Martin, " entièrement ruynée et démolie, excepté ung peu de muraille qu'il y a d'ung costé " (f° 375). " Saint-Lagier en Champsaur ", 10 juillet Église " toute ruynée et démolie, excepté ung peu de muraille et une partie du clochier... Dans lequel il y a une cloche... Yves Maillard, "prebtre de la cité de Vennes en Bretagne, servant du curé... Puis deux moys en çà " (f° 378). Collation aud. Maillard des cures unies de Saint-Léger (Sancti Leudegarii loci de Sto Lagiero) et de Notre-Dame de Chabottes, 11 juillet (f° 381 v°). Orcières, 12 juillet Église de Saint-Laurent " en bon estat, ayant esté rebastie de nouveau, bien couverte d'ardoyse, le presbitère voûté, couvert et blanchy ; l'autel de bois, y ayant ung treillis aussi de bois fermant à clef ". Arnoux Peyron, curé, Jean Bonabel, "bayle du sieur de Rousset, conseigneur dud. Lieu " (f° 383). " Consécration d'une chapelle construicte dans la maison du sieur de Rival, parroisse de Saint-Nicolas, mandement de Montorsier en Champsaur, fondée soubz le tiltre... De Sainte-Marie ". Présent : " noble Charles du Serre, sieur dud. Rivailh, dans la maison duquel il estoit logé ", 13 juillet (f° 386 v°). Saint-Nicolas. Église " toute ruynée, excepté ung peu des murailles à l'entour, qui sont entières, estant couverte de paille en plusieurs endroicts, y ayant une cloche, n'y ayant aulcun autel ne fons baptismalles en estat, n'y aulcune porte " (f° 387 v°). Saint-Jean-de-Montorcier, 13 juillet Église " entièrement ruynée " (f° 390). Champoleon. Église de Saint-Vincent, " en pouvre estat, ayant les murailles esté refaictes de nouveau de pierre sèche, couverte de paille, estant la plus grande partie du presbitère tombée par terre, n'y ayant aulcune porte,... Le clocher est entier, couvert de bois, y ayant une cloche ; le cymetière estant fermé avec ung cléda de bois ". Jean Espitallier, curé (f° 392). " Chabotonnes en Champsaur ", 14 juillet Église de St Benoît " entièrement destruicte et ruynée ". Antoine Dromenc, curé (f° 394 v°). Chabottes. Église de Notre-Dame " en fort mauvais estat, presque toute ruynée " (f° 396 v°). " Saint-Pierre de Chailolh ". Église " bastie de nouveau, couverte de paille, sans aulcun planchier ny camara dessoubz ; les murailles, tant dedans que dehors, toute brutes, ensemble celles du presbitère, qui est voûté et dessus la voûte couvert de paille,... Les portes sans aulcune sérures, et le clochier à demy ruyné " (f° 400). Saint-Michel-de-Chaillol. Église " commancée à rebastir de nouveau et desjà fort advancée,... Le bois et charpente qui doibt porter le couvert mis et posé au-dessus" (f° 402 v°). Saint-Barthélemy-de-Buyssard. Église " toute descouverte et disrupte, en certains endroitz toute ouverte, sans aulcune porte " et sans cloches (f° 405). " Saint-Jullien en Buissard ". Église " entièrement ruynée et desmolie " (f° 407). Les protestants ont emporté les cloches, et les fermiers des " chanoynes de Saint-André de Grenoble ", du chanoine Burgaud, de Gap, et du " prieur et chapitre de Romette " perçoivent les dîmes à la gerbe (f° 411). Saint-Bonnet-en-Champsaur, 15 juillet Église " en fort pauvre estat, la voûte toute rompue, estant par ce moyen ladite église toute descouverte, n'ayant rien d'entier que les murailles d'alentour et ung peu de la voûte du presbitère, qui est toute crevassée et prest de tomber en ruyne... Le clochier est encores entier, avec deux cloches dedans, ruyné en plusieurs partz et prest à tomber" ; sans autels et sans ornements. Présent, " frère Claude Inbert, religieux de l'ordre Saint-Benoist, sacristain de ladite église ", qui, en l'absence du curé, fait le service depuis quelques années (f° 411 v°). " Bénévent, mandement de Saint-Bonnet ", 15 juillet Église " toute ruynée " (f 415 v°). Charbillac, 16 juillet Église de Saint-Gervais, "toute descouverte, la voûte du presbitère encore entière, ensemble le clocher, y ayant quelques fuissures ou crevasses aux murailles d'alentour " (f° 417 v°). " Les Infournatz ". Église " presque toute ruynée, excepté une partie du presbytère et du clocher " (f° 420). La Motte. Église " toute ruynée ou à peu près, fors la voûte du presbitère et partie du clocher " (f° 423). Les Costes. Église de Saint-Jean-Baptiste, " toute descouverte, la voûte du presbitère encores entière " (f° 426 v°). " Saint Euséby ", 17 juillet Église " presque toute ruynée " ; pas de service (f° 430). Aubessagne. Église " toute descouverte " ; le presbytère est encore voûté, mais découvert (f° 434). " La Chapelle en Valguedemar ". Église de Notre-Dame " en fort bon estat ", avec " une croix et un calice d'estain assez honnestes " (f° 436 v°). " Saint-Jaume en Voguedemar ", 18 juillet " L'église et le presbitère descouvertz ; les peintures que sont dedans, gastez et mal accomodez en quelques endroictz ; le pavé mal esgallé ; le clochier ruyné, sans qu'il y ait aulcunes cloches " (f° 439 v°). " Saint-Maurice en Valgodemar ", 19 juillet Église "en assez pauvre estat ; la voûte du presbytère rompue en quelques endroictz ; l'église descouverte en plusieurs partz, estant couverte de paille, sans aulcun plancher dessoubz, et toute ouverte " (f° 442 v°). Saint-Firmin. L'église est " en assez mauvais estat, commencée à couvrir de paille et non encores parachevée ; la voûte du presbitère entière, et les murailles d'alentour de ladite église, endommagées en quelques endroitz " (f° 444 v°). " Saint-Laurent-de-Beaumont ", 20 juillet Église " commencée à rebastir et fort advancée, toutes les murailles d'alentour estant faictes, et le bois et charpente qui doibt suporter le couvert posé, un peu de la voûte du presbitère entière, l'autel demeuré dressé et consacré, avec un tableau honneste à plate peinture au-dessus,... Sans aulcun clocher " (f° 447). Quet, mandement de Beaumont, 21 juillet Église " entièrement ruynée et démolie " (f° 451 v°). Saint-Michel. Église " commencée à rebastir de neuf, les murailles d'alentour toutes faites et parachevées, le bois et charpente qui doibt porter le couvert posé et mis en estat " (f° 454). Sainte-Luce. Église " en assez bon estat, bien voûtée et couverte, excepté que le couvert est ung peu ruyné à main droicte " (f° 456 v°). La Salle. Église " en fort pauvre estat, descouverte la plus grande partie ; n'y ayant aulcun aultel " (f° 459). " Méyarotz ", 21 juillet Église "commencée à réparer les murailles d'alentour estant entières et le presbitère voûté " (f° 462). " Aspres auprès de Corps ", 20 juillet Église " toute ruynée, excepté un peu des fondementz... Le cymetière tout ouvert " (f° 464 v°). Corps, 22 juillet Église " presque toute ruynée, excepté la pluspart des murailles d'alentour qui sont encores entières, le dedans de ladite église tout plein de terre,... Le cymetière tout ouvert " (f° 466 v°). Collation de l'église Saint-Étienne-en-Dévoluy, sous le titre de Saint-Jean, en faveur du père Silvestre Gerin, docteur en théologie, cha-noine théologal de la cathédrale de Gap. Corps, 23 juillet 1599 (f° 469). " Églises perrochialles de Saint-Pierre du lieu de Monestier d'Ambelle et de Saint-Aldrade d'Ambelle unis ensemble " Contrairement à l'avis de divers historiens modernes, nous pensons qu'Ambel (Isère) est le pays d'origine de Saint Eldrade, l'un des abbés les plus célèbres du monastère de la Novalaise, au IXe siècle. C'est là, ce nous semble, ce que disent clairement les plus anciens chroniqueurs de la Novalaise : Ex Ambelli castello Galliœ, inter Alpes, ortus Provinciœ, prope flumen Dederausum (ou mieux de Derausum, le Drac)... Beatus Heldradus, ex Gallicana patria quae dicitur Provincia, non infimis parentibus, ortus, Alpinis montibus, oppiduli Ambolia municeps et indigena (v. Pertz, Monum. Germania hist., Scriptor. VII, 74, 128 ; Acta SS. Martii II, éd. Palmé, 329 ; Guillaume, Recherches hist. Sur les Hautes-Alpes, 1881, p. 74 et suiv.) . 23 juillet L'église du Monêtier est " en fort pauvre estat, presque toute ruynée, excepté qu'il y a une des murailles d'alentour d'ung costé, et la moytié du presbytère est tumbé par terre ; l'autel est beau et fort honnestement construict " ; le clocher est tout ruiné et le cimetière tout ouvert. A Ambel, il n'y a pas d'église, mais une " petite chappelle au chasteau, et presque ruynée, où il n'y a aulcun autel,... Ne s'y faisant nul service " (f° 470). " La Sallette ", 23 juillet Église "en fort pauvre estat, estant presque toute ruynée, excepté le presbitère qui est quasi entier ", sans autel (f° 473). Saint-Benin sive St-Berème, mandement de Corps ". Église " en fort pauvre estat, presque toute ruynée et descouverte, sans aulcun autel ny fons baptismalles " (f° 476). Le " Glaysil, terre d'Église, en Champsaur ". Église " en assez pauvre estat, la pluspart descouverte, excepté que le presbitère est entier, voûté et couvert " (f° 478 v°). Le Noyer. Église de Sainte-Agathe, " commencée à réparer et rebastir de neuf, les murailles faictes et le bois ou charpente qui doibt suporter le couvert posé " (f° 481). " Polligny, terre d'Église, en Champsaur ". Église " en fort pauvre estat, les murailles d'alentour estant presque toutes ruynées, couverte de paille, tant le presbytère que l'église, que les consuls et habitans ont faict faire " (f° 484 v°). " La Fare, terre d'Église, en Champsaur ", 24 juillet Église " entière, bien voûtée et couverte de paille, l'autel estant de bois " (f° 486 v°). Collation de la cure de Valserres sous le titre de Notre-Dame du Puy-Cervier (Podii Serverii) en faveur de Honoré Buysson, prêtre, de Gap, 24 juillet (f° 489). Laye. Église de Saint-Pierre, " ruynée et démolie jusques aux fondementz, n'y ayant aulcune forme ne apparence d'église ny de clocher " (f° 490). Saint-Laurent-du-Cros. L'église est " entièrement ruynée et démolie " (f° 493). Collation de la cure de Notre-Dame de Nazareth d'Agnières en faveur d'Antoine Brunet, prêtre de Gap. Gap, 26 juillet (f° 496). Chateauvieux, 29 juillet Église sous le titre de " Sainte-Foy, treuvée fort advancée, le presbitère, voûte et les murailles d'alentour toutes faictes, n'y ayant encores touteffois aulcun autel, fons baptismalles ne cloches en estat " (f° 497 v°). " Église perrochialle Notre-Dame des Ribes, du lieu de l'Estrech,... En fort pauvre estat, presque toute ruynée, excepté le presbytère qui est quasi tout entier, fort qu'il est découvert ", et sans cloches (f° 500 v°). Tallard, 30 juillet Église de " Saint-Grégoire, que l'on a faict réparer et rebastir de nouveau dans la ville ". Elzias Moret, curé, Jean Suau, consul, et autres exposent " que, par le malheur des guerres,.leur église perrochialle, que solloit estre scitué hors la ville, est toute ruynée, rasée de fondz en comble ; qu'ilz désireroient bien de la rebastir, mais ilz n'ont pas les moyens " ; en conséquence, " requièrent que les deux églises de Saint-Grégoire, scituées dans la ville, qu'ilz ont faict joindre et réparer ensemble...tiennent le lieu et place de l'église perrochialle,... Sans se départir touteffois du cymetière qui est autour de ladite église perrochialle scituée hors la ville ". Le 31 juillet l'évêque visite " lesd. Deux églises de Saint-Grégoire unies ensemble, lesquelles il a trouvé en assez bon état, excepté que le corps sacré de Jésus-Christ n'y repose point encores ; que le repositoyre soit faict à costé de l'autel" (f° 502 v°). "Le cymetière de l'ancienne église de Saint-Grégoire qui est hors la ville sera clos " (f° 505 v°). Venterol, 30 juillet Église de Saint-Grépin " ayant la voûte rompue, presque couverte de neuf, le clocher entier, avec deux cloches... Le presbitère encores voûté et entier " (f° 506 v°). Piégut. Église de Saint-Colomban entièrement voûtée, mais " sans aucun couvert, y ayant une chapelle à main gauche... Presque toute ruynée et, par ce moyen, l'église ouverte, le grand autel... Ruyné " (f° 509). Urtis. Le toit de l'église est " rompu en plusieurs partz ; il n'y a " aulcun autel ;...le clocher ruyné, sans cloches, et le cymetière tout ouvert " (f° 511 v°). Curban. Église de Saint-Pierre " toute descouverte ; ayant touteffois les murailles d'alentour et le clocher entier ", (f° 514). - Collation du prieuré-cure de Mantéyer, sous le titre de Notre-Dame de Pommiers (de Pomeriis), en faveur d'Artus Buysson, clerc, de Gap. Curban, ler août 1599 (f° 517). Claret. Église de Saint-Pierre " commencée à rebastir de neuf, les murailles et la voulte faicte[s], n'y ayant touteffois aulcun autel " (f° 518). - Cléricature conférée à nobles Louis, Jean, Gaspar et Pierre de Castellane, fils de François, seigneur de Claret, et de Lucrèce de Vintimille ; à Honoré, de Castellane, fils de feu Gaspar, sieur de La Colombe, et de Claude de Raymondis, et autres, 2 août (f° 523 v°). Melve. Église de Notre-Dame de Bellevue " presque toute ruynée, ensemble le clochier " (f° 524). Le Caire. Église de Saint-Michel " presque toute ruynée et démolie, n'y ayant qu'ung peu des murailles d'alentour " (f° 526). La Motte-du-Caire, 2 août. Église de Sainte-Catherine " commencée à rebastir à neuf, les murailles d'alentour estant faictes et le clochier en bon estat, avec deux cloches dedans " (f° 530). " Esparron-de-la-Bastie ", 3 août. Église de Saint-Sébastien " toute descouverte, excepté d'ung costé, qui est couvert de tuilles, avec un planchier de bois tout rompu et gasté " (f° 533 v°). Reynier. Église de Saint-Vincent " presque toute ruynée, excepté que la voulte du presbitère est quasi entière, avec ung peu des murailles d'alentour des deux costez ; le clochier est aussi entier avec deux cloches, l'une qui est bonne et l'autre rompue " (f° 536). Clamensane. Église de Saint-Martin " toute descouverte, la voûte touteffois entière, excepté une partie qui est tumbée sur le milieu, de sorte que le demeurant s'en va par terre ". Présents : Jean Arnoud, curé, et noble Gaspar de Villeneufve, seigneur de Clamensane (f° 539). Sigoyer-Malpoil. Église de Notre-Dame d'Espavent " toute descouverte " (f° 541 v°). Thèze. Église de Notre-Dame de Bellevue " commencée à rebastir de nouveau et desjà fort advancée " (f° 544 v°). Vaumeilh, 5 août. Église de Saint-Sixte et Saint-Sauveur " rebastie de nouveau, voûtée et couverte" (f° 548). " Vallerne ", 6 août. Église de Sainte-Marie-Madeleine " commencée à rebastir de neuf, ayant les murailles d'alentour parachevées et une chapelle d'icelle qui est voûtée, avec l'autel " (f° 550 v°). |
G 780 - « Visitte généralle faicte par Révérend père en Dieu Mgr messire Charles Salomon du Serre,... Évesque, conte et seigneur de Gap, des églizes de son diocèse, commanssé le 28e may 1602, acompagné de Messieurs Maîtres Benoict de Montjeu, Charles Arnaud, Pierre Fenouilhet, docteur en théologie,... ... - « Visitte généralle faicte par Révérend père en Dieu Mgr messire Charles Salomon du Serre,... Évesque, conte et seigneur de Gap, des églizes de son diocèse, commanssé le 28e may 1602, acompagné de Messieurs Maîtres Benoict de Montjeu, Charles Arnaud, Pierre Fenouilhet, docteur en théologie, tous chanoines de l'église cathédrale dud. Gap, Bernardin Montagne, prieur deTallard, et Claude Mataron, aumosnier de mond. Seigneur, substitue du procureur d'office en ladite évesché, escripvant moy Jehan-Lois Castagni, notère roial de la ville de Sisteron, son secrétère et greffier épiscopal ». 245 vues Dates : 28 mai-23 juin 1602 Contexte : Visites épiscopales Présentation du contenu : 28 mai, bénédiction et réconciliation de l'église de La Saulce, sous le titre Saint-Jean-Baptiste, « trouvée en fort pouvre estat, toute brutte... ... 28 mai, bénédiction et réconciliation de l'église de La Saulce, sous le titre Saint-Jean-Baptiste, « trouvée en fort pouvre estat, toute brutte par dedans, sans aulcung autel que vailhe, ny pavé » (p. 4). 29 mai, « réconciliation de la chappelle des pénitens du lieu de Ventavon… édiffiée de noveau » (p. 12). 30 mai, « église parochialle du lieu du Poit, fundée soubz le titre Notre-Dame d'Auriol... Sittuée hors le village, qui soulloit estre l'église parrochialle », qui fut ruinée 50 ans auparavant. Dorénavant l'église Saint-Pierre «servira... D'église parochialle,... Sans se deppartir toutesfois du cimetière quy est autour de ladite église Notre-Dame » (f° 13). 31 mai, « vizitte du monastère et églize parrochialle Notre-Dame et Saint-Marcel de Chardavon, au lieu de La Baulme devant Sisteron, de l'ordre de Saint-Augustin, ne dépendant d'aulcung autre chef d'ordre ». Le 1er juin, l'évêque ordonne plusieurs clers ; présents : « Camille de Birague, prieur de Chardavon, Galéas Codur, sacristain et chanoine régulier de ladite prévôté » (p. 32). Entrepierres, 2 juin. Église de Saint-Pierre de « Naux, dépandant du distroit dud. Antrepierres », voûtée et couverte (p. 45) ; Chapelle de Saint-Jean, «toutte descouverte » ; église de Saint-Marc « parrochialle », construite « de pierre de taille » (p. 49) ; église « apellée Saint-Puech», toute découverte, etc. Saint-Geniès et Abros, 2 juin (p. 62). L'église de Saint-Genis est « toutte brutte par dedans, la tribune presque toutte rompue, le couvert tout rompu et gasté » (p. 65). L'église de Notre-Dame « d'Abroas » n'est ni pavée ni voûtée (p. 67). Chardavon 3 juin. L'église paroissiale de Notre-Dame est « toutte descouverte, n'y ayant que les quatre murailles » (p. 76). Chateaufort, 4 juin. Église de Saint-Jacques en bon état (p. 84). Nibles. Église de « Notre-Dame de Belay » presque ruinée, « n'y ayant que les quatre murailles » (p. 94). « Antrays »,5 juin. Église de Saint-Pierre « toutte ruynée et par terre, fors ung peu des murailles et fundementz, n'y ayant aulcung autel » (p. 102). « Vallavoyre ». Église de Notre-Dame de Bethléem, dont « le couvert est faict de cluys » (bottes de paille) et celui du presbytère, de tuiles, avec « quelques troux dans ladite église aux murailles » (p. 108). Authon. Église de Sainte-Marie-Madeleine. Le presbytère « est presque tout par terre,... Les portes touttes rompues », sans voûte (p. 115). Feyssal, 7 juin. Église de Sainte-Marie-Madeleine « toutte ruynée et destruicte, n'y ayant que les fondementz et ung peu du presbytère et du couvert d'icelle » (p. 123). Auribel. Église de Saint-Pierre « ouverte et descouverte la plus grande partye, sans aulcune voulte, le presbitère voulté et couvert, l'authel tout rompu et ruyné » (p. 131). « Mellanc », 8 juin. Une partie de l'église est « rebastie de nouveau ; desjà la voulte du presbitère faicte, et en laquelle on travaille de présant » (p. 142). « Le Castellar ». L'église est « couverte de neuf, la voulte du presbitère entière ; à ladite église n'y a point de voulte ny autre chose que le couvert, les murailles d'icelle sont touttes bruttes » (p. 150). « Saint-Martin de Thoard », 9 juin. Église étant toute « ruynée et desmollie » ; l'évêque donne la confirmation dans la « basse-court » d'une métairie (p. 161). Vaunavès, 10 juin. « Église ou chapelle Saint-Sauveur,... Bastie de nouveau » (p. 176). Barras. Église de Notre-Dame de Tournefort « toutte descouverte, le presbitère couvert, la voulte d'icelle entière,... Le clochier est entier avec deux cloches au dedans, l'une desquelles est rompue » (p. 185). Mirabel, 11 juin. Église de Saint-Jean de Barrabine toute « ouverte, sans porte et descouverte » (p. 203). Cléricature donnée à « Anibal de Barras, filz naturel de noble Jehan de Barras, seigneur dud. Lieu, et de Aulziasse Eyglumenche, lequel Anibal a esté habilletté par mond. Seigneur (l'évêque), au requis dud. Sr théologal, qui en a requis acte, qui luy a esté concédé » (p. 222). « Béauvezer », 12 juin. Église de Saint-Christophe, « sur le grand chemin... Toutte voultée et couverte,... Les fenestres ouvertes, à l'une desquelles y a une cloche honneste » (p. 223). « Maligeay », 13 juin. Le toit de.l'église « de la Magdeleine est rompu et brisé en plusieurs partz, le presbitère estant voulté et trailhissé de boix, fermé à la clef » (p. 231). « L'Escalle », 13 juin. Église de Notre-Dame de Mandaroux, « presque toutte rompue et desmollie, sans portes, couvert, authel ne aultre choze que vailbe, fors la voulte du presbitère » (p 244). Volone, 14 juin. Église de Saint-Martin « toutte descouverte, n'y ayant que les quatre murailhes et la voulte du presbitère, qui est entière, poinct de clocher, ne cloches» (p. 263). « Une chapelle fundée soubz le tiltre de la Sainte-Marie-Magdeleine au terroir dud. Vollonne » dépend du prieuré de Vilhosc et a 60 écus de revenu (p. 270). « Messire Gamilhe de Birague, prévost de l'églize Notre-Dame de Chardavon,... Par ce moyen de l'églize sive chapelle de Saint-Jehan de Taravon... Dépendant de ladite prévosté », y a un revenu de 60 écus (p. 272). « Soubzribes », 17 juin. Église de Sainte-Catherine « toutte descouverte... Poinct voultée ne pavée » (p. 301). « Baudument », 17 juin. Église de Saint-Jean-Baptiste « toutte rompue et desmollie, fors ung peu du clochier et du presbitère » (p. 319) « St-Sinphurian », 17 juin. Église « couverte et fermée à la clef, le presbitère voulté, n'y ayant poinct de camera au dessoubz du couvert de l'église, toutte brutte par dedans, sans aulcung pavé » (p. 329). Vilhosc, 18 juin. Église de Saint-Jean « toutte par terre, fors les quatre murailhes, le presbitère presque tout par terre » (p. 343). Salignac, 19 juin. Église de Saint-Clément « descouverte, la voulte du presbitère rompue et cassée par dehors, tout descouvert, les murailhes touttes bruttes par dedans, cassées et rompues en plusieurs partz, n'y ayant point de pavé » (p. 366). Ribiers, 21 juin. Église de Notre-Dame du Serre, « en bon estat, fors l'authel qui n'est faict ainsy que s'apartient,... Ladite église toutte brutte par dedans ; le clochier est aussy en bon estat avec deux cloches au-dedans, une qui est assés honneste et l'autre rompue » (p. 387). Le chapitre de Sisteron prend « les dixmes du prieuré Saint-Étienne dud. Lieu » valant 80 charges de blé, mesure de Sisteron. « Led. Chappitre est tenu de banquetter à ung disner tous les hommes dud. Lieu de Ribiers et tous ceulx que y possèdent biens, ores qu'ilz soint forains, le jour Saint-Estienne au mois d'aoust, et d'y venir en corps de chappitre cellébrer une grand'messe, décorée de la musicque, ce qu'ilz n'ont faict despuis quelque temps en çà » (p. 392). « Le sieur commandeur de Joucas, seigneur de Saint-Pierre-Avez, mambre dépandant de ladite commanderie, a une filholle aud. Ribiers, qui deppand dud. Saint-Pierre, à laquelle il prend 18 charges de revenu tous les ans » (p. 304). Maître Jacques Griffet, curé de Ribiers depuis 26 ans, réclame du prieur dud. Lieu « huit charges bled », plus « deux charges bled et deux vin », pour l'entretien du clerc » (p. 396). « Anthonnaves », 22 juin. Église Saint-Pierre « toutte par terre, n'y ayant que les quatre murailhes... Faictes de neuf n'a guières de temps,... Sans aulcung authel, cloches, fontz baptismalles, ne aultre choze en estat ». Honoré Tourniaire, prieur dud. Lieu, bénéficier en l'église cathédrale de Gap (p. 474). Pomet, 22 juin. Église de Saint-Antoine en médiocre état, « la voulte entière, la plus grande partie couverte, estant fermée à clef » (p. 433). « Châteauneuf-de-Chieuvre ». Église voûtée « sans aulcung clochier, cloches ny aultres choze en esaât » (p. 445). Saint-Pierre-Avez, 22 juin. Église « toutte ruynée et toutte par terre » (p. 451). Mison, 23 juin. Église de Notre-Dame « toutte bastie de neuf, en fort bon estat, couverte et fermée à la clef... Le clochier commancé à bastir ; y a une grosse cloche, en terre,... Du poix de 10 ou 17 quintaulx » (p. 455), etc. Table alphabétique des lieux visités (p. 451 et suiv.). |
G 781 - Procès verbaux des visites pastorales faites par Charles-Salomon du Serre, évêque de Gap, dans les paroisses de son diocèse, arec ordonnances pour la reconstruction ou réparation des églises, restauration des cimetières, achat de vases sacrés et d'ornements, etc. 382 vues Dates : 25 juin-4 août 1612 Contexte : Visites épiscopales Présentation du contenu : Ventavon, 25 juin 1612. « Sera rebasti la maison clostiale dudit lieu, pour l'habitation dud. Curé... Les arbres qui sont dans le cimetière seront... ... Ventavon, 25 juin 1612. « Sera rebasti la maison clostiale dudit lieu, pour l'habitation dud. Curé... Les arbres qui sont dans le cimetière seront coupés et arrachés ». L'autel de la chapelle de Notre-Dame de Pitié sera remis en état. Jean de Lombard, titulaire de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, présentera ses provisions dans la huitaine (p. 1). Upaix, 27 juin. L'église a « été bastie de neuf n'a guières de tempz ». Il y a les chapelles de Saint-Blaise, Saint-Étienne, Notre-Dame de Pitié, Saint-Jean et Sainte-Catherine. Le cimetière « est au-dessoubz du village, jognant l'églize dirrupte de la Sainte-Marie-Magdeleine ». Cléricature conférée à noble Étienne d'Aiguebelle, fils d'Antoine, et d'Alix de Valavoire ; à noble César d'Aiguebelle, frère du précédent ; à noble Pierre de Capris, fils d'Isaac et de Catherine de Perdris ; à noble André de Capris, fils de François et de Lucrèce de Montjeu ; à noble Claude de Bontoux, fils de Balthasar, sieur de La Sallette, et de Madeleine de Roux ; à noble Benoît de Bontoux, frère du précédent ; à Claude Amat, fils de Claude et de Claudonne de Méyère ; à Laurent Ravel, etc. (p. 13). Arzeliers, 28 juin. L'église de Saint-Michel « est dans le village, au-dessoubz du château ». Elle sert « de présent pour esglize perrochialle, à cause de la ruine de l'églize parrochialle soubz le tiltre Sainct-Marcellin, qui est au-dessoubz dud. Village,... Toute par terre, et le cimetière, jognant icelle, tout ouvert... L'autre églize parrochialle soubz le tiltre Saint-Martin... Est hors dud. Vilage et assés esloignée d'icelluy... Toute par terre, et le cimetière jougnant icelle,... Tout desclos » (p. 30). Saléou (Saléon), 28 juin. « L'esglize parrochialle, qui est hors du village, soubz le tiltre Sainte-Catherine, est toute ruinée et par terre, le cimetière y estant à l'entour ». Le service se fait dans l'église de Saint-Marc, « qui servira par provision d'églize perrochialle » (p. 43). Lagrand, 29 juin. L'église de Notre-Dame est « treuvée toute ouverte, sans portes, la grande estant fermée de pierre, chaux et sable, et la petite porte presque du tout rompue... La voulte de ladite église et presbitère est entière,... Sans couvert... Le clouchier est descouvert et presque tout rompu et ruiné. Maître Claude Meissonier, prêtre du diocèse de Grenoble, servant pour curé » (p. 52). « Aiguians », 30 juin. Église sous le titre de Sainte-Marie-Madeleine. « Le couvert tant de ladite église que presbitère est rompu en plusieurs partz... Le cimetière est horz dud. Village, à la chapelle disrupte de Saint-Pierre, et fort esloigné » (p. 61). Orpierre, 30 juin. L'évêque s'arrête « au logis de la Rose, tenu par Melchion de la Mer, là où Maître Jehan Marin, prebtre, curé dud. Lieu », va le trouver, « disant qu'il n'a peu nous aller au rencontre en procession, d'aultant qu'il n'a treuvé que quelques ungz des catholiques pour l'accompagner, les aultres estant en campagne, de quoy il est bien marry et de ce qu'il n'a esté adverty plus tôt de nostre arrivée ». L'église de Saint-Julien est « toute ruinée, n'y ayant que les fondementz ». Le service divin se faict « dans la maison de Élie Bardel, dud. Lieu, et en la chambre plus haulte ». Le prieur de Saint-Vincent « prend une partie des dismes au terroir dud. Lieu » (p. 70). Saint-Cirice, 1er juillet. L'église est «presque toute ruinée, sans couvert,... La voulte du presbitère est entière » (p. 81). Villebois. L'église de Saint-Paul sera couverte de tuiles (p. 88). Étoile. Église Sainte-Marie-Magdeleine « toute disrupte » (p. 97). Sainte-Colombe, 2 juillet. L'église sera blanchie et le pavé « faict de neuf » (p. 109). Labobel. L'église de Saint-Martin sera couverte (p. 115). « Col de Barret ». L'église de Saint-Blaise sera couverte et la voûte blanchie (p. 123). Barret-le-Bas. Église de Saint-Michel. Le curé sera remplacé comme incapable (p. 131). Salérans, 4 juillet Église de Saint-André, « couverte, une partie de thuilles, et l'aultre, de cluis (paille), le presbitère descouvert et tout rompu ». Maître Jean Aubert, prieur-curé dud. Lieu, habite « la maison de clastre » (p 142). « Éoures ». Église de Saint-Étienne. Elle sera « bastie de neuf » (p. 150). Lachaup, 6 juillet L'église de Notre-Dame sera restaurée (p. 166). Balons. Église de Saint-Pierre sera également restaurée (p. 174). « Eigalaïe ». Église de Saint-Sébastien « toute ruinée et par terre,... La voulte du presbitère est encore entière, mais elle a besoing d'estre faicte de neuf, parce qu'elle s'en vient à terre » (p. 183). Izon. Église de StPierre sans curé (p. 193). Vers, 7 juillet L'église des SS. Cosme et Damien est « couverte de cluis, sans voulte ; le presbitère est voulté, n'estant point couvert » (p. 200). Séderon. « L'esglise soubz le tiltre de Notre-Dame la Brune, Saint-Pierre et Saint-Bazille, qui est au vilage », sert de « parrochialle, à cause de la ruine de l'église de Saint-Elzias, qui souloit estre parrochialle ». Celle-ci est « fort eslougniée du village et malcomode pour les habitans » (p. 209). « Barret-de-Lieure », 8 juillet Il n'y a pas de curé ; le toit de l'église sera refait (p. 219). Montbrun. L'église de Notre-Dame de Tous les Saints, « hors le village, au lieu où le couvent des religieux de l'ordre de Saint-Benoît souloient estre », servira à l'avenir d'église parroissiale, « à cause de l'occuppation de l'église Saint Elzias, qui estoit parrochialle et située dans le village » (p. 228). Le cimetière qui est autour de l'église de Notre-Dame et celui « qui est jougnant la chapelle Notre-Dame de l'Ortissière, laquelle est entièrement ruinée et par terre », seront clos et fermés (p. 233). « Relhanette », 9 juillet L'église de Saint-Michel, « qui est dans le village », sert d'église paroissiale, « d'aultant que l'église parrochiale Saint-Ipolite, qui est hors du village, est assés eslognée et icelle malcomode aux habitans » (p. 239). « Savolhan », 10 juillet Église de Saint-Martin et Saint-Agricol. « A travers dud. Presbitère sera mis une poutre, au milieu d'icelle posé ung cruciffix» (p. 249). Interdiction du prieur-curé dud. Lieu, qui, « nonnobstant l'injonction à lui faicte... De ne porter l'arquibuze et aller à la chasse, ordinèrement, comme il faict », avait « respondeu qu'il la porteroyt... Quand il sçauroyt d'estre pandeu » (p. 260). « Brante », 10 juillet Les consuls ont fait réparer « l'église de Saint-Elzias » (p. 268). Plaisians. « Le cimetière qui est jougnant l'église disrupte de Saint-Blaise, qui soulloyt estre entiennement la parrochialle, sera clos », et « le cimetière que nous avons, ce jourd'hui consacré, jougnant ladite église nouvelle, que nous avons aussy consacré, sera aussi clos et fermé » (p. 272). La Roche-sur-Buis. L'église de Saint-Christophe sera blanchie (p. 289). Mévouillon, 13 juillet On construira une église nouvelle, « attendeu que l'église parrochialle [de Saint-Ariey] qui est dans la forteresse et château d'illec est toute ruinée et par terre, laquelle, bien qu'elle feust entière, l'on ne s'en pourroyt servir, pour le présent, estant occupée par la garnison qui y est » (p. 297). Aulan, 14 juillet Église de Sainte-Marie-Madeleine (p. 309). Villefranche. L'église de Sainte-Marie-Madeleine « sera rebastie » (p. 315). La Rochette-sur-Saint-Auban, 15 juillet « Sera basti une église nouvelle, pour la comodité des habitans» (p. 320). Sainte-Euphémie, 16 juillet L'église, « estant toute ruinée et par terre, sera réédiffiée et bastie sur les fondemens » (p. 330). Rions, 17 juillet L'église de Sainte-Marie-Madeleine «en fort pauvre estat,... Sera réédiffiée (p. 340). Saint-AUBAN. L'église de Saint-Pierre sera blanchie et le toit refait (p. 346). Montguers. L'église de Saint-Arnoux « sera parachevée » (p. 356). Montauban. L'église de Notre-Dame sera blanchie et le toit terminé (p. 366). Roussieu, 18 juillet L'église de Ste Anne sera « couverte de tuilles » (p. 379). Chauvac, 19 juillet L'église de Saint-Pierre sera réparée (p. 386). « Laux ». Le toit de l'église Saint-Georges sera réparé et l'intérieur blanchi (p. 395). Lens. Église de Saint-Pierre à réparer (p. 403). Verclause, 19 juillet L'église de Sainte-Marie-Madeleine « sera parachevée de couvrir » (p. 412). Cornillon. L'église de Saint-Michel et celle de Sainte-Madeleine de Cornillac sont «unies ensamble » (p. 420). « Pomerrol », 20 juillet L'église de Saint-Pierre « et presbitère seront réparés » (p. 438). La Charce, 20 juillet L'église de Saint-André « sera réédiffiée » (p. 447). — L'église de Sainte-Marie «soubz le tiltre de la Val-Ste-Marie » sera restaurée (p. 452). Bruis. L'église de Notre-Dame sera blanchie (p. 459). Montmorin, 21 juillet L'église de Saint-Arnoux sera réparée (p. 471). Rosans, 22 juillet « L'église de Saint-Ariey... Servira pour église perrochialle, à cause de la ruine et desmolition de l'église perrochialle Nostre-Dame la Blanche qui est hors du.village » (p. 481). « Moidans », 23 juillet Le toit de l'église Saint-Florent sera réparé (p. 488). Saint-André-de-Rosans, 23 juillet Le service se fait dans une chapelle « à cause de la ruine de l'église parrochialle qui est auprès d'icelle» (p. 497). Ribeyret, 24 juillet L'église de Saint-Pierre, « de nouveau bastie, proche du village », est consacrée (p. 509). L'Épine. « L'église parrochialle Nostre-Dame de Beaulieu sera réédiffiée et bastie sur les fondementz » (p. 519). Sorbiers. L'église de Notre-Dame de Beaulieu « sera rebastie » (p. 530). Montjai, 25 juillet L'église de Saint-Martin sera blanchie (p. 538). Chanousse. L'église de Notre-Dame du Serre « sera voultée et couverte de thuilles » (p. 546). Trescléoux, 26 juillet L'église paroissiale « de Sainte-Agate » sera remise en bon état (p. 564). « Mérueilh ». L'église de Saint-Sauveur, « bastie de nouveau », est consacrée (p. 570). « Le cimetière qui est jougnant l'église entienne de Saint-Sauveur, qui souloit estre l'église parrochialle estant eslogné du village, sera clos » (p. 576). Mont-Clus. L'église de Saint-Michel sera réparée (p. 579). Le Bersac, 27 juillet Église de Saint-Laurent, « dessoubz du village, assés eslognée d'icelluy,... Presque toute ruinée» (p. 590). Savournon. L'église de Saint-Jacques sera « couverte de thuilles » (p. 596). Plan-du-Bourg. L'église « est toute brute et sans pavé, les fenestres ouvertes » (p. 606). Montrond. L'église de Notre-Dame de Mornas, alias Bornas, « assés eslogniée du village,... Toute ruinée et par terre». Au village, où il n'y a que « six ou sept habitans », il y a la chapelle de « Saint-Brancassi,... Fort petite, estant descouverte et la voulte tombée ». L'évêque unit ensemble « les églises parrochialles des lieux de Montrond et du Bersac,... Ayant esgart que lesd. Lieux sont fort proches l'ung de l'aultre, avec petit nombre d'habitans... Ladite chapelle Saint-Brancassi... Par provision servira d'église perrochialle » (p. 606). Antonaves, 28 juillet L'église Notre-Dame sera restaurée (p. 631). Pomet. Église de Saint-Antoine (p. 642). « Châteauneuf-de-Chiefvre », 29 juillet L'église de Sainte-Marie-Madeleine « sera rebastie » (p. 653). Montéglin. Église de Sainte-Marguerite (p. 663). Le Poet, 29 juillet L'église de Saint-Pierre sera blanchie (p. 672). La Baume-Lès-Sisteron, 30 juillet L'église de Saint-Marcel sera ornée d'un tableau avec « les images de Notre-Dame, Saint-Marcel et Saint-Augustin» (p. 684). Salignac. L'église de Saint-Clément sera pavée (p. 691). Vilhosc, 1er août. L'église de Saint-Gervais sera finie (p. 703). Saint-Symphorien. La dernière ordonnance sera exécutée (p. 710). Baudument. L'église de Saint-Jean-Baptiste est « presque toute rompue et desmolie, fors ung peu du presbitère et clochier ». Les habitants réclament un curé, disant qu'on les laisse « comme bestes bruttes, sans aulcune pasture spirituelle » (p. 716). « Sorribes », 2 août. Église Saint-Pierre. Les habitants demandent un secondaire ou vicaire (p. 722). Volone. L'église de Saint-Martin « estant pavée », ne sera loisible à personne « de par cy-après fère enterrer les mortz dans ladite église », à moins de faire remettre dans les 24 heures le pavé en bon état (p. 730). L'Escale, 3 août. L'église de Notre-Dame de Mandanois « sera parachevée » (p. 736). Mirabeau 4 août. Église de Notre-Dame Le « prieur de Saint-Pierre de Bonnefosse » n'a pas fait rebâtir son eglise, ni celles de Barras et de Mirabel (p. 749). Beaubeser. Église de « Saint-Christol » toute ouverte, voûtée, ayant le toit « tout rompeu » (p. 759). Maliyay. Église de Sainte-Marie-Madeleine « toute brutte par dedans, toute despavée, les fenestres ouvertes » (p. 772). Table alphabétique des paroisses visitées (p. 787) . |
G 782 - Analyse des procès-verbaux des visitesfaites par l'évêque Charles-Salomon du Serre dans les paroisses de son diocèse. 189 vues Dates : 1599-1618 Contexte : Visites épiscopales Présentation du contenu : Cette analyse, par « Enibal Romani, notaire royal delphinal de la ville de Gap », est faite au requis des commis et députés du clergé du diocèse,... ... Cette analyse, par « Enibal Romani, notaire royal delphinal de la ville de Gap », est faite au requis des commis et députés du clergé du diocèse, pour être présentée à l'assemblée provinciale d'Aix. Déclarations par les bénéficiers des biens dépendants de leurs bénéfices : Ventavon, 26 juin 1612. Jean Blanc, curé dudit lieu, jouit de deux vignes « contenant unze hommes à fosser », de « troys charges de gros bled que l'on appelle espeaulte blanche », de 10 charges de vin et de 16 florins d'argent ; Claude Richard, prieur de Sigoyer-sur-Talard, y possède deux vignes de 10 fosserées, etc. (f° 2). Upaix, 27 juin. Le prieuré rapporte 105 charges de blé et la dîme du vin. Il y a les chapelles de Sainte-Catherine, Saint-Blaise, Saint-Antoine, Saint-Étienne, Saint-Pierre, « Notre-Dame de Agulière et Escophière » (f° 3 v°). Arzeliers, 28 juin. Pierre Borrel, prieur. « Il y a deux cures annexes, soubz le tiltre de Saint-Marcellin et Saint-Martin, une chapelle de Saint-Cristol, et une autre chapelle de Saint-Jaume à Laragne, que led. Sieur prieur a dict n'avoir esté au passé que ung horatoyre, à ce qu'il a ouy dire » (f°8). Salérans, 29 juin. Le prieur possède une vigne au « Tronc vieil » (f° 10). Lagrand. Les revenus du prieuré sont de 80 charges de blé, y compris ceux du « forestage apellé Nossages ». Dom Esprit Hugues, sacristain de Lagrand (f° 11). Eyguians, 30 juin. Revenus du prieuré, 55 écus (f° 13). Orpierre, 1er juillet Les prieurs de Lagrand et de Saint-Vincent perçoivent les dîmes ; le prieuré de « Saint-Avon » n'a pas de revenus (f° 15). Sainte-Colombe, 3 juillet Le prieuré dépend de Lagrand (f° 20). Salérans, 4 juillet Jean Aubert, prieur. Les revenus sont de 27 charges de blé (f° 23). Séderon, 8 juillet Les biens du prieuré sont affermés 200 écus, « hors le décime » (f° 29). Mévouillon, 14 juillet Le prieur perçoit la dîme qui « peult valloyr de rente 102 charges de bled » (f° 39 v°). Bruis, 21 juillet Le châtelain « estime le dysme des grains 33 charges bled de rante, 3 charges vin et 30 livres chenesve (chanvre) ou environ » (f° 55). « Montmaury ». Les revenus du curé sont de 60 charges de blé, une 12e d'agneaux et 1/2 quintal de chanvre (f° 56). Saint-André-de-Rosans, 23 juillet La dîme rapporte 160 charges de blé, 50 charges de vin, 60 agneaux et 1 quintal de chanvre (f° 59 v°). « Enthonnaves », 28 juillet Le four est affermé pour 7 charges 1/2 de blé ; la dîme rapporte 16 charges de blé, 6 charges de vin, 5 agneaux et 1 quintal de chanvre. 11 y a une petite « chapelle appellée Saint-Estropy », sans revenu (f° 73 v°). Volone, 2 août. Le prieur perçoit les dîmes, à l'exception de celles de « Saint-Jehan de Tornavon, mambre dépendant de la prévosté de Chardavon », et de « Sainte-Marie-Magdeleine, mambre dépandant du prieuré de Vylhosc » (f° 84 V°Les détails qui précèdent et beaucoup d'autres, omis ici, complètent ceux de l'art. G. 781, qui ne renferme rien sur les localités qui suivent. ). Saint-Léger-en-Champsaur, 27 août. Le prieur reçoit 24 charges de blé (f° 91 v°). « Orsierre », 28 août. Le prieur reçoit 160 setiers « tant bled sègle que ordy » (orge). Chapelles : de Saint-Martin de Malleysin, de Peyronne, etc. (f° 92 v°). Champoléon, 29 août. « Il y a une cure et une filholle du prioré de Saint-André » de Gap, qui perçoivent les dîmes (f° 94 v°). « Montorsier ». Le curé de Saint-Jean perçoit de 12 à 15 charges de blé, et celui de Chabottones 4 charges. La cure de Saint-Nicolas dépend du prieuré de Chabottes (f° 96 v°). Chabottonnes, 29 août. La dîme du blé est de 12 charges (f° 97). Chabottes. « Le prieur tire le dysme des grains de pailhe au sestin » (f° 98). Saint-Julien, 30 août. Les « chanoynes et chappitre de Saint-André de Grenoble et M. le prieur de Romette tirent le dysme de tous les grains... Il y a une chapelle de Magallon » (f°99). « Saint-Barthélemy de Buyssard ». Le prieur et le curé se partagent les dîmes (f° 100). Chaillol. La cure dépend du prieuré de Romette. Celle de Saint-Michel de Chaillol dépend du prieuré de Chabottes (f° 102). Saint-Bonnet, 31 août. Le prieur perçoit la dîme de tous les grains (f° 102 v°). « Saint-Ausuéby », 1er septembre Il y a « une dépendance du prieuré de Saint-Firmin, consistant en dysme de tous grains... Au 50e, qui vaut 60 setiers de blé » (f° 104). La Motte et Molines. « Le bénéfflce est ung mambre dépandant du prieuré de Saint-Bonnet », qui perçoit environ 32 charges de blé (f° 104 v°). Les Costes. La cure dépend « du prieuré de Beaumond et tire le dysme de tous les grains du trantain, en gerbes, et estiment le reveneu valloyr 35 charges » (f° 105 v°). « Les Enfornas ». Le revenu de la dîme est de quatre charges de blé. La Chapelle (en Valgodemar), 3 septembre La cure dépend « du prieuré de Saint-Michel de Conexe, diocèse de Grenoble, lequel prieur ne tire rien sur le lieu, et le curé tire le dysme de tous les grains au cinquantain, et estiment le reveneu de 12 à 15 cestiers bled » (f° 107). « Aubessaignes », 3 septembre La cure dépend du prieuré de Beaumont (f° 108). Saint-Maurice, 3 septembre 1612. Le curé perçoit la dîme, sauf «le terroir... Despuys la terre de Rossieu jusques au rochas de Monsuc », elle vaut de 18 à 20 setiers (f° 100 v°). Saint-Firmin, 4 septembre Il y a « ung prieuré et une cure dépendant de Saint-Michel de Connexe » (f° 111). Saint-Jacques. La maison de la cure est toute ruinée (f° 111 v°). Asprès-les-Corps. La cure dépend du prieuré de Corps. Ce dernier perçoit la dîme du blé, qui peut valoir 60 setiers. Beaumont, 5 septembre Le prieur de Saint-Laurent perçoit les dîmes au 20e (f° 114 v°). « Meyrotz ». La cure dépend du prieuré de Saint-Laurent (f° 116 v°). La Salle. Le prieur de Saint-Laurent y perçoit la dîme (f° 118). « Le Quaict ». La dîme produit 25 sétiers de blé (f° 119). Sainte-Luce. La cure dépend de Saint-Laurent de Beaumont (f° 121). Saint-Michel. « Le curé de la Salle tire le dysme du vin, de 16 barraulx ung » (f° 121). Corps, 6 septembre La dîme rapporte au prieur 240 sétiers de blé et 70 setiers de vin (f° 122). « Les Sallettes ». Le prieur perçoit la dîme de tous grains, en gerbes, pouvant valoir 160 setiers (f° 125). Le Glaizil. La cure dépend de l'église de Gap. L'évêque perçoit 2/3 de la dîme et le curé, 1/3. La part de l'évêque est de 30 setiers et celle du curé, de 15 (f° 125 v°). Le Noyer, 7 septembre La cure dépend de l'église de Gap (f° 126 v°). Saint-Laurent-du-Cros, 8 septembre La cure dépend du chapitre de Gap, qui « a la haulte et moyenne jurydiction » et qui perçoit la majeure partie des dîmes, « et le prieur de Romette prand une filholle » (fraction des dîmes) ; ce dernier « dysmant au 25e » (f° 127). Ancelles, 9 septembre 1612. « Le prieur de Romette tire le dysme de tous grains au vingt-deuzain, en gerbes, sauf une filholle qu'apartient aux curés » ; la part du prieur est de 180 charges et « la filholle des curés, appellé Les Matherous », de 2 charges (f° 130). Index analytique des matières (fos 132-134). « Visite de l'églize perrochiale Nostre-Dame de GAP, des chappellanies, oratoires et cimettières deppendanz d'icelle, et de l'églize perrochialle de Saint-André-lez-Gap ». 8 juillet 1618 (f° 138). « Dans deux relliquaires faictz en forme de petitz coffretz », il y a, dans le plus grand, « la teste du glorieulx Saint Arnoux, patron et titulaire de ladite eiglise », et clans le plus petit, « une autre relique de Saint Démettre avec cest escriteau : Oz divi Bemetri ». Liste de plusieurs autres reliques (f° 139 v°). Chapelles : de Notre-Dame, à côté du choeur, « à main droicte en entrant ; « ung peu plus bas, est la chapelle Saint-Anthoine » : au-dessous, la chapelle Saint-Germain ; « la dernière chapelle qui est de ce costé droict est celle de Sainte-Marie-Madeleine ou autrement de Gezereste » (f° 141 v°). « A main gauche, en entrant, est la chappelle de la Sainte-Trinité... ; plus hault, la chappelle de Saint-Blaise..., la chappelle de Toussaintz,.., celle de Sainte-Madeleyne ». La chapelle Sainte-Catherine « est au costé du cœur... A main droicte, entrant dans le cœur, est la chappelle des Unze mil vierges... A cousté gauche, aussy en entrant, est la chappelle Sainte-Luce » (f° 142 v°). « Les muralhies de l'église sont en assés bon estat, fors du costé de Sainte-Catherine ; couverte d'ardoise ; les fenestraiges et vitres rompus en plusieurs endroictz ; le clocher tout démouly où n'y a qu'une cloche, pesant environ douze quintalz » (f° 143 v°). « Le cimettière a esté treuvé tout ouvert, sans croix ; tout joignant led. Cimettière est la chappelle Saint-Jehan le Rond, tenue maintenant par les frères pénitens, laquelle est en assés bon estat... Proche de l'église est la maison des curés » (f° 144). La chapelle Sainte-Anne de La Garde est démolie. L'église de Saint-Jean « de Chassagnies » est couvert d'ardoises. « Le prieuré de Saint-Arey a esté treuvé tout démolly ;... Le cimettière tout ouvert et une croix au milieu » (f° 145 v°). L'« hospital Saint-Mens », alias l'église de Saint-Mens, est à « moitié descouverte ». L'église « Saint-Laurent au lieu d'Esmèyère » est « toute descouverte, sans porte;... Le cimetière tout ouvert ». L'église de Sainte-Marguerite est « descouverte en partie ». La chapelle « Saint-Jacques de la Tourronde est toute couverte de palhie ». « L'église de Chauvet, soubs le tiltre de Saint-Guigues », est « toute descouverte ». L'église paroissiale de « Saint-André-lez-Gap... A esté treuvée toute descouverte... Le cimettière est tout ouvert et sans croix » (f° 148). Le 20 juillet 1618, visite de « la Maladrerie dud. Gap », qui a une chapelle avec « ung immage de Notre-Dame d'Affliction ». L'église Saint-Antoine est « toute descouverte, les autelz et chappelles proffanés, attandu que les circonvoisins s'en servent pour y décharger leurs excrémentz, que les bestes y entrent et sortent d'ordinaire ;... Tout jougniant ladite église, ceux de la Religion préthandue y enterrent leurs morts » (f°149). L'hôpital est « en fort pauvre estat, mal meublé et mal tenu ;... En icelluy hospital est la chappelle soubz le tiltre Sainte-Glaire et Saint-Christoffle ». L'église Saint-Jean, « proche de porte Collombe », est toute démolie (f° 149 v°). Honoré Buisson, sacristain et chanoine, dit que « l'église cathédrale n'est parroisse que par emprunt, d'aultant que la parrochialle estoit à Saint-Jean le Rond » (f° 150 v°). L'évêque ordonne de voûter l'église cathédrale et de faire un « clocher sortable » (f° 152 v°) ; de réparer « l'hospital et église de Saint-Mens » (f° 161) ; de remettre en bon état « la malladière et encore l'hospital Sainte-Claire » (f° 161 v°) ; de rebâtir « l'église de Saint-Guigues » de Chauvet (f° 162), ainsi que celle de « Saint-André-lez-Gap » (f° 163), etc. Il fixe les préséances : de ceux qui porteront le dais le jour de la fête-Dieu ; de ceux qui assisteront à la procession (f° 167), etc. Copie du procès-verbal de visite de l'église Saint-Pierre de Lardiers, le 28 juin 1599, par Pierre Paparin de Chaumont (f° 177 et suiv.). |
G 783 - Procès-verbaux des visites pastorales faites par les délégués de Charles-Salomon du Serre, évêque de Gap, dans les paroisses du diocèse situées dans la vallée du Buëch et dans le Champsaur. 129 vues Dates : 1604-1618 Contexte : Visites épiscopales Présentation du contenu : Ces délégués sont : François du Poysac, prieur de Chabestan, archiprêtre du Gapençais ; Benoît Ollier de Montjeu, chanoine de Gap, vice-official... ... Ces délégués sont : François du Poysac, prieur de Chabestan, archiprêtre du Gapençais ; Benoît Ollier de Montjeu, chanoine de Gap, vice-official épiscopal ; Jean Arnaud, docteur en théologie, chanoine de Gap, vicaire général. Saint-Auabn d'Oze, 5 novembre 1608. « L'églize est abatue jusques aux fondemantz des murailhes et sans aultel, et le sementière tout ouvert » (f° 1). Chateaunef, « mandement d'Ozo ». Église « couverte de pailhe, sans poinct de porte » ; le clocher « rompu et sans aulcune cloche » (f° 2 v°). Veynes, 6 novembre Église de Saint-Sauveur « en bon estat » ; celle de Châteauvieux en réparation (f° 4). Furméyer. « Églize toute descouverte, sans poinct de porte ; l'autel rompu, le clocher y ayant une petite cloche sans poinct de corde pour sonner » (f° 6). Saint-Marcellin-de-Veynes, 7 novembre « Esglize crotté et le presbitère... Couvert de pailhe » (f° 8). Aspres-sur-Buech. L'église est « en bon estat, crotté et couvert de tuilles, le clochier y ayant une belle cloche avec sa corde » (f° 10). Saint-Pierre-d'Argenson, 8 novembre « Esglise descouverte, sans porte, le cluchier en son entier, sans aulcune cloche» (f° 14). « La Baulme d'Argenson ». L'église est « desmolie jusques aulx fondementz des murailhes » (f° 15). Saint-Martin-d'Argenson, 9 novembre Église « toutte desruynée et desmolie » (f° 18). Aspremont, 10 novembre L'église est couverte de tuiles, « l'autel tout rompu » (f° 19). « Sigoutier ». Église en médiocre état (f° 22). La Batie-Montsaléon, 11 novembre Église « en bon estat, bien crottée et couyerte de tuylles, le cluchier y ayant deux belles cloches » (f° 24). « Esglise du Plan-du-Bourc, mandement de Savournon », 11 novembre Elle est « crotté et couverte de tuilles ; le cluchier en son entier, avec deux belles cloches » (f° 27). Savournon. L'église « est toutte ouverte et la plus grant partie ruinée ; le cluchier, en son entier et l'y a deux cloches, l'une bonne et l'autre rompue » (f° 29). « Saint-Genieis », 11 novembre Église « descouverte » et sans porte (f° 32). « Eiguians ». Église « en bon estat, la nauf voultée et blanchie de plâtre, couvertes de tuilles ; le presbitère aussy crotté » (f° 34). « Monteigly », 13 novembre Église « en son entier couverte de tuilles », avec une cloche (f° 37). « Arzelliers » et « Laragne ». L'église d'Arzeliers est couverte, et celle de Laragne « descouverte » (f° 39). Mison, 14 novembre Église « bastie de neuf, voultée et blanchie et bien couverte de tuylles » (f° 42). Le Poët, 15 novembre L'église « est en son entier » (f° 44). Upaix. L'église est également «en son entier, avec deux belles cloches » (f° 48). Ventavon, 16 novembre Église « en bon estat, bien crottée et couverte de tuylles », avec trois cloches (f° 50). « Anielle », 17 novembre Église « en son entier», sans cloche (f° 53). Saint-Julien-en-Bochaine. Église en pauvre état, à peine « couverte de lauze», avec une cloche « pozée à un fenestrage au-dessus la grant porte » (f° 55). Montbrand, 19 novembre L'église est sans porte et en partie découverte (f° 60). « Esglizes de Saint-André en Beauchane et de Notre-Dame du Villar et de Selhe ». La messe se célèbre dans une maison de La Faurie, sur « une table de boys sappin, un autaret sacré au-dessus » (f° 62). Montmaur, 20 novembre « Esglize croutté et couverte d'ardoyze », avec une petite cloche (f° 65). La Boche-des-Arnauds, 21 novembre « Esglize fermée à deux portes à la clef,... Crottée et couverte de pailhe, le cluchier en son entier, avec une cloche » (f° 68). « Pelhieutier », 22 novembre Les murailles de l'église sont « basties jusques à monter le couvert » ; le clocher< en son entier, avec deux cloches dedans, une grosse et l'aultre petitte » (f° 73). Neffes, 23 novembre Église sans portes et non couverte, sans clocher, il y a deux cloches, « une à la maison de la cure, laquelle font sonner la messe, et l'aultre est entre les mains des consulz » (f° 74). « Esglize des Praulx, vallée de Vitrolle », 26 novembre Elle est « crotté », mais « le presbitère à faulte d'estre couvert s'an va par terre » (f° 77). Esparron. L'église de Saint-Pierre est à « moytié desconverte et sans cluchier » (f° 80). « Barsilonette », 27 novembre Église à demi ruinée et en partie découverte (f° 84). Vitrolles, 28 novembre « Esglize toutte descouverte, sans poinct de porte, ny presbitère, ny cluchier, ny cloche » (f° 86). Eglise du prieuré de Douzard « desmolie, sans aulcun couvert ny presbitère, ny autel, ny fontz batismalles, le cimetière... Tout desclos » (f° 89). Le Monestier-d'Alamon, 29 novembre « Esglize couverte en partie de lauzes;... La nauf... N'est point crotté» (f°91). « Chastillon-Val d'Oze » 1er décembre 1608. L'église est « desmolie jusques aulx fondementz des murailhes... A longtemps qu'ilz n'ont heu curé ny messe... Une cloche est au chasteau de M. de Rosset » (f° 94). Le Désert. « Esglize desmolie jusques aulx fondementz » (f° 96). « Sigouier », 2 décembre La nef de l'église du prieuré de Saint-Laurent est « en son entier, crotté et couvert de tuylles, le presbitère aussy » (f° 97). L'église de Sigoyer « est couverte en pailhe, à la mode du païs... Et blanchie de gip (plâtre) bien honorablement » (f° 100). Lardier, 3 décembre L'église est en construction (f°104). La Saulce. « Le presbitère, crotté et bien couvert », le reste de l'église en médiocre état (f° 108). « L'Estreg, près Tallard », 4 décembre Église « aulcunement couverte et la plus grant partie desmolie, sans point de porte » (f° 112). Tallard. Église en bon état, le « presbitère crotté et blanchy, le cluchier... Avec deux belles cloches ». « Maître Elzias Moret, prebtre et curé dudit lieu » (f° 114). Chateauvieux, 5 décembre Église « soubz le tiltre de Monseigneur Saint Foys,... En bon estat, bien couverte d'ardoise et blanchie par dedans » (f°117). « La Cluze entrant en Dévolluy », 11 décembre Église non couverte, « excepté le presbitère qui est crotté et couvert de lauzes » (f° 120). Le Saix, 12 décembre Église ou mieux chapelle de Sainte-Catherine, « édiffié naguière,... Couverte enpalhe » (f° 123). Oze, 15 décembre « Esglise toutte desmolie jusques aux fondementz... Le sire Arnoulx Lesbros, marchant de Veynes... A desmoly en partie et la pluspart de ladite esglize et faict charoyer les pierres de tailhe pour bastir sa méson à Veyne avec » (f° 126). « Clozonne », 17 décembre La plus grande partie de l'église est « desmolie et descouverte, et sans cluchier » (f° 129). Fragments de procès verbaux de visites faites par Benoît Ollier de Montjeu, chanoine de Gap, vice-offlcial de l'évêque Charles-Salomon du Serre, en 1604-1605 : « Rouzans », 22 décembre 1604. Les murailles de l'église Saint-Arey « touttes reffectes » ; le presbytère « n'est pas encorre monté ny accommodé ;... L'on est après à le couvrir ;... L'on l'eut fet, s'il ne feût esté les grand fret» (froids). Dom Georges Bernard, prieur (f° 138). « Moydans ». « Avons treuvé que sur le grand houtel l'y avoyt ung trou et ung autre au milieu » (f° 140). « Chauvag », 23 décembre Eglise et presbytère « tout descouvertz » (f° 141). L'Épine. « Esglize toutte ronpue » (f° 144). Chanousse, 2 janvier 1605 « Églize toutte descrotée et couverte de pailhie, ung autel de bois, ugne croix de boys » (f° 149 v°). Fragments d'autres visites faites par Jean Arnaud, docteur en théologie, chanoine de Gap, vicaire général (1618) : «Prieuré Saint-Piarre Dauzard » (sans. Date). « L'esglize dud. Prieuré toute desmolie, ne s'y faict aucun service » (f° 165). « Barcilonete ». Église sous le titre de Notre-Dame de Val-Sainte, en assez bon état (f° 169 v°). Esparron, 8 juin 1618. Église « toute rompue » (f° 175). Le Monêtier-Allemont, 9 juin. Église « desmolie» (f° 183). « Églize perrochiale de Saint-Pierre de Lardier et Notre-Dame de Bellevue de Valensa unyes ensemble», 10 juin. La première est «descouverte en plusieurs endroitz» (f°192). « Notre-Dame du prieuré du Pin » (commune de Curbans), 15 juin. L'église est « en bon estat, bien voûtée, blanchie, pavée » (f° 197 v°). Claret. L'église de Saint-Pierre est en assez bon état (f° 199). Sigoyer-Malpoil, 16 juin. Église de Notre-Dame d'Espavent « en assez povre état,... Toute descouverte » (f° 204). |
G 784 - Procès-verbaux des visites pastorales faites dans les paroisses du diocèse de Gap par l'évêque Artus de Lionne ou ses délégués. — Ordonnances pour réparer les églises et cimetières, acheter des vases et ornements sacrés, défendre d'enterrer les protestants dans les cimetières des catholiques,... ... - Procès-verbaux des visites pastorales faites dans les paroisses du diocèse de Gap par l'évêque Artus de Lionne ou ses délégués. — Ordonnances pour réparer les églises et cimetières, acheter des vases et ornements sacrés, défendre d'enterrer les protestants dans les cimetières des catholiques, etc. 672 vues Dates : 1641-1650 Contexte : Visites épiscopales Présentation du contenu : Gap, 25 avril 1641. Entrée solennelle de l'évêque à Gap, par la porte Saint-Arey ; sa visite est différée (f° 1er). « Talard », 30 avril.... ... Gap, 25 avril 1641. Entrée solennelle de l'évêque à Gap, par la porte Saint-Arey ; sa visite est différée (f° 1er). « Talard », 30 avril. L'église paroissiale, qui était hors la ville, a été transférée dans ladite ville « par ordonnance de feu Mgr Paparin ». Les offices de paroisse se font « dans la grand'sale ou galerie du chasteau de Tallard... Jusques à ce que l'église parrochialle qu'on bastit presque au milieu de ladite ville soit parachevée ». Il y a une confrérie du Rosaire et une de pénitents. Examen des reliques de « saint Grégoire d'Arménye », dont la fête se célèbre à Talard, le 21 septembre. La communauté offre d'acheter « une chasse d'argent ». L'hôpital, situé « à main gauche de la porte en entrant », est desservi par « l'hospitalier et l'hospitalière » (f° 3). Venterol, 1er mai. Sr Crépin-Gabriel Feautrier, curé. Sur l'autel, dans un coffret, reliques de « Saint-Jean-Baptiste, que, par tradition, on tient avoir esté apportés de Saint-Jean de Hiérusalem, Ihorsque les Templiers avoient un couvent dans ceste paroisse », consistant en « une partie de machoire et une dant encore enchassée, le tout de couleur roussâtre ». La maison curiale, située « au-dessous du vieux chasteau, lieu dict au Costeil », en ruines. Il y a sur la paroisse la chapelle de Saint-Jean de Charbonières (f° 16). « Pieygu ». Jean Alard, curé (f° 22). Urtis, 3 mai. Église de Saint-Maime, « mal couverte, n'estant aussy ny pavée ni voultée » (f° 26 v°). Curbans. Église de Saint-Pierre « toute ouverte, sans aucunes portes ; n'y a point de toit ; le clocher est en bon estat, sans cloches » (f° 28 v°). Le Pin. Le « recteur du colège d'Embrun, prieur du prioré du Pin », en prend les revenus. L'église de Notre-Dame est en assés bon état, « voûtée, blanchie, pavée » (f° 32). Claret. Église de Saint-Pierre ni pavée ni blanchie, « le presbitère ouvert, point de tabernacle ». Le recteur du collège d'Embrun, « en qualité de prieur du Pin », perçoit la moitié des dîmes ; le commandeur de Claret a l'autre moitié (f° 36 v°). Thèze, 4 mai. Notre-Dame de Bellevue. Deux chapelles dans l'église : Saint-Sébastien, à gauche, « fondée par un habitant de Thèse et dotée de quelques terres », et Saint-Blaise, à droite, appartenant à la communauté, sans fondations (f° 40 v°). Vaumeilh, 5 mai. L'église est sous le titre de la Transfiguration et le prieuré, sous celui de Notre-Dame de Chane. Gaspard de Baratier, curé. « Messire Louis Chouvet, cy-devant curé, donna par son testament la somme de 450 1. pour estre employées aux réparations de ladite esglise... Et encore 60 liv. Pour en estre basti une chapèle à costé du Pount de Serie, qui est proche de ladite esglise (f° 47 v°). Valerne, 6 mai. L'église de Sainte-Marie-Madeleine et Saint-Arey est dans le village, « en bon estat, votée, blanchie et pavée ». La chapelle de « Notre-Dame de Victoire aussy en fort estat,... Fondée par feu messire George Barralis, cy-devant curé... Le sieur Barthélemy Barralis, médecin du Roy, se tenant à Paris, nefveu dud. Sieur fondateur ». Autres chapellenies : de Sainte-Catherine, dont Jean Richaud, prieur-curé de Clamensane, est titulaire ; Notre-Dame de Resinis, « foundée par Maître Bertrand Resiny, notaire de Valerne, l'an 1357 et le 9e jour du mois de mars,... Maître Jacques Hugonis, notaire» ; de Saint-Honoré, ayant 2 charges de blé de revenu. La chapelle de Sainte-Anne, démolie par les Protestants, possède un fonds de plus de 20 charges de semence et 60 fosserées de vignes (f° 53). La Baume-Les-Sisteron, 7 mai. L'évêque est reçu dans l'église de Saint-Marcel par « Messire Claude d'Amat, prévost de Chardavon, suivy de Messires Anthoine Chasal, chanoyne, Estienne Meffre, secrétaire, François Aillaud, Guillaume Chasal et Pierre André, tous religieux dud. Chardavon ». Les sieurs Antoine Arnaud et Alexandre Joannis, « consulz de la ville de Sisteron et dud. Lieu de la Baume, portant leur habit consulaire et le chaperon rouge et violet, sur le manteau », s'excusent de ne s'être pas trouvés à son entrée dans ladite église (f° 60 v°). « Saliniac ». L'évêque est reçu par « Messire Anthoine Lagier, archidiacre de l'église cathédrale de Sisteron, Messire Honnoré du Pont, chanoine en la mesme esglise ». L'église de Saint-Clément en bon état (f° 62 v°). Vilhosc, 8 mai. Église des SS. Protais et Gervais en bon état. Benoît Julien, curé (f° 65). Volone. Fête « de l'Assomption de Nostre-Sauveur ». Le sieur de Châteauneuf, prieur, Laurent Bonet, curé. Église de Notre-Dame de Sales en médiocre état : « La nef n'est point votée et y pleust dedans,... Un tableau en huyle de l'Assomption, bien relevé et enrichy ». Le chanoine Arnaud va visiter l'église Saint-Martin. Celle de Saint-Jean-Baptiste, de la dépendance de Chardavon, sera visitée en allant à Sourribes (f° 67 v°). Sourribes, 10 mai. Église de Saint-Pierre aux Liens. « La dame abesse de Saint-Claire [de Sisteron] perçoit tous les revenus des dismes » (f° 74). « Bauduman ». L'église de Saint-Jean-Baptiste, visitée par « Messire Mathias Bruny », aumônier de l'évêque, est « treuvée en fort mauvais estat, n'estant ny pavée, blanchie, ny voûtée ». Présents : Louis Meffre, chanoine de Chardavon, prieur de Barras, et « noble César d'Aiguebelle, seigneur de Bauduman » (f° 78). L'Escale, 10 mai. L'église, « soubz le titre de Notre-Dame de Mandanois,... N'est pas pavée ny voûtée, sinon du costé du presbytère. A l'autel y a un tableau de Notre-Dame en son Assomption ; à droite est Saint-Michel et à gauche Sainte-Consortia ». Maître Alexandre de Guin, prieur dud. L'Escalle, jouit de plus de 1.200 l. de revenu (f° 79 v°). « Saint-Saforian ». Cette église paroissiale est en mauvais état et sans ornements (f° 85 v°). Malijay, 12 mai. Église sous le titre de Notre-Dame ; le pavé est « tout rompu » (f° 87). « Belveser ». Église de Saint-Christophe en assez mauvais état (f° 93). Mirabeau. L'église est « soubz le titre Saint-Jean-Barbarive, antiennement Notre-Dame des Grenoulieurs,... Cituée en un lieu assés relevé, apelé les Granouillieurs ». Mre François du Serre en est prieur-curé (f° 94 v°). « Saint-Pierre de Bonefosse ». Il n'y a « que les quatre muraillies d'une petite esglise, qu'ont faict bastir tout joigniant les masures de l'entienne esglise Saint-Pierre » (f° 100). Barras, 14 mai. L'église est sous le titre de « Notre-Dame de Tornefort ». L'évêque loge chez M. Meffre, prieur-curé. A une heure de l'église, il y a la chapelle de la Sainte-Trinité, en mauvais état (f° 102 v°). « St-Martin-de-Touart », 15 mai. Gaspard de Berre, prêtre du diocèse de Digne, dessert cette paroisse, qui dépend de Chardavon (f° 109). « Castelar ». Église sous le titre de Saint-Bonaventure, en bon état. « Les recteurs de la confrérie de la luminère » ne rendent point de comptes. Présent, « noble Hélion de Barras, seigneur dud. Castelar » (f° 112 v°). Mélan, 15 mai. Les murs de l'église de Saint-Pierre sont « coume de pierre sèche, sans estre bien bouchées ny blanchies par dedans. Interdiction du curé qui, non seulement « ignore l'administration des sacrementz, mais mesme qu'il ne sçait pas bien lire et... Se mesle des œuvres mécaniques, qui le rendent mesprisable à ses parroissiens » (f° 116). Auribeau, 16 mai. L'église de Saint-Pierre est en médiocre état, « sans point de voûte, sinon au presbitère » (f 118 v°). « Autoun ». Église de Sainte-Marguerite « en très mauvais estat,... Le couvert rompeu en plusieurs endretz, de telle sorte qu'il pleuvoit pour l'hors,... Mesme que mondict seigneur (l'évêque) en preschant, assis au-devant de l'autel, auret esté contrainct changer de plasse, accause de la pluye qui toumbet sur sa chape et rochet » (f° 122). L'évêque condamne les consuls et habitants de Saint-Genis, « rentiers de Messieurs du vénérable chapitre Nostre-Dame de Dom d'Avignion, prieurs dud. Autoun », à payer les frais de sa nourriture pendant son séjour audit lieu (f° 125 v°). Feissal. L'église de Sainte-Magdeleine est « en très mauvais estat, couverte de paillie, n'y a rien de voûté, pleuvet l'hors de ladite visite sur l'autel ; rien qui soit pavé ; le symetière est ouvert ; l'esglise ne ferme point à clef » (f° 127). Valavoire, 18 mai. L'église est sous le titre de « Notre-Dame de Betlem », voûtée et en bon état, avec un tableau de St Antoine sur l'autel. Le curé, Joseph Brunet, âgé et infirme, demande à être remplacé ; mais les consuls et les habitants, « comptantz des services que le sr curé leur rend, faisant ce qu'il peut, selon sa vieillesse et infirmité», demandent à le conserver : ce qui leur est accordé (f° 129). Saint-Genis, 18 mai. L'église de «Notre-Dame de Groselis... En assés bon estat ». Le prieuré dud. Saint-Genis « appartient à Messieurs du vénérable chapitre Notre-Dame de Doum d'Avignion » (f° 131). — Naus et Mésin. Les églises de « Saint-Pierre de Naux » et Saint-Saturnin de Mésin sont en assés bon état. Claude d'Amat, prévôt de Chardavon, prétend que les « lieux d'Antrepierre, Naux et Mésin » n'ont droit qu'à « une esglise parrochiale qui est celle de Saint-Saturnin de Mésin » et qu'il donne au curé et au secondaire de cette dernière église 80 écus ; le curé faisant sa résidence à Mésin et le secondaire à Naus (f° 136 v°). Chardavon. L'église paroissiale, sous le titre de Saint-Roch, est en « mauvais estat, n'estant ny votée ny pavée (f° 140). Chateaufort, 20 mai. L'église de Saint-Laurent n'est « ny pavée ny blanchie » (f° 142). Nibles. Église de Notre-Dame de Bethléem « descouverte en plusieurs endrectz ; la nef n'est point voûtée ; il n'y a rien de pavé ny blanchy », Jean Girard, curé (f° 145).—« Clamensane », 21 mai. Église de Saint-Martin en mauvais état (f° 147). — Reynier. Les murailles de l'église, sous le titre de Saint-Vincent, sont « toutes ruynées ; point de porte ; tout descouvert, excepté un peu du presbitère qui est est couvert de paillie, et encor si mal qu'il pleut sur l'autel ». Présent, « noble Jean Abon, seigneur dud. Lieu » (f° 149). Esparron, 22 mai. L'église des SS. Fabien et Sébastien est « toute descouverte ; les muraillies presque toutes abattues ». Alexandre Pons, curé (f° 152). La Motte. Les habitants vont en procession recevoir l'évêque « proche du torrent de Sanion, à. l'endret de l'oratoire Notre-Dame de Pitié ». L'église, sous le titre de Saint-Ètienne et Sainte-Catherine, est « votée, blanchie et pavée ». Bernardin Jacques, curé (f° 154). Une chapellenie de Sainte-Catherine y est fondée (f° 159 v°). — « Antraix », 23 mai. L'église du « prioré rural de Notre-Dame de Betlem et de Saint-Pierre », par négligence des curés ou prieurs, est démolie (f° 160 v°). Melve, 23 mai. Église « soubz le titre de Notre-Dame de Bellevue et patronage de Saint-Clair », en assés bon état. La chapelle de Notre-Dame de Bellevue est tenue par Jacques Moinier, prieur-curé dud. Lieu de Melve (f° 163). Le Caire. Le chanoine René Armand, de la part de l'évêque, visite l'église de Saint-Michel, qui est en assez bon état (f° 165). — « Sigoyer de Malpoil ». L'église de « Notre-Dame d'Espavant... N'est pas votée, pavée ny blanchie II y a un tableau du Rosaire sur l'autel (f° 168). Ribiers, 24 mai. L'évêque va loger dans la maison d'Antoine Arnaud, que les consuls lui assignent « pour son logis, attandu qu'ilz sont obligés en corps de communauté aux procurations et norriture des évesques faisant leur visite ». Église « de Notre-Dame en son Assomption en bon état. Confréries de Notre-Dame, du Saint-Sacrement et de Saint-Sébastien, chapelle du Saint-Esprit « fondée par feu Honnoré Arnaud et dotée de six esmines de bled annuellement, pour le service d'une messe tous les jeudis ». Pierre de Rives, avocat au parlement de Provence, « juge de la comté de Ribiers », est chargé des affaires du « marquis de Bressieu, comte dud. Ribiers » ; le chapitre de Sisteron est prieur du prieuré de Saint-Étienne « au terroir de Ribiers » ; « l'antienne esglise de Clares-Combes », appartient au « commandeur de Jocas ». Près du Virail, « masures de l'esglise Saint-Pierre », au lieu appelé grange de Bossan ». Au pied d'un rocher, église de Saint-Étienne, « ayant encor tout le tour du presbitère revestu de piarre de faillie dedans et dehors », et, un peu plus haut, masures du « bastiment du prieur et des religieux » (f° 175 v°). La chapelle de Saint-Jean est située « soubz le prioré » de Ribiers (f° 179 v°). Antonaves, 27 mai 1641. « Esglise parrochiale Nostre-Dame... Soubz le titre Saint-Pierre », avec « un tableau en huile où est dépainct nostre Sauveur J.-C. Donnant les clefz à St Pierre » (f° 192).— « Châteauneuf-de-Chèvre », 28 mai. Église de Sainte-Marie-Madeleine dont « le presbitère va en ruine,... Comme aussy la murailhe de la nef... Du costé de main gauche » (f° 195). Pomet. Dans l'église, tableau de St Antoine, patron de la paroisse (f° 198). Saint-Pierre-Avez, 29 mai. « Despuis les derniers troubles de guerre civille, … auquel temps leur prebtre feust chassé », il n'y a ni curé ni prêtre résidant. L'église est découverte, « les muraillies hors terre d'environ deux canes tout autour, le presbitère aussy descouvert, le tout basti de piarre de taille ». L'ignorance des habitants est à son comble. L'église de Barret-le-Bas est « distante d'une grande demy lieue et en mauvais pays, estant mesme nécessère de passer la rivière de Méauge,... À cheval ou en se despoillant en partie, et souvant l'inondation est si grande qu'on ne la peut passer ny d'une fasson ny d'aultre ». Un curé de Barret allant dire la messe à Saint-Pierre-Avez « tomba dans la rivière, s'y feust noyé, n'eust esté le secours de quelques paysans qui se jetèrent dans l'eau ; et y perdit le calice et les autres ornementz d'autel qu'il y portet ». Les dîmes rapportent 120 1. par an. Le dernier évêque de Gap avait conféré la cure de Saint-Pierre-Avez à « noble Jacques Paparin de Chaumont ». Le commandeur de Joucas perçoit le « huicain des bledz » (f° 200 v°). Barret-le-Haut. Église de Saint-Blaise en pauvre état (f° 209 v°). Barret-le-Bas, 30 mai. Église de Saint-Michel non blanchie. Le cimetière de Saint-Laurent « est commun pour les parroissiens de Barret-le-Haut et Barret-le-Bas » (f° 213). Salérans, 31 mai. Église de Saint-André. Le presbytère seul est voûté (f° 218 v°).— « Éaures », 1er juin. Église de Saint-Étienne en fort bon estat (f° 225). Lachau. L'église paroissiale, sous le titre de Notre-Dame, est « une grande esglise bastie hors du village dans la plaine ». L'église de Saint-Martin est une « église de dévotion pour la commodité des habitants », bâtie dans le village (f° 228). Balons. Église de Sainte-Catherine fort obscure (f° 236). — « Ayguelaye ». L'église est « soubz le titre Saint-Jaques de Gaudissart » (f° 239). Izon, 4 juin. L'église de Saint-Pierre « couverte de chaume et néantmoings descouverte en trois ou quatre endretz » (f° 244). — « Mévollion ». Église de « Saint-Ariey... En fort mauvais estat, l'entrée d'icelle fort incommode, y dessandant comme dans une cave ; la voûte de l'église et presbitère est de muraillie brute, sans estre rebouchée, crespie ny blanchie » (f° 246 v°). Le secondaire « va tous les dimanches et festes célébrer messe dans le chasteau dud. Mévollion, où personne ne l'entend que ceux de la garnison » (f° 248). Vers, 5 juin. L'église de Saint-Côme et Saint-Damien est « trouvée en grand désordre, la nef d'icelle couverte de chaume et si mal qu'il y pleut en plusieurs endretz ; le presbitère couverte en partie de tuiles, y pleut aussy » (f° 253 v°). — « Saderon ». L'église, « soubz le titre Notre-Dame la Brune, Saint-Baudile et Saint-Pierre de Guesset », fort petite, « n'est pas votée, sinon au presbitère ». Il y a un « calice de Milan, la couppe d'argent et la pataine de cuivre surdoré ». Chapelle de Saint-Baudile, fondée par « feu Baudile du Pré ». Autel de la confrérie du Rosaire (f° 258 v°). — « Barret de Liure » (Liourre), 6 juin. L'église est « soubz le titre Saint-Laurentz et la cure soubz le titre Notre-Dame la Brune ». Il y a « une sainte relique de Saint Laurentz, laissée dans led. Lieu par un Espaniol, lequel, venant de Rome et la portant en Espaignie, detenu de maladie, y morut et laissa ladite relique, qu'on fist après enchâsser comme elle est ». Telle est la tradition (f° 268). Montbrun, 7 juin. L'église de Notre-Dame « n'est pas encor entièrement achevé de bastir. Le presbitère est voté et blanchy ». Le camérier de Saint-André-lès-Avignon en est prieur (f° 278). — « Ralianette », 8 juin. Église de Saint-Michel « toute descouverte, excepté le presbitère qui est encor voté ». A droite, chapelle du seigneur, et à gauche, autre chapelle, de Sainte-Madeleine, avec 8 liv. De rente (f° 287). — « Savouillan », 10 juin. A l'église de Saint-Agricol « y avet un tableau si indescent, pourri et deschiré, que mond. Seigneur a commandé qu'il en feust osté » (f° 290 v°). Brantes. Église « soubz le titre Saint-Célidoine... A main drète, y a un autel de Notre-Dame et son image relevée en bosse sur pierre, et de l'autre costé est l'autel de Saint-Roc et Saint-Sébastien » (f° 295). — « Plésian et Notre-Dame d'Eyguiers », 11 juin. L'église de Notre-Dame est près du « hameau appellé Aiguières » et visitée en forçant la porte. Celle de Plaisians, sous le titre de Saint-Blaise, est voûtée, mais la voûte est « rompue en quelques endroictz et mesme que y pleust dedans ». Noble François de Rollende, sieur de Reillanette, frère de Claude de Rollande, « prieur de Notre Dame d'Aiguières » (f° 299 v°). Eygaliers, 12 juin. Église de Sainte-Madeleine découverte du côté de la porte. Le cimetière est au-delà du torrent de Derbous (f° 316 v°). La Roche-sur-le-Buis, 13 juin. Église paroissiale de Saint-Jacques et Saint-Christophe en bon état. Sur le territoire de cette paroisse il y a encore « l'esglise de Notre-Dame de Pitié », sise au lieu de Céas (f° 320). — « Le Poët en Percy, autrement le Poëton », 14 juin. Église de Saint-Simon « tout à faict descouverte » (f° 331 v°). — La Rochette-surMontauban. L'église de Sainte-Anne, en bon état, renferme un tableau de la Flagellation (f° 335). Aulan, 15 juin. Église de Saint-Pierre (f° 338). Saint-Auban. Église paroissiale « soubz le titre Saint-Anthoine, et le prioré et cure, soubz le titre de Saint-Pierre de Chaissi ». « Dans ladite esglise sont fondées les chapèles que possède sieur André Arnaud, prieur de Saint-Arey-lès-Gap, qui s'arrentent annuellement trois charges de bled » (f° 340). Sainte-Euphémie, 15 juin. « Messire Mathieu de Piarre, prieur-curé dud. Saint-Heuphéme ». L'église, sous le même titre, est partie couverte de tuiles et partie découverte (f° 343). Montguers, 16 juin. Église sous le titre de Saint-Arnoux. Nicolas Solliet, prieur-curé (f° 344 v°). Montauban. L'église paroissiale est sous le titre de Notre-Dame « et le prioré, comme aussy la cure sont soubz le titre Saint-Quaintain ». Bernardin d'Eymeri, curé. L'église est en partie découverte. Il y a « mil ou douse centz personnes dans ladite parroisse » (f° 347). Rions, 17 juin. Église de Sainte-Madeleine « toute descouverte, n'y ayant presque point de forme d'esglise, point de porte » (f° 352). Laborel. Antoine Coatolen, curé. Église de Saint-Martin en « fort pauvre estat ; le presbitère va en ruyne du costé du cimetière » (f° 353 v°). Sainte-Colombe, 18 juin. Barnabé Sarrasin, curé. Nef de l'église « en très mauvais estat, embarrassée des atraictz et matériaux pour faire la voûte,... Toute descouverte... Au clocher n'y a point de cloche ». Au « masage ou ameau de la Béguë, dépandant de ladite parroisse », chapelle de Saint-Claude, « en très mauvais estat, couverte de chaume, l'entrée si basse qu'on y peut entrer qu'avec peyne, et le couvert aussy si bas qu'en plusieurs endrectz on n'y peut demurer sans toucher de la teste » (f° 357 v°). — « Orpiarre », 18 juin. Église sous le titre de Saint-Julien. A l'arrivée de l'évêque, « au faus-bourc, la procession l'attendet à la porte de la ville, et par icelle a esté conduit en chape et mitre dans ladite ville et dans ladite esglise parrochiale qui est hors d'icelle, où, le Te Deum chanté, le sieur de Périssol, docteur en théologie, natif dud. Orpiarre, prieur-curé d'Estoile, a faict la harangue, au nom des catholiques dud. Orpiarre, pieusement, doctement et éloquemment ». L'église est en assez bon état, « votée et blanchie ; sur l'autel y a un tableau d'un crucifix en huile, un autaret (tabernacle) d'ardoise, un vieux calice d'estain, avec sa pataine fort sale... Au clocher, y a une cloche pesant deux quintaux ou environ. Sur l'entrée de ladite église... Une tribune, dans laquelle les confrères des pénitans blancz font leurs offices ». Le cimetière est devant l'église. Pierre Charbonnel, curé ; Antoine Auriolle, consul catholique ; Jean Meyronne, notaire. « Dans led. Lieu d'Orpiarre y a un ministre actuèlement résidant, qui y prêche tous les dimanches à ceux de la R. P. R. ». Le prieur de Lagrand « prent la pluspart des dismes ». Il y a « un autre prioré,... Apellé Saint-Vincent, du costé de la montaignie, où autrefois y avet une belle esglise et estet servie par le prieur » (f° 361). Saléon, 19 juin. Église de Saint-Marc, fort petite. JeanPierre Jourdan, prieur-curé (f° 364 v°). Lazer, 20 juin. Sainte Anne, titulaire de l'église, qui est « en fort bon estat, le tout voté, blanchy ; à l'autel, y a un tableau de Ste Anne, fort vieux. Honoré Boyer, curé (f° 367 v°).— « Monestier d'Alemon », 20 juin 1641. Frère Esprit, religieux carme, dessert l'église de Saint-Martin, depuis de longues années ; elle est « en très mauvais estat,... L'hors des pluyes, on n'y peut célébrer la Sainte-Messe ». Il y a dans la paroisse, « trois chapellanies » : des « Onze Mil Vierges, possédée par Maître Anthoine Télène, de Mison, qui vaut de rente 6 charges de bled et 10 livres » ; une, « tenue par le sr de Gargas, de Ventavon, ne sçachant le titre, et vaut de rente 3 charges de bled » ; la dernière, « tenue par Maître Pierre Latil, concuré de Gap ». La cure, déclarée vacante, est conférée, à la requête de Gaspar Albert, curé de Ventavon, à « Guilheaume Céas, clerc et promeu aux quatre moindres ordres, escolier au colège des pères Jacopins dud. Gap,... Dans les vingt-cinq » ans (f° 370). Neffes, 8 mai 1643. L'évêque, qui en 1641, le 25 avril, avait commencé « sa visite pastorale et icelle discontinuée, l'année dernière, par le soubson et bruit de peste », accompagné de Pierre Bonnet et René Armand, chanoynes... Députés par le chapitre » de Gap, est reçu processionnellement dans l'église Notre-Dame de Consolation par Mre Jean Roche, curé. Une chapelle, fondée par la famille Rostain, attenante au cimetière, est ouverte (f° 374). Pelleautier, 9 mai 1643. L'église sous le titre de Notre Dame de Bellovisu, n'a pas de tabernacle ni de fonds baptismaux. Pierre Clary, curé. Une chapelle appelée des Sambains, dans l'église, à droite ; est ouverte (f° 377 v°). Sigoyer-sur-Tallard. Saint-Pierre aux Liens, titulaire. Arnoux Rey, curé. Église voûtée et blanchie. « Le prioré de Saint-Martin d'Aups est d'assés bon revenu, abandonné » ; son église « toute desmolie ». Chapelles : de Sainte-Madeleine, « communément apellée Bramefan, tenue par Mre Charles du Serre, doyen » du chapitre de Gap, valant 50 liv. De rente ; de Notre-Dame de Consolation, tenue par le prieur de Saint-Laurent ; des Onze Mille Vierges, par le sr Thélène, de Mison ; et de Saint-Jacques, par Antoine Paul, prêtre de Sigoyer, ayant 36 liv. De rente (f° 380 v°). Le Désert. Église démolie (f° 384). — « Chastilion, soubz le titre Saint-Michel ». Même situation (f° 385). — « St-Martin d'Aux », 10 mai. Église découverte (f° 386 v°). La Saulse. Saint-Jean-Baptiste, patron. Pierre Eyssautier, curé. « Le commandeur de Malte » perçoit les dîmes. Du côté droit de l'église, chapelle des pénitents blancs, sur l'autel de laquelle est « un tableau en huyle représentant la descente de la Croix ». Jean Nas, châtelain (f° 388). — « Lardier et Valensa », 11 mai. Deux églises : « l'une soubz le titre de Saint-Pierre et l'autre, soubz le titre de Notre-Dame de Belleveue ». Les habitants seuls ont fait rebâtir l'église de Saint-Pierre ; jadis il y avait un hôpital ou confrérie du Saint-Esprit. L'église de Valença est voûtée, blanchie, mais fermée « seulement d'un balustre ». Mathieu Berne, curé (f° 392 v°). Vitrolles, 12 mai. Saint-Michel, patron. Les habitants ont fait bâtir la nef et le choeur de l'église et « donné pris faict pour la voûte ». Le « prieur de Dousart, camérier du monastère de Ganagobiye, ordre de Saint-Benoît, prend sur les habitans un sixiesme du disme ». Antoine Garnier, curé (f° 397). — « Barsilonette ». Notre-Dame de Val-Sainte, titulaire. Daniel Berluc, prieur (f° 400). Esparron. Saint-Paul, patron. Il y a « deux autres esglises... En divers endroictz du terroir, soubz le titre St Pierre, ausquelles Mre Balthazard Faure, curé dud. Esparron, va dire alternativement la sainte messe » (f° 401 v°). Ventavon, 13 mai 1643. Saint Laurent, titulaire. Gaspar Albert, curé, Jean-Michel Vincent, secondaire. La nef de l'église est « votée de pierre de taillie ». Il y a trois cloches, dont une rompue. Chapelles : de Notre-Dame de Consolation, bien tenue, près de laquelle est le cimetière ; des pénitents, « bastie dans led. Village », avec un tableau figurant la descente du Saint-Esprit sur les apôtres (f° 403). Upaïx, 14 mai. Notre-Dame de Bellevue, titulaire. Simon de Lévis, prieur, Jean Heyriès, curé, Jean Martin, sacristain. Chapelles existant dans l'église : de Sainte-Anne, « fondée par Dlle Anne de Martin,... Fermée d'une balustrade, à main gauche sortant du presbitère » ; de Notre-Dame de Grâce ; de Saint-Étienne ; de Sainte-Catherine, « l'autel advançant dans ladite esglise », et autres quatre, dont on ignore la fondation. La chapelle des pénitents est «bastie à neuf». L'église « cloitralle de Saint-Andiol, à demy-lieue dud. Upaix », possède des reliques qui, dit-on, sont de saint Andéol (f° 407). Le Poet, 15 mai. St Pierre, patron. L'église a été « vôtée à neuf ». Le cimetière est autour de la chapelle de Notre-Dame (f° 411 v°). Mison, 16 mai. Notre-Dame la Brune, titulaire. Jean Latil, curé, dit que l'église est trop éloignée du village (f° 414 v°). « L'Araignie », 17 mai. St Martin, patron. Pierre Burle, curé. Église « votée et blanchie » (f° 419). Eyguians, 18 mai. Ste Madeleine, titulaire. « Le cymetière est fort éloigné » de l'église. Le prieur permet que l'on prenne une de ses terres, qui était inculte, pour en faire un nouveau (f° 421). Arzeliers. Saint Marcellin, titulaire. L'église est « entièrement desmolie,... Le service se fait à la chapelle Saint-Michel » qui est voûtée (f° 422 v°). Monteiglin. Sainte Marguerite, titulaire. Jean Isnard, prieur-curé. Pas de maison curiale (f° 425). Lagrand, 19 mai. L'église Notre-Dame n'est pas pavée (f° 427). Méreuil. St Firmin, patron. François Subé, curé. L'église est trop petite pour la population et le cimetière « distant du village d'environ demy-lieue ». Autorisation d'en faire un autour de l'église (f° 430). Trescléoux, 20 mai. Ste Agathe, titulaire. L'église du prieuré de Notre-Dame de Bellevue est entièrement démolie, « hors un peu de la voûte du presbitère ». L'évêque défend aux protestants d'enterrer leurs morts dans le cimetière des catholiques ; ce qui est exécuté... Il donne la confirmation à quelques catholiques, « dans une petite chambre » du village, où Rollin Coppié, curé, fait le service paroissial (f° 432 v°). Chanousse. Église de Notre-Dame voûtée et blanchie. André Sciard, curé (f° 434 v°). Montjai, 21 mai. St Martin, patron. Gaspar Finet, curé. L'église de Vaucluse, sous le titre de « Notre-Dame de Royrebel ». Le cimetière de cette paroisse, « contre le ruisseau, où cavant (creusant) les fosses, les corps surnagent dans icelles, accause de l'abondance de l'eau ». Permission aux habitants de faire un autre cimetière (f° 436). Étoile. Ste Madeleine, titulaire. Le prieur, malade, est à Orpierre, chez son frère (f° 438 v°). Villebois. Ste Catherine, titulaire. Il n'y a point de service (f° 440 v°). Saint-Cirice. Le chœur de l'église est « votée de petite piarre taillée ; la nef est toute ruynée et descouverte » (f° 442). Chauvac, 22 mai. St Pierre aux Liens, patron. Le curé fait le service du Laus, Dom François Bertoin, « docteur en droit canon, presbtre, religieux profès de Cluny », sacristain de Saint-André de Rosans (f° 443). Le Laux. Saint Georges, patron (f° 447). « Rossieu ». Sainte Anne, titulaire. Gaspar du Virail, curé. A gauche en entrant, chapelle de Saint-Luc, sans fondation (f° 448 v°). Saint-André-de-Rosans, 23 mai. L'église paroissiale, sous le titre de Notre-Dame, est « trouvée, à l'entrée, partie de la nef desmolie et couverte de tuiles, et le reste voté, avec le presbitère qui est blanchy et en fort bon estat, sans toutesfois estre fermé dans une balustre ». Peu après, l'évêque « s'en est alé dans l'antienne esglise qui a esté desmolie par ceux de la R. P. R. où est le cimetière ». Il autorise les habitants du « molin du Plan », qui ont « relevé et faict bastir à neuf » la chapelle de Saint-Martin, et ceux de « Sironne » à faire un cimetière (f°450). Moidans, 24 mai. Saint Florens, patron. Église non voûtée (f° 452 v°). « Sourbier ». L'église, sous le titre de Saint-Louis, n'a que le chœur de voûté (f° 453 v°). Rosans, 25mai. Notre-Dame la Blanche, titulaire. Bernard du Four, curé. L'église est « couverte de tuiles et le presbitère, voûté». Le cimetière des protestants est « contigu de celluy des catholiques ». L'honoraire des messes basses est fixé à 5 sols (f° 455). Lemps, 26 mai.St Pierre, patron. En passant à Montferran, visite de l'église de Notre-Dame de Saint-Sévières, dont « le presbitère voté de piarre de tailie... S'en va presque en ruyne ». Mre Jacques Paparin de Chaumont, prieur de Lens, Jean-Pierre Vannel, curé. Dans l'église de Lens, chapelle de Sainte-Catherine. Les habitant de Montferrant, suivant un acte du 16 avril 1546, réclament le service divin (f° 458 v°). Verclause. Ste Madeleine, titulaire. Jules Lagier, curé (f° 461 v°). « Pomeyrol », 27 mai. St Pierre, patron. Pierre Ariey, prieur curé (f° 463). « Corniliac, 28 mai. Ste Madeleine, titulaire, Jean Laye, curé (f°465). Cornilion. Saint-Michel, patron. Michel des Andrez, curé, Chapelle de Saint-Bernard (f° 468). Val de Sainte-Marie, 29 mai. Louis Aubert, curé. Ni la nef ni le chœur de l'église ne sont voûtés (f° 470). Saint-André de la Charce. Jean Doullon, prieur curé. L'église a été complètement démolie par les protestants (f° 472 v°). Bruis, 30 mai. Église sous le titre de l'Assomption de Notre-Dame « Messire Guis Ricard, curé » (f° 474). Montmorin. Saint Arnoux, patron. Laurent Simon, curé. Église « votée de piarre de taillie, et le presbitère de massonerie » (f° 475 v°). Ribeyret, 31 mai. Pierre Sigaud, curé de « Notre-Dame de Courtine », qui est voûtée et blanchie (f° 478 v°). L'Épine, 1er juin. Notre-Dame de Beaulieu, titulaire. Denys Abert, curé. En entrant dans l'église, rebâtie depuis peu, à gauche, chapelle de Notre-Dame de Pitié. Le cimetière est « distant du vilage d'un quart de lieue et davantage ». Autorisation de faire un nouveau cimetière près de la chapelle Saint-Sébastien (f 481). Montlcus, 2 juin. St Michel, patron. Antoine Alier, prieur curé. Le prieur de l'Épine prend les dîmes au quartier de Terrus (f° 484 v°). Serres. Saint Arey, titulaire. Gaspar Subé, curé. L'église n'est pas voûtée. Chapelle de Sainte-Madeleine, dont Jean Paparin est recteur. Défense aux protestants d'enterrer leurs morts dans le cimetière des catholiques ; présents : Alexandre de Brunel, juge, Pierre Maurel, capitaine châtelain, et Gabriel Roche, consul. Les catholiques, en 1540, 1568 et 1572, avaient un secondaire (f°486 v°). Sigotier, 3 juin. Notre-Dame, titulaire. Pons Gérard, curé. « Le jour de Pasques, dans un pré, tout joigniant l'esglise appartenant aud. Prieur, par une coustume mauvaise et abusive, les fillies et hommes dancent, en chantant des chansons sales et deshonnestes » : ce qui est défendu (f°490). — « Peyre ». Notre-Dame de Beaulieu. Martin Bernard, curé. L'église n'est pas voûtée (f° 492). Montrond, 3 juin. « Notre-Dame de Morenas », titulaire. L'ancienne église est démolie ; le service se fait hors du village dans la petite chapelle de Saint-Pancrace (f° 494). Saint-Genis. L'église de Notre-Dame de l'Ouche est à demi-découverte ; ce qui reste est plus que suffisant pour les habitants " qui sont en fort petit nombre " (f° 495). - " Laup et Jubeo ". Église de Notre-Dame toute découverte (f° 496 v°) Le Bersac, 4 juin. Saint Laurent, patron. Jean Jouvent, curé (f° 497). Savournon et Plan-du-Bourg. Antoine Abert, curé de Saint-Jacques et Saint-Philippe de Savournon, Raphaël Ferraud curé de Saint-Pierre du Plan-du-Bourg (f° 498 v°). Chabestan, 6 juin. Notre-Dame titulaire, Jean Meyer, curé (f° 502). L'évêque ordonne de rebâtir l'église de " Saint-Cassian " (f° 503). Le Saix. Sainte-Catherine, titulaire. César Alméras, curé (f° 504). La Batie-Montsaléon. L'église de Notre-Dame est couverte de tuiles et le chœur, voûté. Antoine Thélène, curé (f° 506). Aspremont, 7 juin. Saint-Pierre, patron. Jacques Grégoire, prieur (f° 508). - " Saint-Pierre et Saint-Martin d'Argenson ", 8 juin. Le prieur de la Baume prend une partie de la dîme à Saint-Pierre et le curé, l'autre. Chapelles : de Sainte-Madeleine, valant 42 liv. De rente, et de Saint-Georges, qui en vaut 15 (f° 510 v°). - " La Baume-des-Arnauds ". Notre-Dame de " Pied d'Oreillie ", titulaire. Pierre de Paparin de Chaumont, prieur, et Benoît Bal, curé (f° 512 v°). - " Saint-Julien-en-Beauchane " [10 juin]. De Montbrand (dont le procès-verbal de visite manque en grande partie) l'évêque se rend à Saint-Julien. Il y a dans l'église, au maître-autel, "ung grand tableau à huile" représentant le crucifiement, avec Saint Blaise et St Bruno. Antoine Gervais, curé. Le prieur de "Dourbon", suivant transaction du 30 janvier 1368, entretiendra nuit et jour la lampe de l'église (f° 516 v°). Saint-André-en-Bochaine, 11 juin. Bernard Magny, curé. Défense aux protestants d'enterrer leurs morts dans le cimetière des catholiques (f° 519). - " Anielle ". L'église de Saint-Jacques et de Saint-Philippe est voûtée (f° 522). Aspres-sur-Buech, 12 juin. " : Saint Gérard", patron. Pierre Buisson, curé, Antoine Bernier, secondaire. La voûte du chœur tombe en ruines. Mathieu de Piarre, recteur des chappelles " Sainte-Magdeleine, Peyrolière et Furméyère " qui devrait dire deux messes par semaine, ne les acquitte pas (f° 523 v°). Saint-Marcellin-[lès-Veynes], 13juin. Pierre Gautier, curé. Église voûtée et blanchie (f° 526 v°). Veynes. Le curé Jean Bonhomme reçoit l'évêque et le conduit à l'église de Saint-Sauveur. La chapelle de Notre-Dame d'Espinasse, située à l'entrée du bourg et " tenue et possédée par noble Pompée de La Vilette, n'est point couverte " ; la voûte a été refaite depuis peu (f° 528 v°). Chateauneuf-d'Oze. L'église est sous le titre de l'Assomption de Notre-Dame, Balthazar Bernard, curé (f° 531). Oze, 14 juin. " L'esglize d'Oze, soubs le titres Saint-Laurens, est entièrement desmolie ". Les habitants vont entendre la messe à Véras, " soubz la permission du prieur ". " Non guière loin dud. Ose, y a un petit vilage, apellé Saint-Auban, où il y a une petite église, laquelle est presque toutes descouverte et l'autel fort malpropre et sans ornementz " (f° 532 v°). Chateauvieux-sur-Veynes, Saint Jean, patron. Georges Taxil, curé. Église voûtée, non blanchie (f° 533 v°). Furmeyer. Église voûtée ; trois chandeliers de terre, un calice d'étain, etc. (f° 535). La Cluse, 15 juin, Saint Michel, patron, Jean Colet, curé. Le capitaine Jean Corréard héberge l'évêque (f° 537). - " Anière-en-Dévoluy ". Notre-Dame de Nazareth, titulaire. Jean Serre, curé. Chapelle annexe de Saint-Pierre, Saint-Paul et Sainte-Catherine, sans service, d'un revenu de 4 charges de blé et charges d'avoine (f° 538 v°). - " Saint-Disdier ". Jean Chaliol, curé. La nef et le chœur de l'église sont " vôtés et painctz " (f° 541 v°). Saint-Étienne-en-Dévoluy, 16 juin. St Jean-Baptiste, titulaire. Benoît Blanc, curé (f° 543 v°). Montmaur, 17 juin. Saint Pierre, titulaire. JacquesReynaud, curé. Église couverte " de chaume, en fort mauvais estat, pleuvant en plusieurs endretz " (f° 545 v°). Manteyer, 18 juin. Église " soubz le titre de Notre-Dame de Poumiers ", " vôtée à demy, du costé du presbitère, et le reste de la nef, proche de la grand porte en fort mauvais estat, le tout couvert de chaume ". Grégoire Bruny, prieur curé. Les habitants demandent un secondaire (f° 547). La Roche-des-Arnauds, 19 juin. St Pierre, patron. Gaspar Arnaud, curé. Jacques Richon, procureur aux cours de Gap, " en qualité de procureur de noble Balthezard Flotte, sieur de La Frédière, comme père et légitime administrateur de la personne et biens de messire Anthoine Flotte, son filz, prieur moderne dud. La Roche, ainsi qu'appert de la procuration, reçue par Arthemale, notaire, du ler juillet 1641, a remonstré que les droictz, rentes et revenus dud. Prioré, s'arrantent annuellement 600 liv. ". Il y a de 6 à 700 communiants (f° 549 v°). - " Les Baus ". Notre-Dame titulaire. Gaspar Thomé, curé. Pas de clocher ni de cloche (f° 553). Rabou, 20 juin. Saint Gervais et Saint Sébastien, patrons. Claude Brunel, curé. Cimetière ouvert (f° 554 v°). Jarjayes, 25 juin 1646. L'évêque Artus de Lyonne, accompagné de Pierre Bonnet, docteur en théologie, théologal, de Gaspard Philibert, chanoines, et de René Armand, official de l'évèché, est reçu processionellement par Claude Maritan, curé, " en l'esglise qui est au village soubz le titre de Saint-Restitutin et Saint-Thomas ". Le cimetière " est tout joigniant l'esglise de Saint-Pierre et au-dedans d'icelle, distante d'environ un cart de lieue, à laquelle on ne peut aler commodément". Cette dernière église est " desmolie et tout à fait ruynée " (f° 557). Valserres. Jean Brunet, curé. " Esglise Saint-Esprit, dans Valserres ", et " esglise parroissielle soubz le titre Notre-Dame " de Puy-Servier " distante du village un cart de lieue ". Celle-ci est " en fort mauvais estat, la nef d'icelle votée et, couverte de tuiles, et le presbitère tout à fait descouvert et les muralies par terre en partie (f° 560). La Batie-Vieille, 26 juin. Saint Martin patron. Clément Santon, curé, dit que " les pères de l'ordre de Saint-Anthoine en Viennois prennent les dîmes " à Larra, dont les habitants sont ses paroissiens. Une chapelle en ruine existe sur la paroisse (f° 563). La Batie-Neuve, 27 juin. "Esglise de la Bâtie-Neufve soubz le titre Notre-Dame " et " celle de la paroisse soubz le titre Saint-Pancrasse ". Jacques Souchier, curé. Pierre Bonnet va visiter " le prieuré de Saint-Giraut, au terroir de Montgardin ". L'église en " est tout affaict desmolie, où il n'y a qu'une vieillie masure, où estoit autresfois le cloistre des religieux, led. Prieuré dépandant de la Cluse, de Turin, ordre de Saint-Benoît, ainsy que messire Angélique Nicolet, prieur, nous a assuré ". Ce dernier a préparé des matériaux pour y faire construire une chapelle. L'église de Saint-Pancrace est " en fort bon estat ", et " au-devant de lad. Esglise, contre le cimetière, y a un hospital, couvert d'ardoise ; les chambres d'icelluy sont toutes ruynées et les planchers s'en vont par terre " (f° 565 v°). Ancelle, 28 juin. St Martin, patron. Honoré Faure, curé. Les habitants représentent que " la paroisse d'ANcelle est de grande estandue, où il y a sept grands hameaux, distantz d'une demy lieue [l'un] loin de l'autre, tous lesquelz sont peuplés de grand nombre d'habitans, tellement qu'un seul curé ne peut suffire ", et ils en réclament un second. Guillaume Latil, recteur de Saint-Martin, " chapelle fondée dans lad. Église,... A esté en procès avec le feu seigneur de Jarjayes ", qui lui a fait vendre les fonds de la chapelle en offrant 300 l. de compensation (f° 568). Saint-Léger, 29 juin. Pierre Valance, curé. " Le révérend père Anthoine du Haut-Villar, de la companie de Jésus, recteur du collège d'Embrun ", en qualité de prieur de Saint-André-lès-Gap, perçoit les dîmes (f° 571). - " Orcière ", 30 juin. St Laurent, patron, François Peyron, curé, et Suffren Disdier, secondaire. A l'église, deux missels, dont un fort vieux, à l'usage de Saint-Arnoulx, et l'autre, selon le concile ". Chapelles : à côté du chœur, chapelle de Saint-Antoine, fondée par Honoré Dye, d'Orcières, " ayant obligé le recteur de dire tous les lundis de l'année une messe pour les mortz " ; Saint-Jean-Baptiste, " foundée en l'autel Saint-Martin ", tenue par Jean Arnaud, prévôt de la cathédrale de Gap ; et de Saint-Sébastien, fondée au même autel (f° 573 v°). Champoléon, 1er juillet St Vincent, patron. Claude d'Aurelle, curé. Le cœur de l'église est à demi-voûté. Le père Antoine du Haut-Villar, recteur du collège d'Embrun, " en qualité de prieur de Saint-André-lès-Gap ", perçoit une partie des dîmes. Le curé qui percevait l'autre partie l'a affermée aux habitants moyennant 150 1. et " cinq livres pour une charge de vin " (f° 578). - " St-Nicolas de Montorsier ". Alexandre Richart, curé. "A côté de ladite église, y a une tour, de laquelle on se sert pour clocher " (f° 581). - Saint-Jean de Montorsier, Honoré Barbaroux, curé. L'église est en construction. Les habits sacerdotaux sont " au chasteau de Mme de la Palleu " (f° 583). - " Chaboutones ". St Benoît, patron. L'église " est presque toute desmolie " (f° 585). Chabottes, 2 juillet Notre-Dame, titulaire. Antoine Vallet, curé. L'église est " toute desmolie. En entrant à main droite y a une porte qui conduit aux masures du prioré, où habitoient les moynes, ainsin qu'on nous a assuré " (f° 586 v°). Saint-Julien-en-Champsaur. L'église de Saint-Julien est couverte de chaume ; celle de Saint-Barthélemy de " Buissart " l'est également ; Biaise Marceille, curé (f° 588 v°). Chaillol, 3 juillet Église paroissiale de Saint-Pierre et Saint-Paul couverte de chaume (f° 591 v°). Saint-Michel-de-Chaillol. Antoine Montaignie, curé (f° 593 v°). Saint-Bonnet-en-Champsaur, 3 juillet Antoine Masse, curé, Jean Mazet, sacristain. L'évêque est reçu par Jacques Blanc, avocat, " vibally en la duché de Champsaur " Le Champsaur faisait partie du bailliage du Grésivaudan. En mai 1611, vingt et une paroisses furent érigées en duché-pairie en faveur du maréchal de Lesdiguières, sous le titre de duché de Lesdiguières. Peu après, il fut créé pour cette terre un vibailliage spécial, dont le siège était à Saint-Bonnet-en-Champsaur, et qui a subsisté jusqu'en 1790.. Balthazar Grimaud, procureur du bailliage de Champsaur et premier consul. L'église est voûtée en partie seulement : à droite et à gauche du chœur, " deux chapelles sans fondations, l'une de Notre-Dame, voûtée, et l'autre de Saint-Jean-Baptiste, avec un camera au-dessus ". Les pénitents blancs disent leur office dans une tribune. Le prieur est " monacal " et paye la portion congrue au curé (f° 595 v°). Bénévent, 4 juillet St Michel, patron. La nef, " basti à neuf ", est couverte de chaume. Jean Bougerel, curé (f° 599). Les Infournas. Notre-Dame titulaire. Cimetière ouvert (f° 601). - " Charbiliac ". St Gervais, patron. Antoine Masse, curé. Les murailles " s'en vont en ruyne " (f° 603). - " St-Heusèbe soubz le titre Saint-Pierre aux liens ". 5 juillet Antoine Moynier, curé. L'église est assez éloignée du village ; elle " est couverte d'un camera faict en voûte ", au-dessus duquel se trouve un mauvais toit en chaume, " où il pleust en plusieurs endroitz ". Défense aux protestants d'ensevelir leurs morts dans le cimetière des catholiques "" (f° 604 v°). La Motte. L'église sous le titre de la Transfiguration, en assez bon état, couverte en chaume. Étienne Lambert, curé. " Le sieur prieur de Véras et de Saint-Bonnet prend les dismes... À la cotte 25e, depuis cinq années " (f° 607).- " Les Costes ". St Jean-Baptiste, patron. L'église " s'en va entièrement en ruyne". Antoine Périer, curé (f° 609 v°). " Aubessaignie ", 5 juillet Ste Anne, titulaire. François Drevard, curé. La communauté a fait bâtir la chapelle de Saint-Sébastien, qui est sans fondation. Il y a " un fort beau clocher ", avec une cloche de 18 quintaux (f° 612). - " St-Jacques en Vaulgaudemar ", 6 juillet L'évêque va loger " en la maison de M. de Saint-Maurice, au Séchier ". Abraham Tacon, prieur curé (f° 614). Saint-Maurice, 7 juillet L'église est dans un lieu " de dificile accès ", mais bien tenue (f° 616). - " La Chapelle en Vaugaudemar ". Église sous le titre de " Notre-Dame en son Assomption ". Claude Barban, curé. A droite en entrant dans l'église, chapelles de Saint-Sébastien et de Saint-Claude, sans fondations ; à gauche, chapelle de Sainte-Marguerite (f° 618). Saint-FIRMIN, 8 juillet Charles Garnier, curé. Leprixfait de la voûte de l'église est donné (f° 621 v°). Aaspres-Lès-Corps, 9 juillet St Philibert, patron. Jean Vernet, curé (f° 624). Corps. St Pierre, patron. Pierre Verdier, curé. L'église est voûtée (f° 626 v°). La Selette, 10 juillet " Soubz le titre de Saint-Michel ". " Le presbitère est voûté " ; la nef, en assez bon estat ; le tout couvert en chaume. Barthélemy Seignoret, curé (f° 630). Monêtier-d'Aambel. Saint Pierre, patron. Église " en très mauvais estat, la pluspart des muraillies estant abattues, le couvert d'icelle par terre, sans porte ", sans clocher ni cloche. A gauche en entrant, autel de Sainte-Catherine, ayant 14 écus de revenu. Esprit Payan, curé (f° 632 v°). Quet. St Jean l'Évangéliste, patron. Église en ruines. Jacques Pellissier, curé (f° 635). - " La Sale-en-Beaumont ", 11 juillet Église, sous le titre de "l'Assomption. Notre-Dame ", couverte en chaume. Alexandre Pra, curé (f° 637). - " Méyaros ", Saint-Pierre, patron. Église voûtée et couverte en chaume. A droite en entrant, chapelle de Saint-Antoine, dont le sacristain de Saint-Laurent-en-Beaumont est recteur (f° 639). Saint-Michel-en-Beaumont. " La voûte du presbitaire s'en va entièrement en ruyne, ensemble le couvert qui est de chaume et celui de la nef de mesme ". Jacques Barruel, curé (f° 641 v°). Sainte-Luce. La nef de l'église, " couverte de grandes piarres, est en fort bon estat, sauf un coin de la voûte à main gauche qui s'en va en ruyne ". Mathieu Pellissier curé (f° 644). Beaumont. Jacques Calignon, curé. Jean Clément, sacristain. L'église est sous le titre de Saint-Laurent. Le presbytère est " voûté, blanchy, et couvert d'ardoise ; le reste de la nef, sans voûte, couvert de chaume ". Chapelle à côté de " la maison du sieur du Frénay " (f° 646 v°). Le Glaizil, 12 juillet St Christophe, patron. Claude Tissot, curé (f° 649 v°). Le Noyer, 13 juillet Ste Agathe, titulaire, Barthélemy Fauque alias Faucon, curé (f° 651 v°). Poligny. St Martin, patron. Antoine Mercuriol, curé, est accusé d'avoir quitté sa paroisse " pour s'en aler au lieu de Vileneufve, dire messe à la chapelle de Sainte-Anne " (f° 653 v°). La Fare, 14 juillet L'église est sous le titre de l'Assomption de Notre-Dame A côté, " y a une cloche du poids d'environ unze quintaux, suspandue par quatre piliers de bois". Noël Brun, curé (f° 656). Laye. Saint Pierre, patron. Église " couverte de chaume, en très mauvais estat ". Pas de curé (f° 658). Saint-Laurent-du-Cros, 14 juillet " La muraillie du fontz de la nef s'en va en ruyne ". Toit de l'église en chaume. " Au bout de ladite esglise, y a une cloche du poids de sept quintaux ou environ, suspandue par quatre piliers de bois " (f° 660). La Rochette, 15 juillet "Notre-Dame en son Assomption ", titulaire. Pierre Philibert, curé. L'église, couverte d'ardoises, est en assez bon état. A côté, chapelle en ruines " soubz le titre Nostre-Seigneur et Nostre-Dame" (f° 662 v°). - " Chapelle Saint-Martin à Orcière ", 23 février 1650. Les habitants de Serre-Eyraud, hameau éloigné d'Orcières, ayant fait bâtir cette chapelle, demandent à y avoir une messe le dimanche (f° 665). |
G 785 - Procès-verbaux des visites pastorales faites par Charles-Bénigne Hervé, évêque de Gap, dans les paroisses de son diocèse. 356 vues Dates : 1685-1688 Contexte : Visites épiscopales Présentation du contenu : Jarjayes, 7 mai 1685. Jacques Gérard, curé (p. 1). Valserres, 8 mai. Église de Saint-Esprit et de l'Assomption au chef-lieu, et de « Notre-Dame... ... Jarjayes, 7 mai 1685. Jacques Gérard, curé (p. 1). Valserres, 8 mai. Église de Saint-Esprit et de l'Assomption au chef-lieu, et de « Notre-Dame du Puy-Servier », à 400 pas de ce village. Joseph Allart, curé (p. 6). La Batie-Neuve. Église de Notre-Dame de Consolation « bien voûtée » ; celle de la paroisse est « sous le titre de Saint-Pancrace ». Pierre Borély, curé. — L'église ou chapelle du « prieuré rural sous le titre de Saint-Giraud de la Rivière, de Montgardin », est couverte d'ardoises. Angélique Nicolet, prieur, 10 mai (p. 16). La Batie-Vieille, 10 mai. St Martin, patron. Chapelles : de Saint-Joseph, « avec un rétable représentant ce saint » ; de Saint-Barthélemy, « au hameau des Santons », voûtée. Jean-Clément Santon, curé (p. 17). Rambaud, 11 mai. St Marcel, patron. Le service divin se fait dans une chambre « n'y ayant aucune église ny chapelle » (p. 23), Romette, 12 mai. St Pierre, apôtre, patron. Les anciens curés Sarrazin et Moranchon remettront à Claude Bernard, curé actuel de Romette, les registres de baptêmes, mariages et décès (p. 26). Laye, 13 mai. St Pierre, patron. Jacques Masse, curé. Au Villar, chapelle de Notre-Dame ; à Brutinel, chapelle de la Nativité de Notre-Dame (p. 37). La Fare, 14 mai. Alexandre Garnier, curé. « La chapelle de Notre-Dame de Beauvaisé » est voûtée et blanchie, non pavée. La chapelle de Saint-Joseph, sur le chemin de Poligny, ne ferme pas à clef (p. 38). Poligny, 15 mai. Saint Martin, patron. Arnoux Jourdan, curé. Chapelle de Sainte-Anne au hameau de Villeneuve ; chapelle « sous le titre de l'Invention de Saint-Étienne, scituée à undemy-quart de lieue de Poligny» (p. 46). Le Noyer, 16 mai. Ste Agathe, patronne. Jean Joubert, curé. Chapelles : de la Nativité de Notre-Dame, aux Évarras ; de Sainte-Brigitte, à Lacou ; de l'Annonciation, à Pouillardin, hameau du Glaizil (p. 54). Le Glaizil, 17 mai. St Christophe, patron. Claude Gautier, curé. L'évêque ne va pas visiter la chapelle du château de Lesdiguières, « pour l'avoir vue peu de temps auparavant » (p. 63). Saint-Bonnet, 19 mai. Dans l'église, « du côté de l'épitre, une chapelle sous le titre de Notre-Dame du Scapulaire, entretenue par Marie de Fontaneau, veuve d'Antoine Jaubert, qui laisse, après sa mort, 4 escus de rente annuelle pour l'entretien de ladite chapelle ». Du côté de l'évangile, chapelle de Saint-Jean, ornée « d'un beau tableau », avec un autel consacré à Saint-Crépin. Le sr Second remplace Antoine Mas, curé. Au Villar, chapelle bien voûtée (p. 68). Bènévent, 21 mai. Au hameau de Gentillon, chapelle de Saint-Pancrace : à Pisançon, chapelle de Saint-Paul (p. 75). Charbillac, 22 mai. St Gervais, patron. Jean-François Faudon, curé (p. 79). « Aspres, mandement de Corp ». François Millon, curé. A Aspres, chapelle de Notre-Dame, dont Étienne Brunet, « prêtre, chapelain à Lesdiguières », est recteur ; « au hameau des Vachères », chapelle de Saint-Claude (p. 83). Quet. 23 mai. Charles Michel, curé (p. 87). — « Méyéros », 24 mai. Saint-Pierre, patron. Pierre Aillaud, « faisant les fonctions curiales ». A Chardoneau, chapelle de Saint-Laurent (p. 90). Saint-Laurent-en-Beaumont, 25mai. A Malbuisson, chapelle sous le titre de la Présentation de Notre-Dame Établissement d'un secondaire (p. 94). La Salle, 26 mai. Aux Souchons, chapelle de l'Annonciation (p. 101). Saint-Michel-en-Beaumont, 27 mai. A l'église, du côté de l'évangile, chapelle de Saint-Jacques « entretenue par Jacques Pellissier ». Au village de Sainte-Luce, chapelle de Notre-Dame (p. 106). Sainte-Luce, 28 mai. Honoré Michel, curé (p. 111). — « Saint-Jean et Saint-Jacques des Vertus aux Costes, mandement de Corp », 29 mai. Antoine de Chambeau, curé (p. 115). Au hameau des Achards, chapelle de l'Assomption (p. 118). La Salette, 30 mai. St Michel, patron. Jean Bremont, curé. Au liameau de Saint-Julien, chapelle de Notre-Dame bien tenue ; à Falavaux, chapelle qui menace ruine (p. 120). Corps. Saint-Pierre, patron. Claude Bremont, curé. Du côté de l'épitre, chapelle de Notre-Dame du Rosaire ; du côté de l'évangile, « chapelle sous le titre de Saint-Antoine, Saint-Claude et Saint-Eutrope » ; au bout de l'église, autel de Sainte-Madeleine. Création d'un secondaire (p. 125). Le Monêtier-d'Ambel, 31 mai. St Pierre, patron. Antoine Jamier, curé. Autrefois il y avait « une chapelle sous le titre de Sainte-Catherine, dont les fondements sont hors de ladite église, de laquelle chapelle le sr Achilles le Vaseur, prieur curé de Saint-Jean-de-Montorsier, est recteur » (p. 131). — « Beaufain », 1er juin. Ste Marguerite, patronne (p. 134). Ambel, 2 juin. L'église, sous le titre de la Nativité de Notre-Dame, a été complètement démolie par les protestants ; elle était située « à la Place, proche le four » ; le service religieux se fait dans une pauvre chapelle, sous le titre de Saint-Adrien. Perrin, curé (p. 138). Saint-Didier-en-Dévoluy, 3 juin. « Au hameau de Ribiez », chapelle de Saint-Joseph ; « aux hameaux du GrasVilard et de Malmor, dépendant de ladite parroisse,... Sont scituées deux chapelles : l'une sous le titre de Sainte-Madelaine, et l'autre, de Saint-Jacques et Saint-Christophe ». La première tombe en ruines ; la seconde, située au « hameau de Malmor », est couverte de « pierres brutes, bien voûtée, sans estre pavée ». Pierre Challiol, curé (p. 144). Saint-Étienne-en-Dévoluy. Dans l'église, du côté de l'évangile, chapelle de Saint-Étienne, qui, dorénavant, servira de sacristie. Jacques Oddoul, prieur curé (p. 148). — « Anière-en-Dévoluy », 4 juin. Pierre Challiol, curé. Dans l'église, chapelle de Sainte-Catherine, qui servira de sacristie, et chapelle de Saint-Pierre et Saint-Paul, dont le sr Martel, secondaire de Neffes, est recteur (p. 151). La Cluse, 5 juin. Saint-Michel, patron. Guillaume Oddou, prieur curé (p. 155). Pelleautier, 13 juin. Église sous le titre de « Notre-Dame de Belleveser ou Beauvoir ». Pierre Pellegrin, curé (p. 159). Manteyer, 14 juin. « Notre-Dame de Pomerice », titulaire. Antoine Allivons, prieur curé. Au bas de l'église, autel de Saint-Roch, « érigé par la dévotion de la communauté, depuis plusieurs années ». Du côté de l'évangile, chapelle de SteAnne (p. 162). Furmeyer, 15 juin. Notre-Dame de Consolation, titulaire. Raynaud Émery, prieur curé (p. 166). Chateauvieux-sur-Veynes, 16 juin. Saint Jean l'Évangéliste, patron. Jean Blayer, curé (p. 169). Oze, 17 juin. Saint Laurent, patron. Jacques Maurel, curé. Le service se fait dans la chapelle d'Oze, « bâtie depuis deux ou trois ans seulement ». L'évêque, accompagné du sr Pauchon, « prieur de Véras, Oze et Saint-Auban », monte « au sommet d'une montagne qui sépare la communauté d'Oze d'avec celle de Saint-Auban, sur laquelle avons vu de vieilles masures, qui nous marquent qu'autrefois il y avoit une église, et là proche, des autres masures ;... À présent il n'y habite personne... Pour y monter, soit d'Oze ou de Saint-Auban, il est très difficile en tout temps, à cause des rochers escarpez que nous avons vu y estre. Païs rudes et infertiles,... Sujet à quantité de neiges, lavanches et fondrières ». A Oze, il y a 125 communiants et à Saint-Auban 139. Autorisation de continuer le service paroissial dans la chapelle d'Oze et au secondaire, de faire sa résidence à Saint-Auban (p. 172). Chabestan, 18 juin. L'église de Notre-Dame sert de paroisse « depuis la démolition de celle de Saint-Cassian » L'église de Saint-Gassien, de même que le petit prieuré des Baumettes, dépendait eu 1318-19, du prieuré de Romette, qui lui-même était une dépendance de l'abbaye de Brema, non loin de Milan (Voir les Chartes de Durbon, en cours d'impression, numéros 638 et 646). L'abbaye de Brema avait hérité de ces église et prieurés, au IXe siècle, après la destruction de l'abbaye de la Novalaise par les Sarrasins (Cf. Nos Recherches historiques sur les Hautes-Alpes, 1881, 1re et 2e parties).. Pierre Bardel, curé (p. 176). Interdiction de « la chapelle scituée dans la tour de Chancrose, appartenante au seigneur dud. Lieu,... Pour l'avoir trouvée partie pleine de chanvre, partie pleine de bois et de tuiles » (p. 179). Le Saix, 19 juin. Église « sous le titre de Saint-Vincent ou de Sainte-Catherine ». Jean-Antoine Bellon, curé (p. 180). La Batie-Montsaléon, 20 juin. Claude Amiel, curé. « Clocher sur le pignon en entrant (dans l'église N.-D.), dans lequel sont trois cloches ». Dans le château, chapelle en « très bon estat », dotée de 50 écus de rente (p. 183). Plan-du-Bourg, 21 juin. Saint-Pierre, patron. Alexandre Toulouze, curé (p. 186). Chateauneuf-d'Oze, 22 juin. Église « sous le titre de l'Assomption de Notre-Dame ». Michel Dupuy, curé (p. 189). « Valansa », 26 juin. Église « sous le titre de Notre-Dame de Bellevue ». Claude Martel, curé (p. 192). Lardier. « St Pierre aux Clefs », patron. Jean Albin, curé. La chapelle de Saint-Claude et Saint-François, « bâtie par le sr châtelain du lieu », n'a aucun revenu (p. 195). FouillouseO, 27 juin. « La chapelle scituée au hameau de Fouillouze » n'est « d'aucune paroisse ». L'évêque soumet les « habitans du lieu de Fouillouze ou Tournouze » à la juridiction du curé de La Saulce, jusqu'à ce qu'il en ait autrement ordonné (p. 198). « Prieuré d'Auz », sous le titre de Saint-Martin, « dont le sr Arnaud, clerc, demeurant à Gap, est titulaire », ayant 114 liv. De revenu. François Amat, curé de Sigoyer ; Noël Combes, « fermier de M. de Guerres et seigneur de Sigoyer » (p. 201). Sigoyer. St Pierre aux Liens, patron. Dans l'église, du côté de l'épitre, autel de Saint-Joseph et chapelle de l'Assomption de Notre-Dame (p. 203). Sur cette paroisse, il y a le «prieuré de Saint-Laurens », dont la chapelle est couverte de tuilles, et une chapelle de Saint-Ètienne au hameau du Villar (p. 207). Ventavon, 29 juin. L'évêque va loger au château. Honoré Arnaud, curé dudit Ventavon, refuse d'aller l'y saluer et, pour ce motif, le prélat l'interdit et lui ordonne de se rendre, dans trois jours, au séminaire de Gap (p. 208). A trente pas de l'église, chapelle des pénitents sous le titre du Saint-Esprit. En dehors du bourg, chapelle de Notre-Dame de Pitié. Il y a à Ventavon un hôpital, « sans fondation, entretenu seulement par les charitez que les dames de la Miséricorde donnent, composé d'une seule chambre » (p. 215). Dans la plaine, chapelle de Saint-Joseph, visitée le 2 juillet (p. 216). — « Chapelle de Notre-Dame de Consolation, au faubourg de Sainte-Claire, parroisse de Sigoyer », visitée par Jacques Carbonel, prieur de Chabestan, et André Risoul, promoteur épiscopal ; elle a 45 liv. De revenu (p. 217). Chatillon. Église sous le titre de Saint-Michel, fort indécente (p. 218). Le Désert. Église de « l'Assomption de Notre-Dame » menaçant ruine (p. 222). Cette paroisse se compose de six familles. Depuis une 20e d'année, Henri Boursier, prêtre, pourvu du prieuré-cure dudit lieu, en perçoit les revenus, sans résider (p. 227). La Roche-des-Arnauds, 17 août. Gabriel Chaix, curé ; église de Saint-Pierre, couverte de paille ; autels de Notre-Dame du Rosaire, entretenue par une confrérie, et de Saint-Blaise (p. 230). — « Saint-Julien-en-Bochesne », 27 octobre. L'église est sous le titre de Saint-Blaise ; à Vaunière, il y a « 16 maisons, faisant 104 personnes » ; à La Pérousse, « au costé dud. Saint-Jullien », 46 maisons « faisant 192 personnes » ; à Montama le Bas, 13 maisons, et 60 personnes ; à Montama le Haut, 13 maisons et 64 personnes ; à Neuvillar, 6 maisons et 32 personnes ; au Rose, 9 maisons et 48 personnes ; aux Ausches, 15 maisons et 63 personnes ; au logis du Plan-des-Ausches, 4 personnes ; à La Rochette, 5 maisons et 24 personnes. Création d'un secondaire (p. 232). Montbrand. Saint-Georges, patron. Dominique Rolland, curé. Église lézardée et trop petite pour le nombre des paroissiens (p. 238). Aspres-sur-Buech, 28 octobre 1685. « Saint Giraud », patron. G. Mégy, curé (p. 240). Serres, 29 octobre St Arey, patron. Jacques Bonnet, curé. Dans l'église, du côté de l'évangile, chapelle de Sainte-Madeleine ; du côté de l'épitre, chapelle du Rosaire ; trois cloches au clocher (p. 243). Création d'un secondaire (p. 247). « La Raigne », 30 octobre St Martin, patron. François Vidal, curé (p. 251). Saint-BONNET, 24 novembre 1685. Il y a 240 maisons et plus de 1200 personnes, « y compris les anciens et nouveaux catholiques », savoir : à Saint-Bonnet, 150 familles ; à l'Aulagnier, 40 ; aux Combes, 21 et aux Villars, 20. Création d'un secondaire (p. 254). Les Infournas,24 novembre Étienne Pélissier, curé. Église sous le titre de l'Assomption de Notre-Dame (p. 258). Saint-Eusèbe, 7 décembre Saint Pierre aux Liens, patron ; Antoine Moynier, curé (p. 261). Au hameau de Villardon, chapelle de Saint-Louis, « bâtie à neuf, voûtée et pavée » (p. 262). La Saulce, 20 décembre Saint Jean-Baptiste, patron. Église « couverte d'ardoise, non voûtée » (p. 264). Upaix, 22 décembre Antoine Lachier, curé. Église sous le titre de Notre-Dame de Bellevue ; chapelles : du côté de l'épitre : de Saint-Étienne, bien voûtée, dont le sr Ripert, curé de La Barben en Provence, est recteur ; du Rosaire, bien voûtée ; du côté de l'évangile, autel de Sainte-Catlierine, chapelles de Notre-Dame des Grâces et de Saint-Blaise (p. 268). — Près le grand chemin de Gap et Provence, chapelle de Saint-Jacques, apôtre, « valant de revenu annuel 600 liv. Et M. l'évêque de Saint-Omer Louis-Alphonse de Valbelle, transféré du siège épiscopal d'Alet Saint-Omcr en juin 1684, décédé le 29 octobre 1708.,... Recteur ». La chapelle de Saint-Martin, «possédée par le sr Aubin, théologal de Notre-Dame de Grenoble, valant environ 100 liv. De revenu », est entièrement ruinée. La chapelle de Rourebeau, sous le titre de Saint-Joseph, est sous un colombier (p. 273). Eyguians. Sainte Madeleine, titulaire. Henri Céas, curé (p. 275). Lagrand, 23 décembre Église sous le titre de la Nativité de Notre-Dame Balthazar Barluc, curé ; Antoine Salva, sacristain (p. 279). Orpierre, 24 décembre Jacques Rispaud, curé. Au bourg d'Orpierre, 173 familles ; au hameau de Chabre, 2 familles ; à la Fache, 2 maisons ; à la Montagne, 12 familles ; à l'Adrech, 4 ; à Saint-Avons, 6 ; à La Mothe, 10 ; à Chevalet, 3 ; à Pierre-Avons, 4 ; aux Bagnols, 2 ; etc. Total, 1.200 personnes. Création d'un secondaire (p. 282). Saint-Cyrice, 26 décembre 11 y a 18 familles ; le curé de Sainte-Colombc vient faire le service. Autrefois, il y avait un couvent de bénédictins (p. 288). L'Étoile. Sainte Madeleine, titulaire (p. 292). Sainte-Colombe. Sur le chemin de l'Étoile à Sainte-Colombe, une chapelle sous le titre de Saint-CIaude, « couverte de paille, voûtée,... Au hameau de Bégu, dépendant de la paroisse de Sainte-Colombe » (p. 295). Reillanette, 31 décembre Saint Michel et Saint Hippolyte, patrons. Georges Arnaud, curé (p. 299). Mévouillon, 1er janvier 1686. St Arey, patron. Valère Gily, curé. Joseph Aymar, secondaire (p. 303). Vers. Jean-Louis Bernard, curé (p. 306). — « Éaures » 2 janvier St Étienne, patron, Alexandre Gilly, curé (p. 311). Salérans, 4 janvier St André, patron. Pierre-François Biette, prieur curé, absent (p. 315). — « Saint-Pierre, évesque », 7 janvier Gaspard Durand, curé (p. 319). Barret-le-Haut, 8 janvier St Blaise, patron. Dans l'église, du côté de l'évangile, autel de Notre-Dame du Rosaire (p. 322). Arzeliers. St Marcellin, patron. Pierre-Jacques Meynier, prieur-curé (p. 325). Montmaur, 22 avril 1686. St Pierre aux Liens, patron. Joseph Seguin, prieur, Barthélemy Girard, curé, Martin Favier, secondaire, Charles-Clément Santon, curé de Veynes « archiprêtre en ce canton ». « Il y a une chapelle enfoncée derrier le grand autel, bien voûtée, pavée et blanchie, sous le titre de Notre-Dame de Pitié, appartenante aux pénitens blancs ». Cinq chapelles en divers endroits de la paroisse : « à La Montagne, Notre-Dame des Prez ; dans le hameau de Sauvas, la Transfiguration » ; à Vaux, trois chapelles, deux dédiées de Saint-Bruno (une de celles-ci est située « dans une métairie appartenante aux pères chartreux de Durbon »), la troisième, sous le titre de Notre-Dame (p. 328). Saint-Marcellin-les-Veynes, 23 avril. Martin Anglès, curé (p. 334). — « Annièle-en-Bochesne », 24 avril. St Jacques et St Philippe, patrons. Pierre Robert, prieur curé (p. 337). Saint-André-en-Bochaine, 25 avril. Louis Tourniaire, curé (p. 339). La Baume-des-Arnauds, 26 avril. Notre-Dame, titulaire. François Faucon, prieur, Jean Richaud, curé. Dans l'église, du côté de l'évangile, « chapelle sous le titre de Saint-Georges, sans autel » (p. 342). Saint-Martin-d'Argenson, 27 avril. Honoré Berluc, curé (p. 346). Saint-Pierre-d'Argenson, 28 avril. Sébastien Maurel, curé (p. 347). — « Peyre ». Notre-Dame de la Nativité, titulaire. Pierre Baréty, curé (p. 350). — « Sigoutier », 29 avril. Notre-Dame titulaire. Philippe Arnaud, curé (p. 352). La Roche-des-Arnauds, 10 juin 1686. Jacques Maurel, curé. Dans l'église, du côté de l'épître, autels de Notre-Dame du Rosaire et de Sainte-Anne ; du côté de l'évangile, autel de Saint-Blaise (p. 356). Chapelle de Saint-Joseph, couverte de paille (360). Veynes, 11 juin. Charles-Clément Santon, curé, Jean-Pierre Amiel, secondaire. L'église, sous le titre de la Transfiguration, bien voûtée. Du côté de l'évangile, chapelles du Saint-Sacrement, de Saint-Joseph et de Saint-Jean ; du côté opposé, chapelles du Rosaire, de « Notre-Dame d'Espinas, dont M. le doyen de Digne est recteur, valant, charges païées, de revenu environ dix escus par an ». La chapelle des Pénitents est sous le titre de Notre-Dame des Miracles, couverte d'ardoises (p. 361). Aspremont, 12 juin. St Pierre aux Liens, patron. Gaspar Masse, curé. Chapelles de Sainte-Catherine, de 45 liv. De revenu (p. 366). Montlcus, 13 juin. St Michel, patron. Jacques Gontard, curé (p. 370). L'Épine, 14 juin. Notre-Dame de Beaulieu, titulaire. Augustin Truphème, curé ; Sébastien Long, secondaire. Chapelles de Notre-Dame de Pitié, de Saint-Bernard, des Pénitents. « Au bout du village, en y entrant du côté de Montclus, est une chapelle sous le titre de Saint-Sébastien, bien voûtée ». Au-dessous et « du mesme côté, une autre chapelle de Saint-Esprit et de Saint-Joseph, bien voûtée... Fondée par le sr Benoit, avocat au parlement de Grenoble, sous la rente annuelle de 141. 10 s. et d'une messe par semaine » (p. 373). Sur la paroisse, deux autres chapelles : de Sainte-Anne, « dans la maison du sr Elséas et au-dessous de la chambre où demeure led. Elséas, avec sa famille, y ayant une fondation de trois messes par an, faite par la nommée Susanne Vial, mère dud. Elséas » ; de Saint-Antoine, au « hameau de la Péguière, entretenue par les habitans d'iceluy, couverte de paille » (p. 378). Ribeyret, 15 juin. St Pierre et StPaul, patrons. Jean Benoît, prieur-curé. « Du côté de l'évangile est la chapelle des pénitens, bien voûtée » (p. 379). Chaudun, 27 juillet 1686. L'église, sous le titre de N.-D., est couverte de chaume ; Pierre Second en est desservant (p. 381). Rabou. Saint Sébastien et St Gervais, patrons. Jean Robert, curé. Du côté de l'évangile, chapelle de la Sainte-Trinité, « entretenue par les confrères » (p. 384). Le Poet, 10 août. St Pierre, patron. Jean Pellissier, curé, et Joseph Pellissier, secondaire. Du côté de l'évangile, autel de Saint-Éloy. Chapelles : des pénitents, bien voûtée ; de Notre-Dame de Consolation, près du cimetière, en bon état, et de Saint-Anne, au quartier de ce nom (p. 388). Sainte-Catherine d'Ancelles, 3 septembre Cette église paroissiale est au hameau du Château. Gabriel Chaix, curé (p. 394). — Saint-Martin-d'Ancelles. Dans cette église, également paroissiale, autels de Notre-Dame et de Saint-Jean, et chapelle entretenue par le sr Garnier (p. 398), Saint-Léger, 4 septembre Jean du Serre-Bresson, curé. Au bas de la nef, du côté de l'évangile, chapelle du Rosaire. « Nous avons trouvé des ossemens de Saint-Remy, martyr, enfermez dans une petite boëte de bois blanc, laquelle nous avons scellée de notre cachet et remise ensuite dans une autre boëte de bois noircy » (p. 402). — « Aorcière », 6 septembre St Laurent, patron. Honoré Lagier, curé, et Pierre Bouillouse, secondaire. Il y a « un soleil d'argent... Donné à la chapelle du Rosaire par le sr Isaac Bonabel, marchand à Lyon ». Du côté de l'évangile, « une petite sacristie au-dessous du clocher, bien voûtée », et « trois chapelles toutes voûtées » : du Rosaire « fondée par le susdit sr de Bonabel, de 10 écus par an » ; de Saint-Joseph et de Saint-Martin, dont est recteur « M. de Montosier, chanoine de Gap ». Du côté opposé, trois autres chapelles ; de Saint-Jean, de Saint-Honoré, et de Saint-Antoine, fondée par Jean Pe[y]ron, « qui a donné pour cela un pré qui peut valoir 300 1. ». Il y a encore, dans la paroisse, trois autres chapelles, qui sont visitées par Jacques Carbonnel, prieur de Chabestan : Sainte-Anne, à Prapic, sans recteur, « entretenu par les habitans dud. Hameau » ; Saint-Dominique, « au hameau des Fourêts », dont le curé de Champoléon est recteur ; de Notre-Dame des Neiges, au hameau d'Estaris, sans recteur (p. 406). Champoléon, 8 septembre Au hameau des Usclas, chapelle de l'Ange Gardien ; à celui de Serre-Eyraud, chapelle de StMartin (p. 414). L'église de Champoléon est sous le titre de Saint-Vincent. Joseph Sauveur, curé. Du côté de l'évangile, « chapelle enfoncée » de Notre-Dame du Rosaire, et du côté opposé, chapelle de Saint-Joseph, à côté de laquelle se trouve la sacristie, bien voûtée. Au hameau de Clodevin, chapelle de Sainte-Catherine. Au hameau de Meaulion, chapelle de Notre-Dame des Neiges, visitée par le sr Chaix, « curé de Saint-Martin-d'Ancelles et l'un de nos archiprêtres » (p. 416). Saint-Nicolas-de-Montorsier, 9 septembre François Milon, curé. Chapelles : de Saint-Grégoire et Saint-Pancrace au village des Ricousse ; de Sainte-Anne, au hameau de La Coche ; de Notre-Dame de l'Assomption, au hameau des Richards ; de Saint-Joseph, au hameau des Ranguès ; et une au « château du Rival,... Au coin de la grande salle en entrant » (p. 422). Saint-Jean-de-Montorsier. Achilles Le Vazeux, prieur-curé (p. 428). Chabottonnes, 10 septembre Saint Benoît, patron. Pierre Pellegrin, curé (p. 432). Chabottes. Notre-Dame, titulaire. Jean Alloy, curé. « Au lieu de La Plaine, dépendant de ladite paroisse, est située une chapelle sous le titre de N.-D... Au dessus de la Plaine et dans le bois, est une autre chapelle sous le titre de Saint-Claude, bien construite » (p. 435). Saint-Michel-de-Chaillol, 11 septembre Pierre Roure, curé. Au hameau des Marrons, chapelle de l'Assomption de Notre-Dame couverte de chaume (p. 440). Saint-Pierre-de-Chaillol. Jean du Serres, curé (p. 443). — « Buissart », 12 septembre St Barthélemy, patron. Jacques Simian, curé (p. 445). Saint-Julien-en-Champsaur. Jean Lieutaud, curé. « En la montagne de Chantausel, il y a une chapelle sous le titre de Saint-Grégoire, en bon estat » (p. 447). La Motte, 13 septembre Esprit Amar, curé. Église sous le titre de la Transfiguration, « en assez méchant estat». Du côté de l'épître, sous le clocher, chapelle du Rosaire, voûtée. A « Moulines », chapelle de Saint-Barthélemy, pour la commodité des habitants, et autre chapelle au hameau de La Muande (p. 452). Les Costes, 14 septembre Esprit Gentillon, curé. A l'église de Saint-Jean-Baptiste, du côté de l'évangile, autel de Sainte-Anne (p. 457). — « St-Jacques-en-Gaudemare ». Dominique Clary, curé. A l'église de Saint-Jacques et Saint-Christophe, autel de Notre-Dame du Mont-Carmel (p. 460). Au hameau des « Sechères », chapelle de Saint-Pancrace ; à celui de La Chaup, chapelle de Saint-Pierre, et à celui « d'Antrepierres », chapelle de Notre-Dame des Paris (p. 464). Saint-Maurice, 15 septembre Jacques Barban, curé. A l'église, du côté de l'évangile, chapelle du Rosaire, bien voûtée. Dans les hameaux, « six oratoires ou chapelles » : de Saint-François « au hameau des Rousse » (sic) ; de Saint-Sébastien « au hameau de la Lubière, dite encore Notre-Dame aux Neiges » ; de Sainte-Anne « au hameau du Villars » ; de Saint-Michel à Colombuigne ; de Saint-Laurent au hameau de L'Ubaque et une dernière au même endroit (p. 470). La Chapelle, 16 septembre Jacques Payan, curé. A l'église sous le titre de l'Assomption de Notre-Dame, du côté de l'évangile, chapelle de Sainte-Marguerite, et du côté de l'épître, chapelles de Saint-Sébastien et de Saint-Claude. Aux Andrieux, chapelle de Saint-André et de Saint-Joseph ; à Chaussendens, chapelle de Sainte-Madeleine. Autres chapelles : de Saint-JeanBaptiste à Navettes ; de Saint-Barnabé aux Portes ; de Saint-Laurent, au Cassé ; de Saint-Arnoux, au Bourg ; de la Transfiguration au Riffe du Sappe ; de Saint-Barthélemy « au hameau du Plaine » ; de Notre-Dame des Neiges, « au hameau du Clote » (p. 472). Saint-Firmin, 17 septembre Antoine Gentillon, curé. Chapelles : de Notre-Dame à l'église ; des pénitents et de Saint-Roch, dans le bourg ; de « Saint-Cassian », au hameau de La Broue ; de Sainte-Colombe, aux Reculas ; de Saint-Laurent « au hameau des Préaux » ; de Sainte-Madeleine, à celui de « l'Esparcellet » ; de l'Assomption de Notre-Dame et de Saint-Joseph, au « hameau du Villars » ; une « chapelle castralle appartenante à M. Blanc ». Aubessagne, 18 septembre «Au hameau de l'Hôpital», chapelle de Saint-Antoine, dont les « R. P. de Saint-Antoine de Vienne sont recteurs » (p. 478). Esprit Meyère, curé. A l'église de Sainte-Anne, chapelle de Saint-Léger et de Saint-Sébastien ; au hameau de Beaurepaire, chapelle de Saint-André, bien bâtie, et au « hameau de Combardin », chapelle de l'Immaculée Conception (p. 482). — Saint-Laurent-du-Cros, 19 sep. Michel Vacher, curé. Autel des pénitents mal entretenu (p. 490). Les Baux, 13 novembre 1686. Joseph Marcellin, prieur-curé. A l'église, sous le titre de l'Assomption de Notre-Dame, du côté de l'épître, chapelle du Rosaire (p. 493). Savournon, 14 novembre Alexandre Toulouse, curé. Église de Saint-Jacques et Saint-Philippe. Du côté de l'évangile, chapelle de Sainte-Marie, fondée par M. de La Gache, seigneur de Savournon ; du côté opposé, chapelle de Sainte-Catherine et Saint-Jean, dont est recteur Jean Jouvent, curé du Bersac (p. 497). — « Laup-Jubéo, mandement de Saint-Genis ». L'église est sous le titre de Notre-Dame et Saint-Léger, bien voûtée (p. 501). Saint-Genis, 15 novembre Jacques Flour, prieur-curé. Église sous le titre de Notre-Dame Du côté de l'épître, chapelle de Saint-Jacques (p. 504). Montrond, 16 novembre François Vidal, prieur-curé. « Notre-Dame de Montrenas », titulaire (p. 507). Le Bersac. Jean Jouvent, prieur-curé (p. 519). Méreuil, 17 novembre Charles Gontin, curé. Église sous le titre de Saint-Sauveur (p. 512). Montmorin, 18 novembre Jean-Baptiste Méyère, curé. Église sous le titre de Saint-Arnoux. Du côté de l'évangile, chapelle du Rosaire ; du côté opposé, autre chapelle en faveur de laquelle, le 21 avril 1649, Jean Reynaud, a fondé 36 messes (p. 516). Bruis, 19 novembre Étienne Sanson, curé. St Michel, patron de la nouvelle église, « attendu que la chapelle de l'Assomption de Notre-Dame qui a servi de paroisse jusques à présent, depuis la démolition de leur église paroissiale faite par les religionnaires et qui étoit sous le même titre de Saint-Michel, est à l'extrémité du terroir, incommode à tous les habitans qui en sont extrèmement éloignez et qui d'ailleurs menace ruine » (p. 521). — « Valle Sainte-Marie », 20 novembre Henri de Cony, prieur-curé (p. 525). Pelonne, 24 novembre François de Paparin de Ghaumont, prieur. Ste Apollonie, patronne (p. 528). Verclause, 26 novembre Ledit Paparin, prieur. Ste Madeleine, patronne (p. 530). Montferrand. L'abbé de Châteaugaillard, prieur, et les sieurs de L'Homme, père et fils, seigneurs (p. 535). Rosans. Pierre Marc, prieur, et Jean Reymond, curé. «N.-D. Delà Blanche», titulaire. Chapelles de Saint-Jean et de Sainte-Catherine (p. 539). Moydans, 27 novembre Louis Chabas, curé. Ste Florence, patronne. La chapelle de « Notre-Dame d'Espinousse... Située sur le chemin de Rosans, aud. Lieu de Moidans, qui est entièrement abbatue, à la réserve du presbytère », sera démolie en entier (p. 542). Saint-André-de-Rosans, 28 novembre Gaspar Sarrobert, curé, dom Jean Allemand, sacristain. St Laurent, patron. Près du village « est l'église ou chapelle des pénitens blancs, sous le nom de Jésus... Proche l'ancienne église, qui est desmolie », il y a un cimetière. Au « hameau des AsnièresAujourd'hui Les Inières, petite paroisse do la commune de Saint-André-de-Rosans, sous le vocable de Saint-Martin., chapelle de Saint-Martin ». Sur la montagne de Risons, dépendant de ladite paroisse de Saint-André, aussi bien que le hameau dud. Des Hanières, il y a un autel, sans être couvert ni fermé de murailles, où... Il y avoit grande dévotion le jour de Saint-Jean-Baptiste ». Cimetières de Saint-Laurent et de Saint-Jacques. L'évêque ordonne d'abattre « l'autel érigé sur la montagne de Risons », dans six mois (p. 546). Sorbiers, 29 novembre Augustin Truphème, curé. Ste Luce, patronne (p. 551). Montjay. Jean Massot, curé. St Martin, patron. Au hameau de Vaucluse, église de Notre-Dame de Rourebeau (p. 554). Chanousse, 30 novembre Pierre Julien, prieur-curé. Notre-Dame du Serre, patronne (p. 560). Trescléoux, 1er décembre 1686. Jean Anglès, curé. Ste Agathe, patronne. Antoine Bremond, par son testament du 8 juillet 1654, a laissé un capital pour la célébration de 24 messes par an (p. 563). Tallard, 14 mars 1687. Jean-François Labastie, curé, Daniel Para, secondaire, Honoré Burle, habitué. A l'église de Saint-Grégoire, « du côté de l'évangile, s'est trouvé dans une armoire enfoncée dans la muraille, fermée à clef, un grand chef d'argent, où sont quelques reliques de St Grégoire, aussi bien que dans un bras de bois doré, qui sont en grande vénération dans led. Lieu de Tallard, et à l'occasion desquelles il s'y fait des offrandes considérables qui s'emploient à de bonnes œuvres ». Chapelles : du Rosaire, proche de laquelle sont les autels de Saint-Éloy, de Saint-Pierre et du Saint-Esprit ; de Notre-Dame de Consolation ; de Saint-Joseph ; de Saint-Étienne, « fondée par Dlle Isabeau du Mazéle ». Dans l'ancienne église, « qui est entièrement démolie », il y avait les chapelles de « Notre-Dame de Montebrande », de 69 1. 15 s. de revenu annuel ; de Notre-Dame de Champsaur, de 44 l. 8. s. de revenu (le curé de « l'Étroit », Honoré Burle, en est recteur) ; de Saint-Éloy et Saint-Grégoire ; de Saint-Jean- Baptiste et Sainte-Catherîne ; et de Sainte-Catherine des Donnayétes ». Dans Tallard, chapelle des pénitents, en bon état. Au château, chapelle en bon état aussi, de 40 écus de revenu. L'hôpital se compose « d'une chambre basse et de deux hautes, dont deux sont garnies de lits » (p. 567). Le Monêtier-Allemont, 15 mars 1687. Jean Tourcière, curé. St Martin, patron (p. 575). Ribiers, 16 mars. Jean Gontin, curé, André Raynauldy, prieur, Michel Bremond, secondaire, Godran et Etienne Jourdan, chapelains. Dans l'église, autels de l'Annonciation, de Saint-Sébastien, et de Saint-Joseph ; chapelles du Saint-Sacrement, du Saint-Esprit. Hors du bourg, chapelles des pénitents blancs, de Notre-Dame de Faisse (p. 578) Antonaves, 17 mars. « St Pierre aux Liens, patron » (p. 584). Barret-le-Bas, 18 mars. Jean Aubert, curé. St Michel, patron (p. 588). Ballons, 19 mars. Henri Aubert, curé. Chapelle deSte-Anne ou des Pénitents blancs (p. 592). La Chaup. Alexandre Gily, secondaire. Dans le village, chapelle de Saint-Martin. L'église de Notre-Dame est à 200 pas du village (p. 595). Izon, 20 mars. Jean-Pierre Mathieu, curé. Ste Brigite, patronne (p. 601). Montbrun, 21 mars. Jean Giraud, curé, Pierre Sap, secondaire (p. 603). Aulan,22 mars. Charles Beauchan, prieur-curé (p. 608).— « Savouillan ». Pierre Aubery, prieur-curé (p. 611). Brantes, 23 mars. St Sidoine, patron, Denis Blanc, curé (p. 613). « Sur le chemin de Brantes à Plésians », chapelle de Saint-Denis, érigée par Claude Eysarter, avec 3 écus de rente par an (p. 615). — « Plésian », 23 mars. St Blaise, patron. Louis Seffrié, prieur-curé. Chapelles de « Notre-Dame de Bonaventure » et de Notre-Dame de Villeneuve (p. 618). Eygaliers, 24 mars. Joseph Pecoul, prieur-curé (p. 620). La Roche-sur-Buis. Noël Favier, curé, Michel Favier, secondaire (p. 626). — « Le poët en Percy ou Poëton ». Chapelle de Saint-Simon, desservie par Jean-André Dumont (p. 630). Sainte-Euphémie, 27 mars. Louis Marin, prieur-curé (p. 633). La Rochette-sur-Saint-Auban, 28 mars. Laurent Beauchan, curé (p. 636). Rioms. Louis Marin, « prieur-curé de Sainte-Euphémie et dud. Rions » (p. 639). Saint-Auban. St Antoine patron (p. 642). Montguers, 29 mars. Saint-Arnoux, patron. Pons Gontin, prieur-curé (p. 646). Montauban. Dominique-Esprit Barbier, prieur, Nicolas Bariole, curé, Alexandre Morin, secondaire (p. 648). Roussieu, 30 mars. François Tripet, curé (p. 652). Chauvac. Jean Coste, curé (p. 654). Le Laux, 31 mars. Saint Georges, patron (p. 658). Villebois. Jacques Rispaud, prieur-curé (p. 661). Laborel. St Martin, patron. " Chapelle du Rosaire, érigée au bas du village " (p. 664). Saléon, 1er avril. " L'église étant trop petite, et en considération des nouveaux catholiques... Le Roy a la bonté d'en faire bâtir une neuve " (p. 669). Lazer, 11 mai 1687. Paul Magault, curé (p. 672). Chateauneuf-de-Chabre, 12 mai. Jean Antoine Lagier, curé (p. 676). - Pomet, 13 mai. Jean-Baptiste Grégoire, curé (p. 680). Montéglin, Jean Simian, prieur-curé (p. 683). Closonne, 17 mai. Église couverte de paille (p. 686). "Létroit ", 8 avril 1688. Notre-Dame titulaire. Honoré Burle, curé. Chapelle de Notre-Dame de Rives " dont le bâtiment est entièrement ruiné ", possédée par " Alexandre Pascalis, de Barcelone en Piedmont "Aujourd'hui Barcellonnette, ch.-l. D'arrondissement des Basses-Alpes. On sait que la vallée de Barcelonnette, sauf quelques rares exceptions, a appartenu au Piémont depuis 1388 jusqu'au traité d'Utrecht en 1713 (Cf. Fornier, Hist. Génér. Des Alpes, 1890-2, t. I, 771-4 ; t. Il, 262 et suiv.) , valant 30 écus (p. 689). Chateauvieux-sur-Tallard. Jacques Payan, curé. Sainte Foi, patronne. Divers ornements seront acquis " des deniers restant du légat de feu Mgr de Lyonne, évêque de Gap, qui nous ont été remis entre les mains par Mgr Méliand, évêque dud. Gap " (p. 697). La Rochette, 19 avril. Paul Allemand, curé. Près du " château d'Hauriac ", chapelle de Saint-Jean, de 30 liv. De revenu (p. 701), etc. |
G 786 - Procès-verbaux des visites pastorales faites par l'évêque Charles-Bénigne Hervé dans les paroisses du diocèse de Gap. Ordonnances de l'évêque pour la réparation des églises, chapelles, cimetières et maisons curiales, pour l'achat de vases et ornements sacrés, etc. 353 vues Dates : 1685-1698 Contexte : Visites épiscopales Présentation du contenu : Esparron, 23 juin 1685. Martin Jullien, curé. Dans le village, petite chapelle de Notre-Dame de Pitié, couverte de paille. Autres « chapelles ou... ... Esparron, 23 juin 1685. Martin Jullien, curé. Dans le village, petite chapelle de Notre-Dame de Pitié, couverte de paille. Autres « chapelles ou églises » : au hameau du Cros, avec fonds baptismaux, et au hameau des Préaux, également avec fonds baptismaux (f° 1). — « Barcilonet », 24 juin. Sébastien Maurel, curé (f° 3). — « Vitrol ». Claude Clémans, curé. Dans l'église de Saint-Michel, du côté de l'épitre, chapelle de Saint-Sébastien, voûtée. Au « Plan de Vitrol», chapelle de Notre-Dame (f° 4). — « Piégu » en Provence, 19 décembre 1685. Pierre Eyssautier, curé depuis 5 ans. Dans l'église, sous le titre de Saint-Colomban, du côté de l'évangile, chapelle de Sainte-Catherine. Les registres « des baptêmes, mariages, mortuaires et autres, faits avant l'arrivée dud. Sr Eschautier,... Seront incessamment remis dans les archives de ladite église » (f° 7). — Eygalayes, 28 décembre 1685. François Valentin, curé (f° 8 v°). Barret-de-Lioure, 29 décembre Jean Jourdan, curé. Saint Sauveur, patron de l'église. Autels de Saint-Joseph et du Rosaire. «A l'égard d'une relique que nous avons trouvée dans ladite église d'une des parties du bras, que les paroissiens nous ont assurée estre de St Laurent, martyr, enjoignons... De nous exhiber les titres qui justifieront la vérité de ladite relique ; à faute de quoi faire dans six mois, ladite relique sera enterrée dans l'église » (f° 10). La Charce, 21 novembre 1686. André David, prieur curé. L'église de Saint-André est voûtée et couverte de tuiles. Les habitants s'obligent à faire des réparations, mais n'excédant pas 50 1., eu égard à leur grande pauvreté (f° 12). — Pommerol, 28 novembre Louis Liotaud, prieur curé (f° 15 v°.) — Cornillon, 22 novembre «Alexandre de Fortias », abbé de Pilles, prieur ; Antoine Brunel, curé. Dans l'église, sous le titre de Saint-Michel, du côté de l'évangile, chapelle de Saint-Bernard, dont Balthazar Blanc, curé de Rémuzat, est recteur (f° 17). — Cornillac, 23 novembre Led. Abbé de Pilles, prieur ; Antoine Arnaud, curé. Dans l'église de Sainte-Madeleine, chapelle de Sainte-Catherine, entretenue par la confrérie du Rosaire. Dans le village, chapelle de Saint-Roch, bien voûtée (f° 19). « Une chapelle sous le titre de Saint-Martin, démolie jusques aux fondements dépendante de notre diocèse, quoique dans le terroir de la Motte-Charençon, du diocèse de Die, « et en deçà la rivière d'Oule », fut donné en 1679 à Jean-François des Andrés, et, le 24 novembre 1665, « par le sr Achille Le Vazeux, pour lors grand vicaire et official de Mgr de Marion, évêque de Gap », à Michel des Andrés (f° 21). — Lemps, 25 novembre L'abbé de Châteaugaillard, prieur ; Charles-Ennemond Barjavel, curé. L'église de Saint-Pierre menace ruine, « tant le presbytère que la nef». L'ancienne église, « dont les murailles sont presque à leur hauteur, sera couverte » (f° 23). Séderon, 20 mars 1687. Philippe Arnaud, curé ; Joseph Barberousse, secondaire. L'église est « sous le titre de Notre-Dame de la Brune, de Saint-Boudile et Saint-Pierre de Guisset». Église extrêmement humide. Chapelles du Rosaire et de Saint-Joseph (f° 24 v°). — Salignac, 7 avril. Henri Bermond, curé ; Alexandre Déglun, secondaire. Reliques de St Clément, pape, patron de la paroisse. Chapelles du Rosaire, de Saint-Anne, de Saint-Sébastien, et autel de Sainte-Barbe. « Au haut du village, proche le château, a été construite, depuis environ deux ans, une chapelle sous le titre de la Sainte-Trinité, couverte de tuiles, bien voûtée » (f° 27). — Entrepierres, 8 avril. Saint Marc, patron (f° 29 v°). — Mèzien. Claude Sauvan, curé ; Jean Richaud, secondaire. Loin de l'église de Saint-Saturnin, au hameau des Andrieux, chapelle de Saint Jean (f° 30 v°). La chapelle de Saint-Pierre de Naux ou Naus est à un quart de lieue (f° 32 v°). — Vilhosc, 9 avril. Melchior Bougerel, chanoine régulier de Saint-Augustin, docteur en théologie, prieur ; Claude Heyriei, « servant ladite cure, à cause des indispositions dud. Sr prieur » (f° 33). — Saint Symphorien, 10 avril. Chapelles de Saint-Joseph et Saint-Éloi, et du Rosaire (f° 34 v°). — Beaudument, 11 avril. Chapelle de Saint-André, « construite par un particulier » au quartier de Vigoureuse, « par fondation de feu André Amayon », non loin du lieu de Ville-Vieille, « où restent encore de vieilles masures, qu'on dit être l'ancienne église « de Saint-Jean l'Évangéliste. L'évêque permet de faire provisoirement le service paroissial dans la chapelle de Saint-André, sans vouloir léser les droits des curés de Saint-Symphorien et de Sourribes (f° 36 v°). — « Souribes », 12 avril. Marc Heiriès, curé. St Pierre, patron de l'église, dans laquelle il y a un autel dédié à Sainte-Claire, un autre dédié à Saint-Sébastien, et une chapelle du Rosaire (f° 39 v°). Volone, 13 avril. Jean-Louis de Gaffarel, prieur-curé ; Joseph Escofier et Marc Nadal, secondaires. Chapelles ou autels de Saint-Joseph, de Sainte-Anne, de la Sainte-Trinité, de Saint-Éloi, du Rosaire, de Sainte-Madeleine et de Saint-Crépin. « Chapelle des pénitens blancs au milieu du village » (f° 41 v°). — L'Escale, 14 avril. Joseph de Laidet, prieur ; Jean Aprilis, curé. Dans l'église de Notre-Dame de Mandanoïs, chapelles du Rosaire, de Sainte-Consorce et autels de Saint-Pierre et de Saint-Jean-Baptiste. Au hameau de Ville, chapelle de Saint-Michel, qui aurait « été autrefois l'église paroissiale » (f° 43). Malijai, 15 avril. André Rochebrune, prieur ; Sauveur Magalon, secondaire. Église sous le titre de « Notre-Dame de Rourebelle » (f° 45 v°). — Belveser. Saint Christophe, patron. Sauveur Magalon, desservant (f° 47) — Mirabeau, 19 avril. Antoine Fabre, secondaire, « le sr Louis de Serres, prieur curé,... Incommodé d'une fluxion de poitrine ». Église sous le titre de « Saint-Jean-Baptiste, autrement Notre-Dame des Grenouillères ». Chapelle de la Sainte-Famille (f° 48 v°). — Barras, 20 avril. Chapelle de Saint-Valentin, où les habitants de « Beaudun » vont entendre la messe. L'église paroissiale est sous le titre de Notre-Dame de Tournefort. Louis de Berre de Saint-Julien, prieur curé et chanoine régulier de l'ordre de Saint-Augustin (f° 51 v°). — Saint-Martin-de-Thoart, 21 avril. André de Barras, desservant (f° 54 v°) — Le Castellar. Louis Biard, prieur curé. St Bonaventure, patron (f° 56). — LA Pérusse, 22 avril. Saint Joseph, patron. Dans la montagne, chapelle de la Sainte-Trinité (f° 57). — Mélan. Sur la route, chapelle de « la Madelaine, dépendante de la paroisse du Castellar » ; autre chapelle de « Notre-Dame de Pitié, bâtie par Benoît Faudon, prêtre, desservant l'église de Mélan ». Celle-ci est sous le titre de Saint-Pierre. Louis Biard, prieur (f°. 59). — Auribeau. Saint Pierre, patron (f° 60 v°) Authon, 23 avril. Pierre Pelotier, curé (f° 62 v°). — Feissal. Sainte Madeleine, patronne (f° 127 v°). Saint-Geniès-de-Dromon, 24 avril. Église « sous le titre de Notre-Dame de Groselles ». Jean-François Giraud, curé ; Claude Richaud, secondaire (f° 66) — Abros, 25 avril. N.-D., patronne (f° 68 v°). — La Forest, 26 avril. Notre-Dame de Pitié, patronne (f° 69 v°). — Chardavon. André Matheron, desservant. « Une église un peu écartée du village,... Autrefois la paroisse, sous le titre de Saint-Roch, en fort méchant état, allant en ruine », près de laquelle est le cimetière. La nouvelle église est « bâtie dans le village, sous le même titre de Saint-Roch » (f° 71). — Chateaufort, 27 avril, Pierre Reboul, desservant. St Laurent, patron (f° 72 v°). Nibles, 28 avril. André Peyrot, curé. Notre-Dame de Bethléem, patronne (f° 73 v°). — Antrais, 29 avril. Joseph Hodoul, prieur décimateur (f°76). — Valavoire. Jacques Feroud, curé. Dans l'église de Notre-Dame de Bethléem, du côté de l'évangile, chapelle de Saint-Antoine « appartenant au seigneur du lieu » (f° 77 v°). — Reynier. Antoine Lafont, « curé et prieur décimateur pour deux tiers ». St Vincent, patron. « Pierre d'Abon, chanoine prébende de l'église cathédrale de Gap,...recteur d'une chapelle de Saint-Sébastien érigée dans ladite église », valant 24 écus par an (f° 79). — Esparron, 30 avril. Jean Fort, curé (f° 81). — Clamensane, 1er mai 1687. Honoré Gontin, curé, Saint Martin, patron (f° 82 v°). — Le Caire, 2 mai. Pierre d'Abon, prieur, « R. P. Barnabé, ministre du couvent des Trinitaires de la Mothe, faisant le service au Caire, à la place du sr curé qui est malade » (f° 84 v°). La Motte-du-Caire. Honoré Autran, curé ; Jean Motte, secondaire. Joseph Hodoul, prieur d'Antrais, déclare vouloir fonder à l'autel de « Saint-Joseph agonisant» une rente de 40 écus. L'église des Trinitaires est en bon état (f° 86). — Melve, 3 mai. Jacques Gérard, « curé décimateur en partie ». Étienne Boman, secondaire. L'église est « sous le titre de Notre-Dame de Bellevue et patronage de Sainte-Claire » (f° 90). — Sigoyer-Malpoil, 4 mai. Gaspar Gastaudi, curé ; Jean Amiel, secondaire (f°92). — Vaumeilh, 5 mai. Joseph d'Aigremont, curé. François Paret, secondaire (f° 93 v°).— Valernes, 6 mai. Joseph d'Aigremont, prieur. Balthasar Jean, curé. Église sous le titre de Sainte-Madeleine et Saint-Arey (f° 96). « Église de Saint-Marcellin... En très méchant état, couverte de tuiles ». L'abbesse de Sainte-Claire de Sisteron prend les dîmes (f°98). — Thèze, 7mai. Sébastien Donet, curé. Joseph Paret, secondaire. Au château de Saint-Disdier, chapelle de Notre-Dame « rebâtie à neuf«. Au château de Thèze, chapelle des SS. Jacques et Philippe (f° 99 v°). — Claret, 8 mai. Ètienne Condolet, curé. Jean Laugier, secondaire. St Pierre, patron. Au hameau des Roches, chapelle « non encore bénite », et « au château de Rousset », chapelle de Notre-Dame (f° 101 v°). — « Chapelle ou église du Pin, sous le titre de Notre-Dame », 9 mai. Elle est bien voûtée, mais non blanchie. Les « habitants de Rousset nous ont représenté verbalement qu'ils sont abandonnez de tous secours spirituels, n'ayant aucun service et n'estant d'aucune paroisse, qu'aucun curé voisin ne les veut reconnaître pour ses paroissiens». (En marge :) « Le 12 de juin 1687,1e R. P. recteur d'Anbrun a formé opposition à cette visite » (f° 104 v°). — Curbans, 9 mai. Honoré Arnaud, curé. Église paroissiale sous le titre de l'Assomption de Notre-Dame « Le cimetière est écarté de ladite église et proche l'ancienne, bâtie de nouveau au bas du village, qui est sous le titre de Saint-Pierre-aux-Liens, non encore voûtée, mais dont on a donné le prix-fait » (f° 105 v°). — « Eurtis ». Louis Nal, prieur curé. Saint Maxime, patron (f° 107). — Venterol, 10 mai. Jacques Maximin, prieur. Arnoux Combe, curé. Saint Crépin, patron (f° 108). Au hameau du Bès, chapelle de « Saint-Jean-des-Charbonnières », bien voûtée. Un secondaire y résidera à l'avenir (f° 110). — Mison, 14 mai 1687. Étienne Mauduëch, curé. Louis Tardieu, secondaire. Église de l'Assomption (f° 111 v°). Registre coté H. — Serres, 27 septembre 1693. « La chapelle Saint-Arey sera réparée (f° 115). — Montclus, 28 septembre Jacques Gontard, curé (P116). — L'Épine, 29 septembre Chapelles de Saint-Sébastien, de Saint-Joseph et de Saint-Bernard (f° 117). — Montmorin, 30 septembre François Borelli, curé (par testament du 23 avril 1648, « Maître Geline Cotte, [notaire, ] de Saint-André», Jean Reynaud a fondé la chapelle « qui est dans l'épaisseur du mur du côté de la petite porte de la présente église » de Saint-Arnoux. Il y a environ 350 communiants, les nouveaux convertis non compris (f° 118). — Bruis, 1er octobre 1693. St Michel, patron (f° 120 v°). — Val-Sainte-Marie. Noble Jean d'Autane est seigneur dudit lieu ; L. Liotaud, prieur (f°121 v°). — Verclause, 4 octobre Ste Madeleine, patronne (f° 122). — Rosans, 5 octobre Notre-Dame la Blanche, patronne (f° 124). — « Moadans », 6 octobre Église « sous le titre de Saint-Florence » (f° 125 v°). — « Rebeyret ». Saint Pierre et Saint Paul, patrons (f° 126). — Méreuil, 7 octobre (f° 127 v°). — Lazer, 8 octobre 1693 (f° 128 v°). — « Talard », 5 mai 1694. La chapelle de Notre-Dame de Consolation sera pourvue d'un tableau (f° 129). — La Saulce, 6 mai (f° 129 v°). — Ventavon, 30 mai. Le cimetière sera clos, sous peine d'interdit (f° 130 v°). — Le Poet, 10 juillet Saint Pierre, patron (f° 131 v°). — Saléon, 25 septembre A l'avenir, au lieu de la Transfiguration, le titulaire de la « nouvelle église».sera St Antoine, dont la fête se célèbre le 17 janvier, et le cimetière, « exposé à un torrent qui enlève en certains temps jusqu'aux tombes », sera transféré en un lieu plus convenable (f° 133). — Trescléoux, 26 septembre (f° 134 v°) ; Monjai, 27 septembre (f° 135) ; Saint-André-de-Rosans, 28 septembre (f° 135 v°) ; Lemps, 29 ; Sainte-Euphémie, 30 septembre (f° 137) ; Saint-Auban, 1er octobre 1694 (f° 137 v°). — Montauban, 2 octobre ; La Roche-sur-Buis, 3 ; Plaisians, 4 ; Brantes, 5 ; Montbrun, 6 ; Barret-de-Lioure, 7 ; Séderon, 8 ; Mévouillon, 9 (f° 143) ; Lachau, 10 ; Eygalayes, 11 octobre Les habitants de cette paroisse sont dans une grande ignorance des choses de la religion. Le curé devra « en aller faire pénitence pendant quinze jours dans notre séminaire, où il devra se rendre dans la quinzaine », sous peine de suspens ipso facto (f° 144 v°). — Laborel, 12 octobre Le sr Rispaud, pour n'avoir « pas apporté son surplis en venant à ladite visite », est condamné à aller passer trois jours au séminaire ou à faire une aumône de 3 liv. Entre les mains du curé de Laborel (f° 145 v°) ; Sainte-Colombe, 13 octobre ; Orpierre, 14. Les habitants de Saint-Cyrice se plaignent de n'avoir pas de service religieux (f° 148). — Lagrand, 14 ; Savournon, 15 ; La Bâtie-Montsaléon, 16 ; Le Saix, 17 ; La Piarre, 18 ; Aspremont, 19 ; La Baume-des-Arnauds, 20 ; Aspres, 21 ; Saint-Julien-en-Bochaine, 22. Le curé, en punition de ses négligences, « passera six mois dans notre séminaire » (f° 154). — « La Faurie ou Saint-André-en-Beauchênes », 23 octobre ; Veynes, 24 ; Furmeyer, 25 ; la Rochedes-Arnâuds, 26 ; Manteyer, 27 ; Sigoyer, 28. « On remetra des cloches comme auparavant et ce, dans deux années, une cette année (1694) et l'autre, l'année suivante » (f° 158 v°). Lardier, 29 octobre ; « Barcilonette », 30 ; Upaix, 31. Le curé, Balthazar Roubaud, et les habitants exposent qu'il y « a plus de 600 communians, y ayant vingt-six hamaux ou maisons fort éloignées de l'église paroissiale,... Outre le nombre de plus de cent qui habitent au village et réclament un secondaire ». Jean Faure, prieur de Monêtier, est chargé de faire une enquête (f° 162 v°). — Mison, 1er novembre 1694 ; Ribiers, 2 ; Antonaves, 3 ; Barret-le-Bas, 4 ; Laragne, 5 (f° 167). Rapport du prieur Jean Faure sur le nombre des familles et des villages d'Upaix. Parmi ces derniers, il y a : Rourebeau, la Combe, les Buissons, la Palus, Coste-Giraud, lesRialles, Combe-Salomon, les Olliviers, le Forest-d'Aisne, le Devès du Milieu, lous Marlhies, Combes Charas, Champ-Plombier, les Longs, les Poitons, Pignies, Moulindoiy, le Villar, la Pallud du Bersard, les Aiguillons. « De tout ce que dessus, résulte que le nombre des habitants... D'Upaix est de 190, et celui des personnes de 887, distingué en 22 hameaux, où il est à remarquer que le nombre des habitants qui demeurent aux hameaux est presque aussi grand que celuy de ceux qui sont au bourg », lequel « est sur une hauteur, de sorte qu'il faut descendre et passer beaucoup de ruisseaux pour aller aux hameaux qui environnent de toutes parts led. Bourg, et se trouve qu'il y a plusieurs desd. Hameaux qui sont éloignez les uns des autres d'une lieue et demie » (26 janvier 1695). Le prieuré d'Upaix « rend annuellement en dismes, toutes charges payées, au-delà de 700 liv. Ainsi que nous avons vérifié sur les bauls à ferme ». L'évêque ordonne que les décimateurs donneront au nouveau secondaire « 150 livres par an, quartier par quartier, et par avance », 27 janvier 1695 (f° 168 v°). Registre coté I (f° 173). — La Charce, 2 octobre 1693. Cornillac, 2 ; Cornillon, 3 ; Pommerol, 3 (f° 176) — Curbans, 7 mai 1694 ; Claret, 8 ; Melve, 9 ; Sigoyer-Malpoil, 10 ; La Motte-du-Caire, 11. Présents : « Joseph de Caponi, sacristain et chanoine, et Etienne de Servoules, théologal de la cathédrale de Gap » (f° 180). — Vaumeilh, 12 mai ; Valernes, 13 ; la Baume les-Sisteron, 14. Les chanoines réguliers sont en contestation avec le curé au sujet de l'exercice du culte paroissial. Le curé exhibe « un acte de 1373, passé par Raymond Gibelin, entre maître Jean Ruffi, curé,... Et les prieurs et économe du couvent des Frères Prêcheurs, dans lequel l'église de la Baume est appelée l'église dud. Sr curé » (f° 184). — Salignac, 15 mai ; Yilhosc, 16 ; Saint-Symphorien, 17 ; Volone, 18 ; l'Escale, 19 ; Malijai, 20 ; Mirabeau, 21 ; Barras, 22 ; le Castellar, 26 ; Auton 26 ; Saint-Geniez-de-Dromon, 27 ; Châteaufort, 27 ; Clamensane, 28 ; Thèze, 29 mai (f° 195). — Montmaur, 31 août 1695. Saint Pierre aux Liens, patron (f° 213). — « Annière en Dévoluy», ler septembre ; Saint-Étienne-en-Dévoluy, 2. Le clocher de l'église menace ruine (f° 215 v°) ; Saint-Disdier, 3 ; Saint-Laurent-en-Beaumont, 4 ; — Sainte-Luce « où sont venus Saint-Jean-des-Vertus, Quet et Saint-Michel », 5 ; « La Salette », 6. La maison curiale est « inhabitable, pour estre trop petite, n'y avoir qu'une chambre » (f° 218). — Corps, « où est venu Ambel »,6 septembre. Aspres-les-Corps, « où sont venus Baufin et le Glésil », 8 ; Saint-Firmin, 9 ; « la Chappelle en Gaudemar », 10 ; Saint-Maurice, 11 ; Aubessagne, 12 ; La Motte, 13 ; Bénévent, 14 ; Saint-Bonnet, 14. La voûte de l'église a été refaite bien proprement par les habitans, quoyque ladite église fût esté entièrement brûlée par les ennemis de l'Estat » Par les Piémontais, en 1692.. Mauduëch, curé (f° 227). — Le Noyer, 15 septembre ; Poligny, 16 ; Saint-Julien-en-Champsaur, 17 ; Chabottes, 18 ; Saint-Jean-de-Montorsier, 19 ; Orcières,20 ; Champoléon, 21 ; Ancelles, 22 ; la Bâtie-Neuve. La chapelle de Notre-Dame est « plus commode » que l'église paroissiale de Saint-Pancrace (f° 234 v°). Venterol, 10 avril 1698. L'évêque, arrivé au village des Tourniaires, se trouvant incommodé, « à cause d'une fièvre de plusieurs accez, qui nous avoit quitté depuis peu de jours, notre litière ne pouvant qu'avec peine monter jusqu'à l'église paroissiale, y ayant encore une grande demie-lieu d'une fort rude montagne » ; il passe la nuit aud. Village (f° 237). Registre coté K (f° 268). — Veynes, 19 mai 1599. Paparin de Chaumont, accompagné de Me Honoré Buisson, sacristain et chanoine de Gap, du père Sylvestre Gerin, docteur en théologie, théologal et chanoine, députés du chapitre, et de Hugues Buisson, procureur d'office et juridictionnel de Gap, est reçu dans l'église de Saint-Sauveur. Il défend d'ensevelir dans le cimetière des catholiques un protestant, appelé André Lambert, « lequel, yer, en sa meyson, travailhant, nonobstant que ce feust le jour de l'Ascension, se tua et rompit le col, sans avoir parlé depuis sa cheutte ». Mais les protestants, sous la conduite du ministre Jacques Barbier, passent outre et font la sépulture susdite (f° 269, cf. F° 297-308). Serres, 27 mai. L'évêque n'est pas reçu dans cette ville par les protestants, qui, disent-ils, « ne permettront jamais que dans led. Lieu se fasse aulcung exercice d'aultre relligion que la leur » (f° 284). — 28 mai. Saisies par huissier : de « deulx jumantz poil nier avec leus bastz », oppérée à Veynes pour obliger les consuls à acquitter les droits de procuration que l'évêque leur réclamait (f° 289) ; de « deulx polins asines poel nier, et d'ung troppeau de brebis », à Rieuppes, mas de Saint-Étienne-en-Dévoluy, pour même motif ; mais surviennent « le serviteur de Jehan Girard, avec cinq ou six hommes, deulx desquels portoient aches sive destralz en leurs mainz, crians avec colère ainormémant : Par la mort Dieu, lu ne mèneras point nostre bétailh ; et de fait se seraient rués sur moy avec grand collère et furie, tenant leurs destrals en mains avec grandz jurementz et blasfêmes du nom de Dieu, disantz ; Quant tu serois encores acompagnè de douze, encores davantaige, tu ne mèneras point le bétailh de Monsieur le Comte. Quoy voyant et craignant ung escandalle, suis été contrainct laisser là led. Bétailh, fors lesd. Deulx pollins, que les ay menés etconduitz aud. Lieu d'Aignières ». (f° 292). État des sommes dues par les communautés « pour le payement de la nourriture de Mgr de Gap et sa suyte faisant sa visite » : Veynes, pour quatre jours, 26 écus 40 sols ; Furméyer, Oze, Châteauneuf-d'Oze, La Cluse, Agnières, Saint-Étienne-en-Dévoluy, 5 écus chacun ; Aspres-sur-Buëch, pour deux jours, 12 écus ; Aspremont., St-Pierre-d'Aspremont et La Baume-des-Arnauds, 5 écus chacun. 26 mai 1599 (f° 295). — Veynes, 19 mai 1599 (f° 297. Voir ci-dessus, f° 268). Copie de la visite faite : à Orpierre, le 30 juin 1612, par Charles-Salomon de Serre (f° 309) ; — à Montbrun, le 7 juin 1641, par Artus de Lyonne (f°321). Requête, présentée le 8 janvier 1686, à l'évêque Hervé par les habitants de Barret-de-Lioure, pour obtenir un secondaire ; enquête relative au nombre des habitants dudit lieu. Parmi ces derniers, il y a « noble Charles Artaud de Montauban, conseigneur dud. Barret », et ceux qui habibitent au hameau du Mollin et aux bastides des Jasses, de la Combe, de Genissau, de Peymian, de Macueigne, de Baïs et de Vallauris. Total, « 97 habitants, qui font le nombre de 493 personnes » (f° 335). « Estat des visites de l'archiprêtré de Veyne », par Santon, curé dud. Veynes, en 1686. Veynes : il pleut sur «la tumbe de Mme de la Villette » ; l'hôpital manque de meubles » ; « il y a un maistre d'école des nouveaux convertis, qui ne s'acquitte pas bien de son devoir, disant que les pères ne le veulent point souffrir. Les nouveaux convertis n'assistent presque point à nos offices ». A Furmeyer, point de maître d'école ni de sage-femme jurée. A Montmaur, « il y a un maistre d'escole, quy a quelques garçons, avec trois filles ». Deux chapelles : une aux Sauvas, l'autre à la Montagne. A la Bâtie-Montsaléon, « le sieur curé a tenu une servante, à cause d'une maladie et pour la nourriture de ses bœufs ; il demande à changer ». A Savournon, chapelle de Saint-Jean et Sainte-Catherine. A Agnières en Dévoluy, « il n'y a point de maistre d'escole ni de sage-femme ». A Saint-Didier, chapelles dans les hameaux de Saint-Jacques et de Sainte-Madeleine. A la Cluse, « point de maistre d'escole». Closonne. « Dans l'abbaye de Clausonne, il y a une église en fort pauvre estat, couverte de paille ;... Il y a deux grosses fenestres sans estres ferrées ny chassissiées », 15 mars 1686 (f° 343). État des églises de l'archiprêtré de Trescléoux en 1686 : à Méreuil, le curé « joue souvent en public aux boches » (boules) ; il est presque toujours en « sottanelle ». A Montrond, « il n'y a point de maistre ny de maistresse d'ecole ». A Saint-Genis, l'église est sous le titre de N. D. de l'Auche ; il a 21 familles et environ 80 personnes. A Eyguians, il y a un jeune maître d'école qui fait assez bien son devoir. A Saléon, il y a une école. A Orpierre, « les nouveaux convertis y sont toujours rebelles à leur devoir ». Saint-André-de-Rosans : « M. L'abbé de Montréal, d'Avignon, prieur », etc. (f° 351). État des paroisses visitées : par l'archiprêtre de Tallard : Tallard, la Saulse, Curbans, Urtis, Venterol, Piégut, Jarjayes, Lettret, Châteauvieux, Neffes et Pelleautier (f° 361) ; — par l'archiprêtre de Séderon, Philippe Arnaud : Reillanetle, Montbrun, Aulan, Mévouillon, Eygalayes, Barret-de-Lioure, Lachau, Roussieu, Chauvac, le Laux, Izon et Séderon, 1er mars 1686 (f° 367) ; — par l'archiprêtre de La Charce : Cornillac, Montmorin, L'Épine, Ribeyret, Moidan, Rosans, Verclause, Lemps, Pomerol, Bruis et Sainte-Marie (f° 371) ; — par Louis Marin, archiprêtre de Sainte-Euphémie : Saint-Auban, la Rochette-sur-Buis, Plaisians, Brantes, Savoillan, Eygaliers, Montguers.le Poëton et Montauban, mars 1686 (f° 379). |